Après un parcours en Ingénierie financière à l’ESILV, Yann Chaillot, promo 2008, a entamé une carrière dans le secteur bancaire, puis dans l’audit, au sein d’un Big Four. Témoignage.
Dans les premiers jobs, c’est extrêmement important d’être attentif à ce qu’on va faire, aux perspectives que vont donner ce job et aux futures ambitions que l’on pourrait avoir.
Un parcours dans l’ingénierie financière
J’étais dans la promo 2003-2008 avec l’option Mathématiques et Ingénierie financière. Je travaille dans le conseil, secteur financier, plus particulièrement dans les banques.
Mon équipe travaille dans l’accompagnement des dirigeants dans leurs plans de transformation, à la fois en amont dans la phase de cadrage, qui leur permet de préciser leur vision stratégique et en aval, pour les accompagner dans l’implémentation de ces plans.
A la fin du cursus, j’ai été un an en stage à New York à la Société Générale, ensuite j’ai intégré la SG à la Direction des Risques pendant 5 ans, puis j’ai fait 4 ans à la direction financière au pilotage financier et stratégique du groupe et il y a 5 ans j’ai rejoint les équipes du groupe EY comme Senior Manager dans les équipes Strategy and transformation.
Des parcours diversifiés et adaptés au marché du travail
L’ESILV proposait une diversité de parcours qui me semblaient intéressants et pertinent à l’époque vu le marché du travail, à savoir la partie méca et la partie IT qui m’intéressaient à l’époque et la partie mathématique et Ingénierie Financière, et donc c’est ce qui m’a convaincu, et j’ai fait le bon choix, puisqu’initialement je venais pour la filière informatique, et très vite, j’ai basculé vers Mathématique et Ingénierie financière.
Il y a deux choses : le parcours purement académique qui à l’époque était assez innovant sur les aspects Mathématique et Ingénierie financière ; le deuxième point c’est l’aspect expérience professionnelle avant la fin du diplôme.
J’ai fait mes deux stages à la Société Générale, qui ont été un atout différenciant à mon entrée sur le marché du travail en janvier 2009.
En sortie d’école on en sait pas grand-chose ; on a beaucoup de cours, de projets qui sont menés et une fois que l’on arrive sur le marché du travail on en est qu’au début.
Il y a donc encore toute une phase d’apprentissage du travail, du monde professionnel. Dans le monde du travail c’est une obligation. On ne fait rien tout seul, on fait tout en groupe, tout seul on n’y arrive pas.
Les années d’études ingénieur, une étape qui rappelle de bons souvenirs
5 années d’études, un joli parcours, des bons moments… On a gardé un groupe d’amis, donc c’est que à un moment donné quelque chose s’est passé ici au-delà des études.
Je crois que l’ensemble des étudiants qui étaient avec moi ont maintenant un parcours qui est exemplaire, et ça pour moi c’est la meilleure preuve que l’école forme bien et que l’école prépare bien à passer les étapes supplémentaires du monde du travail qui est de plus en plus compliqué, de plus en plus challenging et dans lequel les étudiants doivent être préparés pour leurs futures années.