Sandra Vitorino est diplômée de l’ESILV, promotion 2012. Entre stages en entreprise, échange universitaire à l’étranger et expérience internationale, son parcours est un exemple de ce qui construit un ingénieur ESILV !
Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, j’ai intégré l’ESILV en première année de cycle préparatoire. J’ai donc effectué les 5 ans de mon cursus ingénieur au sein de l’école. Au cours de ce cursus, j’ai eu l’opportunité d’effectuer 3 stages et un échange universitaire d’un semestre au Canada. J’ai ainsi pu travailler au sein de Paulstra, d’Altair Engeenering ou encore de l’ONERA.
A la fin de mon stage de fin d’études à l’ONERA, il m’a été proposé de rester au sein de ce centre de recherches pour y effectuer une thèse. Mais mon souhait était de m’orienter plutôt vers le monde industriel. Ainsi, deux mois après la fin du stage, j’ai eu la chance d’intégrer la Compagnie Générale de Géophysique (CGG), pour laquelle je travaille depuis 2 ans en tant qu’ingénieur calcul scientifique.
Je suis issue de la promotion 2012. Je suis donc entrée à l’ESILV en septembre 2007 et j’ai terminé le cursus en septembre 2012. Au cours de mon année de terminale, je n’avais pas d’idée précise du métier que je voulais faire. J’affectionnais particulièrement les mathématiques et les sciences physiques, ce qui m’a naturellement oientée vers le cursus d’ingénieur. Mais il existe tellement d’écoles et de cursus différents qu’il était difficile de se décider.
J’ai finalement choisi l’ESILV car c’était l’une des écoles qui offrait les plus larges possibilités selon moi. On pouvait se spécialiser en mécanique, en informatique, en finance ou en calcul scientifique, et prendre le temps durant le cycle préparatoire de trouver la filière qui nous correspondait le mieux. Je me suis finalement orientée en calcul scientifique car j’affectionnais particulièrement des matières comme l’analyse numérique et la résolution numérique de problèmes mathématiques et physiques.
Avec le recul, je dirais que le point fort du cursus ESILV est la pluridisciplinarité. Par exemple, les trois stages que j’ai effectués ne traitaient pas du tout du même sujet. J’ai ainsi travaillé sur des suspensions secondaires ferroviaires, puis j’ai travaillé sur le développement d’un outil de modélisation intégré à un logiciel de calcul. Enfin, j’ai développé une application de traitement d’images permettant de calculer des cartes de profondeur en temps réel.
J’ai ainsi pu travailler dans le domaine de la mécanique, dans le domaine du logiciel et enfin dans le domaine du HPC (High Performance Computing). Une telle diversité n’est possible que lorsque l’on suit un cursus pluridisciplinaire. Cela permet de bien choisir les domaines qui nous intéressent pour notre future vie professionnelle.
Suite à mon cursus au sein de l’ESILV, l’insertion sur le marché de l’emploi s’est plutôt bien passée. Mais il faut dire que je me suis donné du mal pour trouver chaussure à mon pied. J’ai d’abord été abordée par de nombreuses sociétés de service. Je ne refusais aucun entretien, car j’estimais que c’était l’occasion de réellement constater si une structure peut nous correspondre ou pas.
Cela m’a été bénéfique puisque cela m’a permis de rôder mon discours au fil des entretiens et surtout j’ai pu mieux cerner ce que je souhaitais et ce que je ne souhaitais pas. Finalement, deux mois après, ma candidature au sein de CGG a été retenue.
Avec le recul, je réalise que l’ESILV ne se rapporte pas seulement à un simple cursus d’études scientifiques. Bien entendu, la formation scientifique a son importance puisqu’elle permet d’établir les bases nécessaires pour se lancer dans le vie professionnelle. Mais ce qui m’a beaucoup aidé par la suite, ce sont aussi tous les à-côtés qui nous paraissent peu utiles lorsque l’on est étudiant : apprendre à présenter son travail, à débattre de ses opinions, à faire face à une audience, à soutenir des conversations professionnelles en anglais … etc. Tous ces éléments sont un vrai plus lorsqu’on entre dans une entreprise. Et cela permet de prendre en main son poste plus aisément.
Beaucoup d’entreprises sont aujourd’hui internationales. Avoir séjourné à l’étranger durant ses études, c’est avoir pris la mesure des différences culturelles qui existent entre les différentes populations. C’est apprendre à adapter son discours car tout le monde n’a pas les mêmes référentiels. C’est aussi savoir s’adapter à un nouvel environnement qui nous est souvent étranger.
Pour ma part, je travaille tous les jours avec des américains, des canadiens, des coréens, des anglais … Avoir déjà été confrontée à une autre culture permet de savoir comment se comporter et comment communiquer avec ces différentes personnes.
Pour ma part, j’ai effectué un échange universitaire d’un semestre au Canada. Cela a été très instructif. J’ai découvert une nouvelle facon d’apprendre et de travailler. J’ai ainsi pu comprendre le mode de travail nord-américain. Et aujourd’hui, cela est un vrai plus dans ma vie professionnelle, puisque je travaille quotidiennement avec des ingénieurs nord-américains.
Le message que je ferai passer aux étudiants est de toujours garder l’esprit ouvert. En découvrant de nouveaux domaines, de nouvelles méthodes, de nouvelles cultures, on apprend à mieux cerner ce qui nous intéresse, ce aui nous stimule et ce qui nous motive. Et s’il y a bien quelque chose qui est essentiel pour s’épanouir pleinement, c’est trouver un travail qui nous correspond.
Je pourrais ajouter qu’aujourd’hui, je suis épanouie dans ma vie professionnelle car j’ai eu la chance de trouver un poste qui me correspondait et qui me laissait l’opportunité de pratiquer ma deuxième passion qui est le running/trail et récemment, le triathlon.
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