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Sébastien, promo 2025, un stage aux Pays-Bas pour son année à l’étranger

Faire son stage à l’international est un véritable atout pour tout ingénieur. Pour son premier semestre d’expatriation, Sébastien, promo 2025, a tenté l’expérience d’un stage de 3 mois aux Pays-Bas. Témoignage.

Je suis Sébastien LAM, étudiant de 20 ans actuellement en 3ème année à l’ESILV et diplômé d’un baccalauréat scientifique (aussi appelé Bac S).

Se former au métier d’ingénieur pour résoudre des problèmes

C’est lors de mes années au lycée où j’ai pu découvrir que le métier d’ingénieur correspondait à mes passions pour la créations de « choses » et la résolution de problèmes.

Cependant, parmi toutes les options qui m’étaient proposées : DUT, CPGE, Prépa-intégrée, j’ai décidé de choisir cette dernière car elle me paraissait d’être un parfait compromis entre les cours, la vie étudiante et mes projets professionnels.

J’ai choisi l’ESILV car contrairement aux autres écoles elle me permettait de garder le plus de choix parmi toutes les spécialités dans l’ingénierie.

Pays-Bas, puis Suède… une année de voyages

Il faut savoir que mon choix de faire un stage à l’étranger et plus particulièrement aux Pays-Bas a été grandement motivé par le fait que ma compagne néerlandaise y réside et que je souhaitais concilier le stage de fin de deuxième année avec le fait d’aller la visiter (comme quoi l’amour fait pousser des ailes !). C’est d’ailleurs grâce au réseau LinkedIn de sa maman que j’ai pu prendre contact avec mon maître de stage.

Mon année à l’étranger se décompose en deux périodes : la première étant mon stage aux Pays-Bas qui aura duré un peu moins de trois mois et la seconde étant mon échange scolaire d’un semestre à l’université de Mälardalen en Suède.

Ces deux séjours se sont enchaînés successivement car la reprise des cours a été annoncée pour fin août en Suède.

Effectuer son stage international dans la fabrication additive

FEPshop est un des principaux distributeurs d’imprimantes 3D résine en Europe. En d’autres termes, son activité consiste à revendre les produits venant des fabricants aux particuliers tout en leur fournissant de l’assistance technique si nécessaire.

Atelier en entreprise pour apprendre aux employés de FEPShop et aux investisseurs le fonctionnement des imprimantes 3D résines

Mon rôle chez FEPshop a été de m’occuper principalement de toute la partie technique qui concerne l’activité de l’entreprise dans sa globalité : tester les nouveaux produits, fournir une assistance technique aux clients, réparer les machines défectueuses, créer de la documentation technique pour les employés…

L’impression 3D, de par sa versatilité, est une des technologies qui nous permet d’achever un degré d’hyper-customisation qui figure comme étant l’un des fondements de l’industrie 5.0.

Cependant, cette technique de fabrication possède deux inconvénients majeurs étant la vitesse de production et la recyclabilité des pièces produites.

Impression 3D en résine : Jack Sparrow

Le rôle de la R&D est de répondre à ces enjeux qui rendent pour l’instant cette technologie difficilement exploitable, bien que très prometteuse.

Un pays à vélo

Cette expérience a été pour ma part mon premier long séjour indépendant de mes parents à l’étranger. Bien que je résidais loin de Paris j’ai eu la possibilité d’avoir les conseils de ma compagne et de mes collègues de travail, ce qui m’a permis de rapidement m’adapter à la vie néerlandaise.

Concernant les différences entre la France et les Pays-Bas, le premier qui me vient à l’esprit est « Fiets ! » qui se traduit par vélo en néerlandais. En effet avec un nombre de vélos supérieur au nombre d’habitants je me suis retrouvé à faire la grande partie de mes trajets en bicyclette sur une infrastructure bien adaptée à ce mode de transport.

Durant mon quotidien l’immense majorité des néerlandais savaient s’exprimer d’un anglais qui ferait bien rougir les français. Cette qualité m’a permis de m’intégrer aisément au travail et dans la ville.

S’il y a un conseil que je peux donner pour bien réussir un long séjour à l’étranger est de s’organiser avec le plus d’avance que possible avant le départ.

Je l’ai bien appris à mes dépens en n’ayant pas pris en compte la période de validité de mes papiers d’identité, ce qui m’a entraîné dans des démarches administratives interminables avec le consulat de France qui se situait à l’autre bout du pays.

 

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