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Mort numérique : Repos Digital, une start-up ESILV incubée par Station F

Fini le stress de la mort numérique pour les familles des personnes décédées. Repos Digital, une start-up fondée par des anciens ESILV, propose une solution pour gérer le devenir des comptes numériques des défunts.

Une statistique qui fait réfléchir : Facebook compte près de 8 000 inscrits qui décèdent chaque jour. Pour gérer ces traces numériques qui perdurent après la mort des internautes, les familles ont la lourde et délicate tâche d’exercer le droit à la mort numérique de leurs proches après le décès. Après avoir été accompagnée par Devinci Startup, Repos Digital est désormais installée à Station F. Cette start-up créée par 4 alumni ESILV apporte un soutien aux familles pour rechercher et supprimer les données numériques post-mortem.

Repos Digital choisit Station F pour grandir

Il y a des services qui se développent de cette manière mais qui ne sont pas capables d’identifier les comptes d’une personne. C’est une brique technologique qu’on a été capable d’ajouter.

Je m’appelle Kilian Weydert, je suis fondateur de Repos Digital et Visum et je sors de l’ESILV. On a constaté qu’après le décès d’une personne, ses comptes erraient sur internet, ses réseaux sociaux restaient tels quels, ses boîtes mail restaient ouvertes.

L’argent qu’une personne aurait sur les sites de jeux et paris en ligne, sur les néo banques… Tout ça n’est jamais récupéré et donc Repos Digital recherche tous ces comptes et ensuite les clôture.

Le Devinci Startup Day ça a été un véritable tremplin. C’était la première fois pour moi que je pouvais pitcher le projet à énormément de personnes, à un jury d’experts.

J’ai eu la chance de le remporter donc derrière ça a été très vite. J’ai pu être en relation avec le Catalyseur, le Pépite, enfin d’autres acteurs de l’innovation à la Défense.

Aujourd’hui je suis accompagné de deux camarades de l’ESILV et d’un autre ancien pote de l’IUT à  Bayonne là où j’étais. C’est à  la fois un avantage et un inconvénient de travailler avec ses potes.

Pour autant, nous c’est une super aventure, on rigole, on travaille, on aime tous l’entrepreneuriat, on se sent libre, responsable, on peut tenter des choses.

Je suis à Station F depuis sept mois, les six premiers mois, c’était un programme pour tester, valider, hypothéser… Aujourd’hui le but c’est de vraiment scale-up comme on dit, c’est donc l’hypercroissance, le recrutement, le financement.

Bien s’entourer pour entreprendre

Au Pôle Léonard de Vinci, c’est la transversalité ; il y a une école d’ingénieurs, une école de commerce, une école de design, c’est les rencontres, c’est la possibilité de rencontrer un élève qui est plus doué que toi en design, un élève qui est plus doué que toi en business et même d’autres élèves qui sont plus de doués que toi en technique.

En tant qu’entrepreneur, on a besoin de toutes ces casquettes. Personnellement, je fais beaucoup de prospection, de commercial. Pour autant, avant quand il a fallu concevoir un produit après avoir trouvé une solution, j’avais la casquette technique.

Le plus important dans l’entrepreneuriat c’est de bien s’entourer et moi je ne savais pas vers qui me diriger. Le Devinci Startup ça a été mon tout premier partenaire avec qui échanger, ça a été mes toutes premières relations, c’est eux qui m’ont mis en relation avec d’autres étudiants, d’autres partenaires des plus pertinents, c’est eux qui m’ont bien conseillé.

Le meilleur conseil, c’est ENTOUREZ-VOUS.

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