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Qui sont les étudiants en écoles d’ingénieurs en France ?

Les écoles d’ingénieurs en France occupent une place stratégique dans la formation des talents indispensables à l’innovation et à la transformation des industries. Avec une offre de formation variée et une forte orientation vers l’emploi, elles attirent des profils diversifiés et répondent aux enjeux contemporains.

Parmi elles, l’ESILV se distingue par son positionnement généraliste au cœur du numérique et sa pédagogie novatrice, intégrant transversalité, projets concrets et spécialisations dans des domaines d’avenir comme l’intelligence artificielle, l’éco-innovation et la robotique et incarne le modèle d’une formation ancrée dans les attentes des entreprises, tout en offrant à ses étudiants un cadre d’apprentissage stimulant et tourné vers l’international.

Un panorama des effectifs

Les écoles d’ingénieurs françaises accueillent près de 250 000 étudiants, dont 197 100 en cycle d’ingénieur. Parmi eux, 32 % sont des femmes, un chiffre qui, bien qu’en progression, reste en deçà de la moyenne de l’enseignement supérieur français (56 %). Cette féminisation varie toutefois selon les spécialités, avec des taux plus élevés dans les domaines de la chimie (63,5 %) et des sciences de la vie.

Les élèves ingénieurs de l’ESILV

Les écoles se distinguent par leur diversité de profils d’apprenants. Environ 18 % des étudiants suivent une formation par apprentissage, tandis que 81 % sont inscrits sous statut étudiant classique. Par ailleurs, les bacheliers scientifiques restent majoritaires dans les admissions, bien que la diversité des parcours augmente avec les réformes du baccalauréat.

Un recrutement multiple et inclusif

Les écoles d’ingénieurs recrutent à plusieurs niveaux : près de 35 % des admis intègrent après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), tandis que 36 % passent par des cycles préparatoires intégrés (CPI), directement après le Bac. Les admissions post-bac+2 représentent environ 45 000 étudiants, incluant des profils venant de BTS, DUT ou licence universitaire. Ces diverses voies d’admissions permettent aux établissements d’accueillir des étudiants aux parcours variés tout en promouvant l’égalité des chances : 25 % des étudiants bénéficient d’une bourse de l’Etat.

Un engagement croissant pour l’international

La mobilité internationale est un pilier des formations : 20 % des étudiants inscrits sont de nationalité étrangère, avec une prédominance des nationalités marocaines, brésiliennes et chinoises. Parallèlement, près de 40 % des étudiants français effectuent un stage à l’étranger, renforçant leur compétitivité sur un marché globalisé. Les doubles diplômes, notamment avec le Canada et l’Europe, ajoutent une valeur significative à ces parcours.

Les étudiants internationaux à l’ESILV

Des formations tournées vers l’emploi

Avec un taux d’insertion professionnelle de 96 % quatre mois après l’obtention du diplôme, les écoles d’ingénieurs garantissent une transition fluide vers le monde du travail. Les secteurs les plus prisés incluent les sociétés de conseil et bureaux d’études (26,2 %), les activités informatiques (20,8 %) et l’industrie des transports (6,7 %). Ces domaines offrent des salaires compétitifs, avec une médiane située à 37 200 € brut annuel hors primes.

Une réalité en évolution

Les écoles d’ingénieurs françaises doivent composer avec plusieurs défis : accroître la féminisation, intégrer davantage d’étudiants internationaux et renforcer la dimension durable de leurs formations. Malgré ces enjeux elles restent un vecteur d’excellence et de mobilité sociale, préparant les étudiants à innover dans un monde en constante transformation.

Source : Panorama 2024 des écoles d’ingénieurs CDEFI

This post was last modified on 7 mars 2025 10:37 am

Categories: Admissions
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