Les projets d’ingénieurs sont au coeur de la pédagogie à l’ESILV. Les deux dernières années du cycle ingénieur permettent aux étudiants de se lancer dans des challenges proposés par des startups, grands groupes et associations techniques en école d’ingénieurs.
Lors du dernier showroom, la promotion 2021 a présenté les projets conçus en 5e année du cycle ingénieur. C’est jeudi dernier 28 janvier, que les élèves-ingénieurs de l’ESILV ont pour la première fois abandonné Rue Basse du Pôle Léonard de Vinci pour passer en 100% virtuel, grâce au logiciel d’ExpoPolis, une solution de salon virtuel.
Tous ceux qui souhaitent comprendre et maîtriser les technologies en école d’ingénieurs pouvaient se rendre sur un site internet qui faisait office de showroom virtuel, pour découvrir les 68 projets des équipes d’année 5.
PI²5 : des projets réels en collaboration avec les entreprises
En année 5, les projets sont proposés par un « partenaire » : entreprise, association, laboratoire de recherche. Les étudiants ont la possibilité de réaliser en équipe un projet d’envergure qui leur tient à cœur. Les projets de la promotion 2021 font appel aux compétences portées par les 9 majeures du cycle ingénieur : informatique, objets connectés et sécurité, ingénierie financière, modélisation et mécanique numérique, énergie et villes durables, actuariat, fintech, data et intelligence artificielle, industrie 4.0, santé biotech.
L’édition 2021 a mis en avant 17 secteurs : industrie agroalimentaire, biens de consommation, santé et science, transports, grosses industries, infrastructure et services… Parmi les projets présentés lors du showroom de l’année 5 de la promotion 2021, on peut citer plusieurs partenariats avec des entreprises et organisation comme Microsoft, Capgemini, De Vinci Innovation Center…
Fraude en assurance santé
« Notre projet consiste à identifier et détecter les mécanismes de fraude en assurance santé, dont les enjeux sont forts étant donnés la somme des montants concernés. »
Nous avons travaillé selon deux axes : d’une part, l’identification de scenarios de fraudes a été nécessaire, principalement en observant divers documents de santé et en déterminant les informations qui pourraient être modifiées.
D’autre part, nous avons développé́ un programme en Python afin de détecter toutes ces éventuelles anomalies, à l’aide de techniques de traitement d’image, de reconnaissance optique de caractères (OCR) ainsi que d’algorithmie. »
Parmi les compétences mobilisées dans le cadre de ce projet, on peut citer : l’asset Management, la gestion d’actifs, la méthode Markowitz, etc.
Interface cognitive pour les personnes LIS
« L’objectif est de créer une interface permettant d’améliorer la communication des personnes LIS. Les personnes LIS sont atteintes, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, d’un handicap moteur. Ce handicap entraîne une tétraplégie et une incapacité à communiquer verbalement. Leur unique moyen de communication est le mouvement oculaire et le clignement des yeux. Les solutions de communication actuelles qui aident les personnes LIS sont trop lentes et trop rébarbatives.
Notre solution, quant à elle, couplé à de l’IA permet de fluidifier les échanges des personnes LIS en générant du contenu conversationnel. Cette solution s’articule autour d’une interface utilisateur couplé avec deux IA.
Une première permettant de générer des fins de phrases à partir d’un début de phrase. Une deuxième permettant de générer des propositions de réponses face aux questionnements ou interactions avec l’utilisateur. »
Ce projet aborde des compétences liées à l’IA et des technologies développées par Microsoft, speech to text, text to speech…
Bras robotique sensible
« Notre projet consiste à créer un bras robotique sensible en partenariat avec le DVIC. Le but est de pouvoir fixer une peau artificielle sur un bras robotique. Cette peau artificielle, procédé utilisé par le DVIC, est composée de couches de silicone ainsi que d’une grille de fils électriques qui permettent de ressentir les pressions apposées dessus.
Le bras robotique permettra donc une application de cette peau dans le futur. Il pourra réagir aux pressions d’un utilisateur (détection d’intention). »
LéoFly : Fusex, Smartwing, Soufflerie, Perseus
LéoFly est l’association d’aéronautique et d’aérospatiale du Pôle Universitaire Léonard de Vinci. C’est en 2015 que l’association voit le jour, à l’issue d’un projet de troisième année d’élèves ingénieurs. L’association a pour objectif de faire découvrir l’aéronautique et l’aérospatial aux élèves des trois écoles du campus car ces domaines qui touchent en premier lieu à l’ingénierie impliquent bien d’autres secteurs dans les entreprises parmi lesquels on retrouve le management et la communication. Elle se compose d’une centaine de membres dans un cadre extra-scolaire mais aussi, pour certains, dans le cadre des projets obligatoires annuels du cursus des élèves ingénieurs.
Les projets menés par l’association sont souvent reconduits sur plusieurs années pour permettre la réalisation de projets ambitieux. Certains sont réalisés en partenariat avec le CNES (Centre National des Études Spatiales) dans le cadre du macro-projet PERSEUS (Projet Étudiant de Recherche Spatiale Européen Universitaire Scientifique) comme les projets de recherche MINI-APTERROS, ROAR et SERA-IV, ou sous sa supervision comme la campagne nationale de lancement de fusées C’Space (conception, fabrication puis lancement de fusées expérimentales).
Des projets internes sont aussi entrepris tels que la réalisation d’un simulateur de vol et la conception et la fabrication d’une aile volante autonome.
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