Pierre Bourbon, promo 2022, qui vient d’achever son mandat de président de Devinci Junior, la Junior Entreprise du Pôle Léonard de Vinci, a été promu trésorier de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises. Retour sur une aventure formatrice au sein du premier mouvement étudiant de France.
Son aventure en tant que junior-entrepreneur à l’ESILV, Pierre l’a débutée en 2e année de la prépa intégrée.
Axé sur une dynamique collective, qui met l’accent sur les cours, les projets scientifiques et techniques, la transversalité et le projet professionnel de chacun, ce cycle préparatoire de 2 ans post-bac permet aux étudiants de diversifier leurs compétences.
Les connaissances multidisciplinaires, la gestion de budget et de longs projets, la proposition de solutions techniques, ce sont des acquis que Pierre a pu mettre en oeuvre au sein de DeVinci Junior, d’abord, en tant que trésorier de la structure du Pôle Léonard de Vinci, puis, comme président au cours du mandat 2019-2020. Depuis le 1er juillet 2020, il occupe le poste de trésorier de la CNJE. Témoignage.
Bravo Pierre ! https://t.co/T6NfupWm1E
— Pascal Brouaye (@BrouayePascal) June 29, 2020
L’ESILV, l’ingénierie financière et une « Junior » révélatrice d’opportunités
Avant l’ESILV, j’ai passé un bac S en spé Math, puis je suis rentré en classe préparatoire aux grandes écoles MPSI/MP à Bordeaux. Après ma première année de classe prépa j’ai décidé de passer par le concours AVENIR + pour rentrer directement en 2e année de prépa intégrée à l’ESILV.
J’ai choisi l’ESILV pour sa complémentarité entre les différents enseignements d’ingénieurs et la formation digitale/numérique. L’ESILV fait partie de ces écoles qui promeuvent l’innovation et qui poussent les étudiants à réaliser de nombreux projets, ce qui leur permet de développer de nombreuses compétences qui sont indispensables dans le monde du travail. De plus, l’ESILV propose une branche en ingénierie financière qui m’intéressait fortement. C’est pourquoi, j’ai choisi la majeure ingénierie financière pour cette année.
Je connaissais déjà le concept des Juniors-entreprises avant de rentrer à l’ESILV et j’étais très motivé pour en faire partie car cela permet d’être au contact des entreprises dès notre début en école. Ce contact est extrêmement important car il est très enrichissant, formateur mais surtout il ouvre de nombreuses opportunités.
Je suis d’abord entré en tant que trésorier de la Junior, cela m’a permis d’acquérir très rapidement des premières notions de comptabilité qui m’ont conforté dans mon envie de partir en finance. J’ai ensuite eu la chance de devenir le président de DeVinci Junior. C’était un tout autre rôle, tout aussi intéressant. Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette opportunité car j’ai pu rencontrer de nombreuses personnes du milieu professionnel et ce contact-là n’a pas de prix.
Je me suis vraiment impliqué dans ce mouvement parce qu’il y a énormément de choses à en attendre aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel. Ce mouvement m’a permis de développer un réseau qui est un vrai plus pour ma carrière mais aussi il m’a permis de vivre des expériences formidables et de passer des moments inoubliables avec les personnes de mon mandat. Je pense que si on a l’occasion de faire partie d’un mouvement étudiant de cette ampleur il faut s’y donner à 100 %, on a vraiment tout à y gagner.
Mon mandat de Trésorier m’a permis de développer mes compétences en gestion financière que ce soit en budgétisation et en comptabilité. Ce sont des notions que je n’aurai jamais pu découvrir dans un parcours classique. Ces compétences sont particulièrement complémentaires avec les enseignements de l’école et surtout avec la majeure ingénierie financière. J’ai pu découvrir l’approche financière de la gestion d’une entreprise en comprenant les objectifs et les besoins de ma Junior et en finançant stratégiquement les projets de développement.
Faire partie de la CNJE, premier mouvement étudiant de France
La CNJE est l’association qui assure le développement du concept des Junior-Entrepreneurs. Nous assurons que les étudiants sont légalement protégés pour réaliser des missions à plus value pédagogique (de la même manière qu’un cabinet de conseil tel qu’EY ou Alten). Nous fédérons également plus de 200 structures dispersées aux quatre coins de la France et exportons notre marque à l’étranger.
Être Trésorier d’une telle structure représente de nouveaux défis, notamment dans la définition financière d’une stratégie long terme et au travers des interactions avec les différents salariés de notre entreprise. Les montants en jeu sont bien plus importants et l’impact des projets que nous développons vise à favoriser la montée en compétence de plus de 25 000 étudiants.
Il est donc attendu un très lourd investissement de l’ensemble des membres de l’équipe pour répondre aux attentes de nos partenaires externes (entreprises telles que BNP / EY / ALTEN / ENGIE, ministères de l’éducation et de l’économie) mais aussi l’ensemble des Junior-Entreprises du mouvement.
C’est donc une immense opportunité notamment pour les relations et le réseau que je construis tout au long de l’année mais aussi au travers des compétences techniques financières que je développe grâce à nos stratégies d’investissements en organisme de placement (OPCM) et du financement de nos projets.
Être Junior-Entrepreneur c’est être curieux et engagé. Toujours chercher à aller plus loin dans les enseignements en découvrant de nouveaux projets qui permettent de développer des compétences personnelles techniques (par la complexité des missions) et douces (soft skills via le travail en équipe).
C’est également être engagé pour sa structure et pour la société. Les Junior-Entrepreneurs aujourd’hui ont vocation à être des chefs d’entreprise plus tard et les valeurs que nous développons et construisons maintenant se retrouveront plus tard au sein des plus grandes entreprises.