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SolarButterfly se pose au Pôle Léonard de Vinci pour chercher des solutions durables

Un mobile home en forme d’énorme papillon, alimenté à l’énergie solaire qu’il produit et tracté par une voiture électrique qu’il alimente. Son objectif ? Faire le tour du monde pendant 4 ans, visiter 90 pays sur 6 continents, et découvrir 1 000 solutions contre le changement climatique.

Cet engin intitulé « Solar Butterfly » conçu par l’Université des sciences appliquées et des arts de Lucerne – école partenaire de l’ESILV – a posé ses ailes en France, en s’arrêtant, le temps d’une escale, au Pôle Léonard de Vinci. 

Larso, un projet « Solar Butterfly » pour promouvoir une vie durable

« Larso » est une petite maison solaire mobile conçue par des ingénieurs et des universités suisses dans le cadre du projet SolarButterfly.

Cette initiative est portée par le militant écologiste Louis Palmer, première personne à faire le tour du monde dans une voiture à énergie solaire,  sacré « Champion de la Terre » par le Programme des nations unies pour l’environnement.

Son nouvel engin-aventure, Larso, se présente sous la forme d’un papillon de 10 mètres de long et de 2,8 tonnes, doté de panneaux solaires et tracté par une Tesla.

Cette « tiny house » mobile est un exemple pratique de vie durable sans émission de carbone : l’électricité consommée est générée grâce à un onduleur photovoltaïque, permettant de produire jusqu’à 170 kWh d’électricité solaire par jour, assez d’autonomie pour parcourir 300 km/jour et 200 000 km pendant 4 ans.

Larso est construite principalement des déchets plastiques collectés en mer et transformés pour en fabriquer les murs, les panneaux solaires et les meubles du SolarButterfly.

Le tour du monde de la durabilité

Au total, ce sont plus de 1 000 projets durables à travers 90 pays qui feront l’objet de ce tour du monde.

« Nous souhaitons promouvoir le plus grand nombre possible d’innovations environnementales qui soutiennent l’objectif du sommet sur le climat de Paris lors de notre tour du monde, que nous terminerons juste à temps pour le 10e anniversaire du sommet sur le climat, le 12 décembre 2025 à Paris », explique Louis Palmer.

Après l’Europe (mai à octobre 2022) l’itinéraire SolarButterfly et l’agenda incluent :

  1. Asie mars – octobre 2023
  2. Australie novembre – décembre 2023
  3. Amérique du Nord mars 2024 – août 2024.
  4. Amérique du Sud août 2024 – novembre 2024.
  5. Afrique février 2025 – août 2025
  6. Europe août 2025 – décembre 2025.
Plus qu’un espace de vie, le SolarButterfly intègre également un studio de télévision pour enregistrer et diffuser des reportages sur les pionniers de la durabilité à travers le monde. 
« Tout le monde a le choix. Est-ce qu’on veut être partie du problème, continuer dans cette voie-là, ou est-ce qu’on veut être partie de la solution ? C’est dans les mains des jeunes, de faire le bon choix pour leur avenir ». 

Le choix de l’ESILV : faire partie de la solution

Avec en toile de fond les multiples crises que connaît le monde, le défi des écoles d’ingénieurs est de former des acteurs innovants et responsables, prêts à aborder les enjeux socio-écologiques à travers une nouvelle science technologique au service de la planète.

À l’ESILV, la démarche climat & RSE fait désormais partie intégrante du cursus en école d’ingénieurs et se concrétise à travers un parcours dédié pour former l’ingénieur du 21e siècle, et des cours dédiés à la transition écologique et sociétale.

Qu’elles soient individuelles ou collectives, à travers l’engagement associatif, par exemple, les initiatives des étudiants choisissant de faire part de la solution plutôt que du problème vont bien au-delà des murs de l’école. Ils choisissent de faire la guerre à la pollution des océans, au gaspillage alimentaire ou encore, à la sur-consommation énergétique.

This post was last modified on 8 juillet 2022 6:35 pm

Categories: International
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