Ruben Leon, promo 2023, est en troisième année à l’ESILV. Comme tous les élèves-ingénieurs, Ruben a eu l’occasion de vivre des expériences internationales dès sa troisième année, dans le cadre du cycle ingénieur.
L’expérience internationale est obligatoire pour obtenir le diplôme d’ingénieur de l’ESILV. Les élèves ont la possibilité de partir dès la troisième année pour un semestre d’échange académique dans l’une des universités partenaires du Pôle Léonard de Vinci.
Pour Ruben, cette opportunité s’est présentée en Corée du Sud, à l’INHA University. Témoignage.
Choisir l’ESILV, c’est choisir l’international
J’ai choisi l’ESILV car c’est une bonne école d’ingénieurs après le baccalauréat et qui propose des expériences à l’étranger.
Je suis également dans le programme double diplôme avec l’EMLV, et plus tard, je choisirai la filière dans laquelle je veux poursuivre mes études.
De nombreuses destinations sont proposées pour partir en troisième année : États-Unis, Espagne, Chine, Italie, Irlande, Finlande, Lettonie, Canada, Corée, Chili, Pays-Bas… Pour renforcer un profil très international, les élèves peuvent par ailleurs repartir en cinquième année, en particulier pour un double diplôme.
S’ouvrir au monde grâce à une université partenaire
J’ai toujours voulu partir à l’étranger pour m’ouvrir au monde. Pour la suite, je souhaite avoir des postes qui me permettront de réaliser des missions à l’étranger de plusieurs mois, voire des années.
Le réseau d’universités partenaires nous permet d’étudier à l’étranger en fonction de notre projet personnel et professionnel. Chaque année, de nouveaux partenaires rigoureusement sélectionnés enrichissent l’offre proposée aux étudiants en lien avec les majeures enseignées à l’ESILV.
Pour mon année d’échange, je suis parti en Corée du Sud, à l’INHA University. J’ai toujours pensé que la culture y était très différente de celle de la France à bien des égards. Mais surtout, ce pays est réputé pour ses excellentes écoles.
En tête du classement de l’amélioration de la réputation externe et de la capacité de recherche », l’université INHA est entrée dans le top 250 mondial dans les domaines de la machinerie et de l’aérospatiale, se classant au 8e rang en Corée.
L’école a été très bien évaluée dans les domaines de la mécanique, de l’aérospatiale et de l’ingénierie chimique dans le « 2023 QS World University Academic Assessment », confirmant ainsi sa compétitivité mondiale.
Etudier à l’INHA
À l’INHA, j’ai étudié sur un petit campus à Incheon, à environs 1 h 15 de Séoul. Cette école est très réputée pour ses majeurs en ingénierie. Il y a un quartier étudiant qui s’est formé en périphérie du campus. Il y a également de nombreuses associations, mais malheureusement, il est compliqué de s’y intégrer à cause de la barrière de la langue. Il vaut mieux préférer les associations prévues pour créer des contacts entre les étrangers et les coréens.
L’ensemble de mes cours ont été en anglais. Chacun d’entre nous pouvait choisir les cours qu’on voulait dans la limite de la liste triée par l’ESILV. Me respectant, j’ai choisi : Operating System, Sécurité Informatique, Programmation en Object Orienté en C++, Database, Mécanique des fluides et Analyse Numérique en Python.
En ce qui concerne les méthodes de travail, ils sont différents d’un professeur à un autre, mais dans l’ensemble il y a assez peu de cours. En revanche, y, il a une attente de travail personnelle plus conséquente.
Les cours se divisaient en 2 rendez-vous d’1 h 15 par semaine. Nous avons eu des travaux de groupe en Database uniquement. Pour les examens, ils se passent généralement dans l’espace d’une semaine, en classe, sur l’heure de cours de la dernière leçon de la semaine.
Une journée type à l’école en Corée du Sud
Une journée type en semaine commence par un réveil vers 8 h. Que l’on soit au dortoir ou en off-campus, on est à moins de 10 min de la classe et les cours commencent à 9 h.
Les cours s’enchainent puis on se retrouve à la cafétéria ou dans la rue commerçante en périphérie du campus. J’ai pris le choix de charger mes cours en début de semaine pour avoir de longs weekends.
La vie sur place à l’étranger
Pendant mon séjour, j’ai eu l’opportunité de voyager à Jeju, l’île touristique, Busan, est la deuxième ville du pays, et se localise dans les montagnes à l’est du pays.
En Corée du Sud, les transports sont relativement abordables, car les bus ne sont pas chers et peuvent vous emmener n’importe où dans le pays. Les taxis sont également très utilisés, ce qui les rendent beaucoup moins chères.
Coté nourriture, se faire à manger à la maison revient rapidement plus chère que manger dehors et c’est une belle opportunité pour découvrir de la richesse culinaire.
Des astuces et des conseils pour séjourner en Corée du Sud
Je n’ai pas été confronté à des grandes difficultés durant mon séjour en Corée du Sud. Néanmoins, voici mes astuces si jamais vous faites des études dans ce pays.
Les démarches administratives à faire en amont
Il est important de faire la demande d’ARC « carte d’identité pour étrangers » au plus tôt possible dès que vous savez que vous allez en Corée du Sud. En effet, la démarche est assez longue.
Se loger en toute sécurité
Les personnes aux dortoirs ont un couvre-feu de 0 h 30 à 5 h. Ils occupent des chambres de
4-5 personnes.
Une option plus confortable, mais que nécessite plus de budget, ce sont les appartements off-campus. Ces appartements appartiennent à des particuliers, mais que sont supervisés et encadrés par l’administration de l’école. Ils imposent des normes et sont bien équipés.
Pour les personnes voulant se loger par leurs propres moyens, le meilleur est de trouver un apparemment proche de l’école, car la plupart des élèves vivent à moins de 10 min de l’établissement et la vie étudiant se forme autour de cette proximité.
De retour en France avec l’envie de repartir déjà
Je suis très content de mon voyage et je compte très sérieusement repartir à l’étranger durant mon stage de dernière année.
Pour les étudiants craignant de partir seuls, pensez à prendre une collocation (Airbnb ou autre). Cela réduit les couts de vie, et facilite énormément de nombreuses démarches.
De plus, cette expérience internationale peut également être un atout pour mon CV. Elle m’a permis de développer des compétences en matière d’adaptation, de communication interculturelle, de prise de décision et de résolution de problèmes dans un environnement différent.
Pour en savoir plus sur les départs à l’international de l’ESILV