Le principe : Permettre aux utilisateurs de fauteuils roulants de produire de l’énergie et de stocker celle-ci pour s’en servir ultérieurement. Les utilisateurs peuvent recharger un téléphone portable ou tout autre appareil pouvant être alimenté par une fiche USB.
En juin 2016, le projet des élèves-ingénieurs de l’ESILV remportait le prix du Challenge « Imagine the Future » délivré par AUSY. L’innovation du projet : « Rester connecté » en réutilisant l’énergie perdue. En se servant de leur fauteuil roulant, les utilisateurs peuvent recharger leurs accessoires facilement et partout.
Après avoir remporté le concours Imagine the Future en juin dernier, l’équipe d’étudiants emmenés par Victor Dumas, chef de projet, a désormais un partenariat avec AUSY la société organisatrice du concours pour réaliser un prototype.
Un groupe d’étudiants en école de commerce à l’EDHEC Lille s’est également joint au projet : en récoltant plus de 1000€, ils ont pu développer un plan de communication éco-responsable autour du projet qui a finalement amené ce dernier jusqu’à Toulouse pour participer au salon Autonomic qui réunit tous les grands acteurs de la mobilité et du handicap.
Ce salon a été une belle rencontre entre deux groupes d’étudiants aux profils diversifiés qui ont vraiment été la force du projet Roll’n’Rolled sur ce salon dédié à l’autonomie et au handicap pour interagir avec tous les exposants et visiteurs de ce salon.
« J’ai pu discuter avec les constructeurs sur ce qui se faisait de mieux sur le marché actuellement tandis que les étudiants de l’EDHEC on réussi à attirer l’attention d’associations et de différentes collectivités territoriales très enclines à nous aider à développer le projet. Nous repartons donc de ce salon avec des avis très positifs et encourageants sur notre projet et nous invitant vivement à le poursuivre ! » indique Victor.
Le regard nouveau que les étudiants de l’EDHEC ont porté sur le projet avec les compétences qu’ils y ont apporté ont participé à faire décoller ce projet de simple projet scolaire à un vrai projet pour lequel les élèves-ingénieurs envisagent désormais de créer une start’up.