Pascal Clain est enseignant-chercheur en nouvelles énergies à l’ESILV, il est interrogé pour le site d’orientation de la région Ile de France. Extraits.
Lorsqu’on pense nouvelles énergies, on pense aux technologies d’énergie renouvelables, éolienne, solaire, marines ou autres. Cependant, il n’y a rien de nouveau dans tout ceci. Depuis les premiers Temps, l’homme a exploité les ressources naturelles et renouvelables à sa disposition. Pour citer deux exemples, on peut faire référence aux moulins à vent et aux bateaux à voiles exploitant l’énergie du vent.
Lorsqu’on travaille dans le domaine des nouvelles énergies, on sait d’où l’on part mais jamais où l’on arrive. C’est l’opportunité de découvrir et d’apprendre de nouveaux thèmes qui m’a attiré.
En France, si on ne parle que du secteur des énergies renouvelables, on estime qu’il y a aujourd’hui environ 100 000 personnes qui travaillent dans ce domaine.
Essentiellement, une première moitié dans l’industrie et la construction des installations et une seconde dans le suivi d’exploitation. D’après un article récent du Figaro sur ce sujet, on pourra retenir le cas représentatif de l’éolien. Cette ressource représente environ 4 % du bouquet énergétique français, les professionnels du secteur aimeraient atteindre les 20 % pour 2025.
En même temps, un phénomène nouveau est en train d’apparaître qui a été montré par l’IRENA, l’Agence internationale de l’énergie renouvelable, qu’on appelle « la pénurie de compétences », c’est-à-dire qu’il existe des emplois qui restent vacants par manque de personnes possédant les bonnes expertises techniques.
Les entreprises intéressées par des ingénieurs nouvelles énergies sont bien sûr toutes celles qui sont acteurs du domaine de l’énergie, Edf, Areva, Veolia, Engie etc. mais aussi les cabinets de conseils en énergie et les bureaux d’études. Les secteurs de la mobilité et du transport recherchent aussi ce type de profil. Et bien entendu, le secteur du bâtiment avec notamment l’essor du « smart building » et du « smart grid ».
A l’ESILV, nous ne formons pas spécifiquement des ingénieurs énergéticiens mais la nouvelle génération d’ingénieurs en nouvelles énergies, les ingénieurs numériques de l’énergie.
Des ingénieurs qui soient à la fois capables de comprendre et gérer l’aspect physique et énergétique des technologies nouvelles mais aussi de mettre en place et de proposer des solutions numériques innovantes permettant d’améliorer la gestion ou l’optimisation des nouvelles énergies.
Retrouvez l’interview complète sur le site LesMetiers.net
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