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Nicolas, promo 2021, un semestre en Roumanie pendant le premier confinement

Nicolas, promo 2021, a choisi la Roumanie pour son semestre d’expatriation en établissement partenaire. Une communication permanente avec l’ESILV et l’université d’accueil et l’adaptation des cours lui ont permis, pendant le confinement, de garder le lien avec le Pôle Léonard de Vinci et de tester les méthodes d’apprentissage roumain en école d’ingénieurs malgré le travail à distance.

Basée à Cluj-Napoca, au coeur de la Roumanie, l’Université Babes-Bolyai a une tradition importante dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences exactes. Grâce à ce partenariat, les étudiants de l’ESILV peuvent effectuer un semestre de mobilité au sein de la plus grande institution d’enseignement supérieur de Roumanie.

Dès la 3e année, les élèves-ingénieurs de l’ESILV ont la possibilité de vivre des expériences internationales, grâce à un semestre académique d’échange au sein d’un établissement partenaire du Pôle Léonard de Vinci. Pour affirmer un profil international, en 4e ou 5e année, les étudiants peuvent effectuer un stage à l’étranger.

Pour son semestre à l’international, Nicolas, promo 2021, a souhaité poser ses valises dans la capitale historique de la Roumanie, Cluj-Napoca. Malgré le confinement, cet étudiant de la majeure Actuariat a vécu une expérience positive dans ce pays est-européen, reconnu pour son avancement dans le domaine informatique.

La Roumanie, un pays qui suscite la curiosité

Je viens du sud-ouest, d’une ville qui s’appelle Pau. J’ai étudié à l’université pendant trois années, dans le domaine de la physique. Je suis ensuite venu étudier à Paris à l’ESILV. J’ai donc été amené à refaire une troisième année, dans laquelle j’ai eu l’occasion de partir à l’étranger au second semestre.

J’ai décidé de partir en Roumanie, d’une part car je connaissais déjà l’Irlande par un voyage que j’ai pu réaliser là-bas. D’une autre part, je ne connaissais absolument pas les pays de l’Europe de l’Est. Ayant entendu beaucoup de préjugés sur les Roumains en général, j’ai décidé d’aller découvrir ce pays grâce à un échange au sein d’une université partenaire. Je voulais voir par moi-même si les idées reçues sur les Roumains étaient vraies ou non, pour me faire une opinion et en faire part à mon entourage qui eux, étaient réticents au fait que je parte en Roumanie.

Mes parents m’ont laissé partir sans souci car ils aiment bien voyager et auraient voulu venir me voir et découvrir ce pays afin de se faire une idée également. En outre, j’ai décidé d’y aller car le niveau B2 n’était pas requis. J’ai donc étudié dans l’université Babes-Bolyai à Cluj-Napoca, une grande ville pour la Roumanie. Nous avons pu contacter l’association ESN qui était sur place afin de nouer des liens avec des locaux comme des étrangers.

Un niveau élévé en informatique

L’université se trouvait dans un bâtiment ancien mais rénové, pour ma part je trouvais l’université plutôt attrayante du fait que ce soit un bâtiment de l’époque. Nous avions pu suivre des cours tels que : dynamical system, optimization techniques, Object oriented programming et database management.

Cependant, les deux derniers cours étaient trop difficiles pour nous car les Roumains avaient des acquis du lycée. Leur niveau était plus élevé par rapport au nôtre. C’est pourquoi nous avons dû contacter les enseignants de l’école afin de suivre des cours plus appropriés. Nous avons donc suivi les cours de Python, de Sql, et de IA de l’ESILV. Notre programme a été un peu allégé, mais nous avions pu avoir les acquis pour passer l’année.

Les cours étaient totalement en anglais, ce qui était un plus selon moi. Nous devons suivre des CM, des tds et des laboratory (seule différence que je peux noter pour le moment.) Nous étions bien reçus par Monsieur Nicolai Popovici (que je remercie énormément pour son suivi au cours de notre échange). De plus le cours intensif d’anglais m’a permis de bien me faire accueillir par Florian Albisoru (que je remercie également pour les efforts qu’il a pu faire pour Flora et moi).

Poursuivre son échange académique malgré le confinement

Etant en confinement, nous devions mener le travail par nous-même. Nous avons dû suivre des cours de l’ESILV en ligne, qui ont été aménagés pour nous. Certains enseignants étaient plus silencieux que d’autres ou mettaient plus de temps à répondre. Nous avions eu un bon suivi avec l’un des enseignants de l’ESILV.

Nous avons eu des projets à rendre pour l’école de Paris. Etant tous en coloc (3 filles ensembles et 3 garçons ensembles), nous avons pu réaliser les projets convenablement. Nous avons pu nouer des liens avec des locaux, ils nous ont aidés notamment pour nous guider dans les cours et savoir où trouver les cours des enseignants.

Avant d’être confinés, nous avons entrepris un mini road trip dans le sud de Cluj-Napoca afin de visiter un peu les alentours et voir les terres plus en profondeur. D’autre part, nous avons pu loger chez une habitante roumaine (une collègue de l’école nous a logés non loin de la frontière avec la Hongrie à Oradéa), afin que nous puissions rentrer en France à cause du Covid-19. Nous avons été super bien accueillis, nos hôtes ont pris soin de nous d’une telle manière que nous nous sentions chez nous, nous ont fait manger des produits locaux.

Cluj-Napoca, un centre étudiant agréable à vivre et pas cher

J’ai loué les 3 premières semaines dans le centre même de Cluj (air bnb) puis avons regardé dans les agences immobilières les logements qui étaient proposés. De là nous avons entrepris des visites de différents biens ce qui nous a permis de trouver un appartement au 7ème étage, vu sur une partie de la ville, ensoleillé constamment pour 720€ (2 lits et un canapé lit). Ce bien était sympathique notamment pour le confinement, nous voyons le soleil chaque jour, avions un grand balcon (20m²), et en bas de l’immeuble une petite parcelle d’herbe pour s’aérer.

Le coût de la vie est beaucoup moins cher qu’ici à Paris. On en avait pour 30€ par semaine tandis qu’ici je fais mes courses pour 60€ environ. Il y a des adresses plutôt onéreuses comme dans toutes les villes, notamment dans celle-là qui est très prisée et chère pour une ville roumaine. Cependant, nous avons réussi à trouver plusieurs bars facilement et boire un cocktail pour 3€. Certains restaurants nous revenaient pour moins de 5€, il fallait juste connaitre les adresses.

Pour les bons plans ou les endroits à connaitre, il vaut mieux nous contacter directement, je serais ouvert et ravi de communiquer sur mon expérience passée. Je conseille aux futurs étudiants de ne pas se prendre la tête, les logements se trouvent facilement une fois sur place (nous avons un contact d’une agence immobilière, un jeune vaillant qui nous a fait énormément de visites d’appartement, que je remercie également pour le temps qu’il a pris pour nous). Si c’était à refaire j’y repartirais dès demain, cette fois-ci, si possible, non confiné…

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Categories: International
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