De l’ESILV à la direction de CAD.42, une entreprise spécialisée dans les objets connectés, Raphaël Garcia Brotons partage son parcours et son expérience dans la création et la gestion d’une start-up, mettant en lumière les compétences transverses et la vision entrepreneuriale qu’il a développée au fil des années.
Au cœur de l’innovation technologique, Raphaël Garcia Brotons, diplômé de l’ESILV en 2012, a tracé son chemin vers la direction des opérations chez CAD.42, une start-up qu’il a fondée. Il explore les ingrédients clés qui ont contribué à son succès.
Naviguer dans le monde des objets connectés
En tant que directeur des opérations chez CAD.42, mon rôle consiste à concevoir et à déployer des objets connectés chez nos clients, avec un suivi continu. Mon quotidien exige rigueur et autonomie, ainsi que des compétences techniques, notamment la programmation en Python.
L’envie d’être mon propre patron et d’innover m’a toujours animé. Pour moi, franchir le seuil de l’entrepreneuriat était audacieux, mais réalisable.
J’apprécie la phase initiale d’enthousiasme, même si je reconnais les défis qui jalonnent le parcours entrepreneurial. Mais c’est une satisfaction indéniable que de voir mes idées prendre vie !
Devenir à la fois ingénieur généraliste et entrepreneur
Intégrer l’ESILV répondait à ma recherche d’une éducation d’ingénieur généraliste, ouvrant un éventail de perspectives. Ma passion pour les mathématiques, l’informatique et la physique a jeté les bases d’un large éventail de compétences.
Les projets interdisciplinaires de l’école, en particulier ceux en collaboration avec des entrepreneurs, ont éveillé mon intérêt pour l’entrepreneuriat.
La puissance des compétences transverses
Les compétences transverses que j’ai développées à l’ESILV se sont révélées essentielles. Le côté transversal renforce les compétences nécessaires en entreprise.
Qu’on soit ingénieur ou non, la gestion du management devient souvent incontournable dans notre trajectoire professionnelle.
Cette exposition précoce forge une confiance précieuse, même pour les étudiants issus d’écoles techniques.
Les premiers pas entrepreneuriaux au sein de Junior-Entreprise
Mon engagement au sein de la Junior-Entreprise de l’ESILV a été un tournant crucial. J’y ai acquis rapidement des compétences concrètes et pris des décisions stratégiques, renforçant ma confiance en mes capacités.
L’assurance en soi et la compréhension des codes formels des entreprises sont des atouts majeurs.
Il est capital d’apprendre les codes des entreprises. Bien que les start-ups, dont la mienne, soient moins enclines à la formalité, je veux souligner l’importance du respect des conventions, ouvrant ainsi des portes pour de futurs ajustements constructifs.
Mon parcours est le témoignage de la manière dont une formation d’ingénieur généraliste, combinée à des compétences transverses et à une vision entrepreneuriale, peut être le moteur de la création et du succès d’une entreprise innovante.
Mon expérience incite une nouvelle génération d’ingénieurs à explorer les opportunités de l’entrepreneuriat dans un domaine technologique en constante évolution.
Pour en savoir plus sur le cycle ingénieur de l’ESILV