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Volontariat international en entreprise : les alumnis de l’ESILV partagent les bonnes pratiques

Plus qu’une mission à l’international, c’est d’une nouvelle manière d’envisager le métier d’ingénieur généraliste qu’il s’agit. Le Volontariat International en Entreprise (VIE) est l’une des meilleures voies pour se faire une expérience complète à l’étranger.

Diplôme d’ingénieur en poche, ils sont plusieurs anciens élèves à avoir débuté leur carrière à l’international. Que ce soit dans des métiers liés au secteur bancaire, à la gestion de projet ou au management des données, les ingénieurs généralistes issus de l’ESILV trouvent facilement des contrats de cadrés expatriés sans être obligés d’attendre un CDI dans un grand groupe.

Lancé en 2000, le Volontariat International en Entreprise a séduit déjà plus de 100 000 jeunes diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieurs, qui ont choisi de partir découvrir d’autres pays répartis sur tous les continents.

Véritable tremplin vers l’emploi, ce dispositif géré par Business France a permis à plus de 70% des volontaires de décrocher un emploi au sein de l’entreprise à la fin de la mission.

Ingénieurs généralistes : Quelles missions dans quels pays ?

Gabrielle, Eugenie et Corentin, tous trois diplômés de la promo 2019, se sont expatriés à leur sortie de l »ESILV pour s’ouvrir des portes à l’international et découvrir d’autres cultures et méthodes de travail, grâce au V.I.E.

« Je suis en VIE depuis août 2019 à Francfort en tant que Sales Fixed Income. J’avais signé un contrat de un an mais j’ai pu renouveler pour un an supplémentaire. », nous raconte Gabrielle, diplômée de la majeure Ingénierie Financière, volontaire au sein de la Société Générale CIB.

Eugenie, issue de la majeure Énergie et villes durables, est actuellement embauchée en tant que VIE au sein de l’entreprise AGS Mobilitas. « Je finis actuellement ma première année de VIE pour laquelle j’avais été affecté à Londres en tant qu’ingénieure chef de projet BTP.

Je renouvelle en ce moment même mon contrat pour une deuxième année mais cette fois ci pour être basée à Zagreb en Croatie. »  Ses missions portent sur la mise en place de toutes les étapes pour aboutir à un nouveau site opérationnel.

Corentin, diplômé de la majeure Informatique, objets connectés, sécurité, est en V.I.E. à Maurice, au sein de l’entreprise BP2R, spécialisée dans l’optimisation du transport de marchandise. « La gestion de la « donnée » étant devenue un élément clé du pilotage de leur activité conseil en transport, l’entreprise développe ses propres solutions logicielles qui permettent la collecte, le traitement, la diffusion et l’archivage de données transport.

Dans ce cadre, j’ai été recruté en tant que « Data Integration Engineer ».  Corentin travaille sur plusieurs sujets tournant autour de la gestion de la donnée : construction d’un entrepôt de données destiné à accueillir l’ensemble des données de l’entreprise,  élaboration d’outils et de processus ayant pour but d’améliorer la collecte et l’intégration des données.

Les bonnes pistes pour trouver son V.I.E.

Les trois volontaires sont passés par la voie officielle, la plateforme www.civiweb.com, pour trouver leurs missions. « L’ensemble des offres de VIE proposées par Business France sont rassemblées sur un même site internet : Civiweb.

Il suffit de créer un compte en y ajoutant son CV pour avoir accès aux offres. De très nombreuses offres sont publiées chaque jour dans une multitude de domaine et pays différents. Je n’avais pas d’idée précise du domaine voulu, mais je savais que je souhaitais travailler dans un pays anglophone. J’ai donc paramétré mes recherches sur le site Civiweb en fonction de mes critères », se souvient Eugénie.

Cependant, pour trouver un VIE en sortie d’école, chaque piste est à privilégier. »Les offres de VIE sont évidemment toutes présentes sur les sites des entreprises. De plus, le réseau des anciens élèves peut aider afin d’avoir divers avis sur les missions et sur les pays accueillants des VIE (Loyers, Visa, rémunérations, …). LinkedIn est aussi un bon moyen de trouver des anciens VIE. J’avais pour ma part le choix entre deux VIE et j’ai contacté une personne sur LinkedIn de cette banque ayant fait un VIE pour avoir son avis », explique Gabrielle.

Comment se démarquer des autres candidats ?

Miser sur ses stages tournés vers l’international, ou son semestre d’études à l’étranger, rassure un recruteur sur l’ouverture et l’ingéniosité d’un candidat. « Durant l’entretien, la valeur ajoutée est le côté international, l’ouverture d’esprit, expliquer pourquoi avoir choisi un VIE, qu’est-ce-que l’on peut apporter en tant qu’expatrié.

À noter que les entreprises apprécient les candidats qui veulent faire 2 ans de VIE (un VIE peut se renouveler jusqu’à une durée totale de 2ans maximum), donc il ne faut pas hésiter à le mentionner (même si ce n’est pas notre but au début) », conseille Gabrielle.

Pour sa part, Eugénie a misé sur ses compétences linguistiques et soft skills. « Souvent les entretiens se déroulent en anglais, les recruteurs ont besoin de tester si nous serons aptes à vivre et travailler à l’étranger sans que la langue ne soit un frein. Je pense qu’il faut aussi valoriser le fait d’être conscient de ce que partir travailler à l’étranger implique : nouveau départ/nouvelle vie, éloignement de son entourage, coutume/culture différente… Il faut montrer aux recruteurs que nous sommes prêts à affronter cela. »

Le CV et le nom de l’école d’origine importent également. « Il faut avoir un CV attractif et bien préparer les entretiens. Certaines missions sont très recherchées, il y a pas mal de concurrence, mais les ingénieurs ESILV ont tout à fait leur place », souligne Corentin.

L’expérience à l’international, obligatoire pour valider le cycle ingénieur à l’ESILV, participe pleinement au projet de formation des futurs ingénieurs généralistes et contribue à façonner leur identité.

This post was last modified on 2 novembre 2020 8:19 pm

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