Optimiser la recherche en astrophysique, contribuer à la finance verte, ou encore, faciliter l’apprentissage des élèves. Autant de développements rendus possibles grâce au numérique et aux nouvelles technologies qui définissent les projets étudiants en école d’ingénieurs.
Informatique, électronique, finance, intelligence artificielle … Le numérique est à la croisée de nombreuses disciplines qui couvrent une galaxie de métiers, de secteurs, de domaines et de matières connues ou encore à découvrir. Focus sur trois projets de la promo 2023 autour des technologies numériques.
L’objectif initial du projet intitulé « développement logiciel pour l’astrophysique des trous noirs » venant de la collaboration GRANDMA, est de créer une plateforme web qui sera utilisée par des astrophysiciens à travers le monde.
Notre partenaire est la collaboration de GRANDMA dont l’activité est l’utilisation d’alerte multi messager pour découvrir de nouveaux événements prenant place dans notre Univers (et pas nécessairement des trous noirs comme le sujet l’indique).
Cette plateforme, nommée Icare, leur permettrait d’accéder à et de manipuler des données scientifiques issues d’observations astronomiques afin de pouvoir poursuivre la recherche, mais aussi de faire de nouvelles découvertes. Cette plateforme, en réalité, existe déjà. Mais elle n’est cependant pas complète, les techniques utilisées à l’époque pour la développer sont désormais obsolètes et ne lui permettent pas d’être compatible avec des outils plus modernes de manière aisée.
Ce projet, démarré l’an dernier sous la forme d’une offre de stage qu’une élève de notre école a prise l’année dernière. L’objectif pour nous est de moderniser la plateforme en la redéveloppant avec des outils plus modernes tout en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Aussi la plateforme se doit d’être compatible avec une autre plateforme existante.
Cette plateforme se nomme Skyportal. C’est une plateforme d’astronomie développée aux États-Unis par des professeurs et professionnelles dans le domaine.
Ce qu’on veut dire par «être compatible» c’est que Icare doit être capable de renvoyer ces utilisateurs sur Skyportal, et inversement. Ce qui veut dire aussi que leur base de données doit être commune, ce qui implique des changements sur l’un et sur l’autre pour arriver sur un terrain d’entente permettant d’avoir un produit fonctionnel.
Cependant, le sujet a évolué au cours du projet, le partenaire n’ayant pas décidé de continuer le développement de sa propre plateforme Icare, mais de concentrer ses efforts sur l’ajout de fonctionnalités nécessaires au partenaire directement sur la plateforme américaine déjà existante.
Plateforme de conseil en investissement sur des critères ESG
Lors du commencement de ce projet, il a fallu brainstormer tous ensemble afin de trouver notre concept de start-up à réaliser. Au vu de nos multiples profils, nous avons souhaité faire un mix de différents thèmes pour en ressortir avec notre idée : EcoFi.
Mais qu’est-ce que c’est que EcoFi ? Il s’agit en fait d’une application, d’une plateforme (cf. visuel en annexe 1) qui propose des conseils en investissements mais sur un concept de finance verte. En effet, s’inscrivant dans une stratégie de B2B2C (business to business to client), les entreprises de notre base de données sont notées selon des indicateurs de performance financiers mais aussi de critères ESG (Economique, Social & Gouvernance) pour inclure l’aspect développement durable à notre projet.
Le client choisit ensuite les critères et les indicateurs qui lui correspondent le mieux pour obtenir un classement des meilleures entreprises selon ceux-ci.
Afin de réaliser notre application, il a tout de même fallu fabriquer une base de données regroupant une centaine d’entreprises (cf. annexe 2). Pour ce faire, nous avons dû récupérer des données ESG. Le problème comme on le verra plus tard dans le rapport est la subjectivité de celles-ci, propres à chaque data provider. Pour construire notre base de données nous avons alors croisé les notations ESG sur les mêmes entreprises de différents fournisseurs pour plus d’objectivité. Les informations des indicateurs de performance ont quant à elles été récupérées par le biais de Market Cap.
De plus, comme nous l’avons évoqué précédemment, nous fonctionnons dans une stratégie de B2B2C qui signifie que l’on vend notre application à des entreprises partenaires (banques ou sociétés de conseils par exemple) qui elles-mêmes proposeront notre produit à leurs clients ou clients potentiels.
Ainsi, à ce jour, nous proposons 2 types de forfait mensuels différents aux entreprises : formule « bear » et formule « bull ». Nous avons choisi ces noms pour faire un clin d’œil au monde de la finance, le mot « bear » étant utilisé pour qualifier un marché qui stagne ou qui baisse et « bull » faisant référence à un marché en pleine croissance. Ces offres s’apparentent un peu à une formule simple et à une formule deluxe dont les caractéristiques propre à chacune sont visibles en annexe 3.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’à ce jour l’application EcoFi est fonctionnelle et qu’il est possible d’effectuer des recherches selon les critères souhaitées. Nous ne comptons cependant pas nous arrêter là, une nouvelle version de la plateforme est en cours de réalisation pour permettre la possibilité d’accorder à chaque critère ou indicateur choisi un poids (en %) pour affiner la recherche encore plus précisément selon l’envie du client.
Réalité virtuelle partagée appliquée au e-learning
Ce projet a vu le jour suite à la pandémie mondiale causée par le Covid-19 pour essayer de faciliter l’apprentissage et les interactions entre élèves et professeurs, même en temps de confinement.
Notre projet se focalise sur de la réalité virtuelle partagée appliquée au e-learning.
Notre objectif final pour ce projet est de créer une salle de classe en réalité virtuelle permettant de pallier les problèmes liés à l’enseignement à distance comme le manque d’interactions sociales, mais aussi de dépasser les méthodes d’enseignements actuelles pour proposer des cours plus accessibles à tous et plus novateurs.
Plus concrètement, comme la partie conceptualisation, ainsi que le cahier des charges ont été réalisés l’année dernière, nous nous sommes focalisés sur la partie réalisation du projet en créant une salle virtuelle pour casque VR sur la plateforme Unity, ainsi que plusieurs options permettant de se rapprocher au plus d’une vraie salle de classe.
Sur Unity, nous avons réussi à créer une salle de classe, et nous avons importé les tables et les chaises en tant qu’asset depuis le Unity Asset Store.
Dans cette salle, nous avons pu implémenter des dalles de téléportations pour se déplacer dans la classe, un marqueur codé en C# qui permet d’écrire au tableau
ainsi qu’une tablette permettant de changer la couleur du marqueur.
Nous avons de plus une salle « Menu » dans laquelle l’utilisateur rentre son nom grâce à un clavier avant d’entrer dans la salle de classe.
Nous voulions de plus implémenter le multijoueur et le chat vocal entre les avatars des utilisateurs pour une expérience de salle de classe complète,
mais nous nous sommes retrouvés coincés sur le codage du multijoueur nous empêchant d’implémenter ces fonctionnalités.
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