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Resilient futures : Julie, promo 2023, creative technologist au service de la durabilité

Des technologies utiles, accessibles et durables. Le futur de l’ingénierie sera résilient ou ne sera pas. Pour contribuer à cette démarche de durabilité, les étudiants ESILV ont la possibilité de travailler sur des projets concrets au sein de groupes d’innovation qui font avancer le monde vers un avenir meilleur. Julie, promo 2023, témoigne de son parcours au sein de la majeure Creative Technology.

J’ai toujours eu une attraction pour le milieu scientifique, comprendre comment fonctionnent les choses, notamment le corps humain et les phénomènes biologiques, chimiques et physiques qui l’animent.

L’ESILV, une école généraliste tournée vers la durabilité

C’est ce qui m’a conduit à envisager tout d’abord des études de médecine, j’ai préparé le concours de première année mais je ne l’ai pas eu. J’ai ensuite choisi de poursuivre dans des études d’ingénieur à l’ESILV car l’ingénierie répondait à mon attrait pour le domaine scientifique et le parcours plutôt généraliste de l’école me laissait du temps pour me décider sur le domaine dans lequel je voulais me spécialiser.

Au moment de choisir ma majeure à la fin de la troisième année, je m’étais tout d’abord tournée vers la majeure Energie et villes durables car il me semblait important d’apporter un aspect développement durable à ma formation. J’ai visité le DVIC en juillet suite à une publication Yammer à propos du parcours innovation. J’ai rencontré Clément Duhart le directeur de la majeure Creative Technology ainsi que des étudiants et une partie du staff qui m’ont présenté le parcours et parlé de la majeure avec son groupe Resilient Futures.

Resilient futures : pratiquer l’ingénierie durable au sein du DVIC

J’ai décidé d’intégrer la majeure CreaTech car la formation proposée et le mode d’apprentissage me plaisaient beaucoup. Les matières enseignées sont variées et directement appliquées dans des projets, par exemple un cours How to Make Almost Everything nous donne les bases de divers processus de fabrication et les cours de Pitch and Talk, Writing and Compréhension et Film and Shoot complètent les compétences techniques et nous forment à mettre en valeur notre travail.

Le groupe Resilient Future correspond à ma vision d’un ingénieur et du rôle qu’il doit avoir : apporter des solutions innovantes en tenant compte des enjeux écologiques.

C’est repenser les technologies que nous avons ou celles que nous visons à créer pour qu’elles soient plus en phase avec les problématiques actuelles autour de l’écologie c’est-à-dire la gestion de l’énergie, des ressources et des déchets.

Il ne s’agit pas d’arrêter ou de ralentir les innovations mais d’adopter un autre angle de vue sur la consommation de nos ressources. Utiliser différemment celles dont on a l’habitude, s’ouvrir à de nouvelles pratiques ou à l’usage de matériaux comme les bio-matériaux par exemple (Kombucha, bioplastique, …).

Lorsque l’on parle du caractère sustainable d’un objet ou d’un projet, ce n’est pas forcément quelque chose de parfait qui n’utilise aucune source d’énergie et se recycle entièrement mais c’est un projet qui a été pensé pour prendre en compte et gérer au mieux ces aspects.

Learning by Doing : écosystèmes durables, outils résilients, matériaux organiques …

Mon premier projet consiste à créer un environnement contrôlé pour évaluer les paramètres qui influent sur la pousse des plantes et pouvoir ainsi l’optimiser. Dans cet environnement nous contrôlerons le taux d’humidité de l’air et du sol, les cycles jour/nuit, les longueurs d’ondes distribuées aux plantes et la composition de l’air pour le moment.

L’objectif est de pouvoir faire pousser n’importe quelle plante, peu importe la saison en sélectionnant sur l’écran les graines plantées pour que l’ordinateur mette en place les conditions optimales de pousse.

Enfin pour mon expédition technologique j’ai choisi de travailler sur la cire d’abeille, voir comment je peux utiliser ses propriétés mécaniques et antibactériennes pour en faire de l’emballage alimentaire ou comment l’appliquer sur du textile pour profiter de son hydrophobie.

Je compte tenter des mélanges à base de fécule de riz, de maïs, de manioc, de café ou encore de gélatine.

Pour la mise en place du Food Computer, j’ai fait la modélisation de plusieurs pièces sur un logiciel de CAO et de l’impression 3D. Actuellement je suis en train de travailler sur le capteur de température, humidité et luminosité qui nous permet de relever les données qui nous serviront à régler les paramètres de l’ordinateur pour la pousse des plantes.

Ce projet mobilise une grande diversité de compétences allant du jardinage à l’électronique en passant par différents processus de fabrication (de la découpe, soudure, design de pvc).

Pour mon expérimentation sur la cire d’abeille, j’ai d’abord lu plusieurs publications scientifiques pour savoir ce qui avait déjà été fait et quels sont les résultats obtenus. J’ai dû ensuite me renseigner sur les composants chimiques naturels ou artificiels et leurs propriétés pour préparer les différents mélanges que je souhaite faire.

Dans l’ingénierie comme dans la vie … 

Tout peut s’apprendre, il ne faut pas se poser de limites. Pendant le bootcamp Colibri in Space, les autres étudiants et moi avons dû construire des antennes pour capter le signal de satellites afin de prendre des photos de la Terre. Au début, aucun d’entre nous n’avait le savoir pour réaliser ce projet. Pourtant avec l’aide de l’équipe du DVIC, beaucoup de recherches et de tentatives nous avons réussi à construire plusieurs types d’antennes et capturer des clichés nets de notre planète. C’était très satisfaisant et amusant d’en apprendre autant sur de nouveaux domaines et de voir l’aboutissement de ce projet en si peu de temps.

Categories: Cursus
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