Imaginer une plateforme EdTech d’un campus entièrement numérique, où les étudiants peuvent interagir et socialiser comment s’ils étaient dans un véritable campus. C’est l’idée de l’équipe qui a gagné le Hackathon Task 21, organisé dans le cadre d’un partenariat Erasmus + . 2 élèves-ingénieurs de l’ESILV ont fait partie de l’équipe.
TASK 21 est un projet de recherche partenariale porté par le Pôle Léonard de Vinci dans le cadre du programme de partenariats stratégiques Erasmus +. Intitulé « EdTech & AI: Creating pedagogical material for the 21st century », ce projet vise à moderniser les programmes d’enseignement et le matériel pédagogique de manière à répondre aux besoins du 21e siècle.
C’est pour imaginer des solutions EdTech pour faire face aux challenges du e-learning que le hackathon Task 21 a mobilisé, le 13 avril, 8 équipes inter-écoles de France, Portugal, Brésil, Norvège et Suède.
Parmi les membres de l’équipe gagnante, on compte Alix Petitcol et Regis de Lagrevol, les 2 étudiants en 3e année du cursus ingénieur à l’ESILV.
Un hackathon Eramus+ pour imaginer la pédagogie du 21e siècle
Au programme du Hackathon Task 21, faire travailler ensemble et en une journée, les étudiants de 4 établissements d’enseignement supérieur européens. Toutes les équipes comptaient à la fois des étudiants en pédagogie et des étudiants en IA et présentaient au moins 3 nationalités différentes. Pour ce hackathon entièrement en ligne, les étudiants avaient à leur disposition plusieurs outils pour communiquer et organiser leurs idées. Alix Petitcol, promo 2024, nous raconte son expérience.
« Pour communiquer au mieux nous disposions d’un mural, où nous notions toutes nos idées, et d’une salle zoom pour la journée.
Chaque étape du problème était décomposée en petites activités. Premièrement l’identification du ou des problème(s) lié(s) au e-learning : comprendre ses différents aspects, puis choisir quelle partie traiter pour imaginer des solutions.
Pour appréhender au mieux notre objectif et proposer une solution innovante, les organisateurs nous ont proposé d’utiliser les méthodologies du « design thinking » et du « Double Diamond ».
De cette façon nous avions suffisamment de liberté pour faire diverger nos idées puis converger vers des solutions jugées réalisables et intéressantes. La barrière de la langue ne nous a pas empêchés de développer nos idées et de débattre sur les différents problèmes et solutions proposés.
Plateforme EdTech pour l’e-learning : l’idée de 2 élèves-ingénieurs ESILV
Notre idée était de recréer un environnement de travail proche de l’université. Un espace où l’élève puisse s’épanouir et progresser peu importe sa localisation physique.
Nous avons d’abord imaginé retranscrire ce lieu grâce à la réalité virtuelle (comme dans le film de Steven Spielberg Ready Player One), ou bien en proposant de créer des hologrammes des professeurs faisant cours. Toutefois ces idées paraissaient trop ambitieuses et peu accessibles.
En réfléchissant nous nous sommes orientés vers une vision d’un campus entièrement numérique. Une sorte de plateforme unique pour chaque université.
Les étudiants pourraient s’y retrouver pour travailler ensemble (bibliothèque virtuelle et salle d’étude façon zoom), suivre leurs cours, ou participer à des conférences.
Il y aurait aussi des lieux de détente pour échanger, partager ou jouer en ligne. La communication et le réseau restant ainsi une partie importante de l’apprentissage en ligne.
Nous avions pensé à rajouter un bouton Push To Talk (PTT) pour parler à quelqu’un en particulier pendant un cours en ligne, sans déranger le reste de la classe. Et également à créer une sorte de mappemonde de l’université pour s’y balader virtuellement.
L’anglais comme langue de travail en école d’ingénieurs
Partager nos points de vue et échanger sur un problème commun dans un contexte où la distanciation sociale est pesante nous a permis, d’une part, de sortir de notre zone de confort, mais surtout de faire de belles rencontres.
Nous étions ravis de pouvoir nous rencontrer et travailler ensemble le temps d’une journée. S’exprimer en anglais tout le long était aussi un bon moyen pour progresser et améliorer notre attitude à l’oral.
Je ne retire de cette expérience que du positif, et je recommencerai sans hésitation ! »