Le Mondial de l’Auto, grand évènement-vitrine de l’innovation auto, a eu lieu du 17 au 23 octobre à Paris Porte de Versailles. L’ESILV et l’association Vinci Eco Drive faisaient partie des entités invitées à livrer leur témoignage sur la grande scène de l’événement.
« Nouveaux défis… Place aux jeunes. » C’est sous cet appel que Capgemini convoquait passionnés de voitures, férus d’innovation automobile et curieux qui souhaitent découvrir les dernières nouveautés à une table ronde intitulée « Nouveaux imaginaires, nouvelles mobilités, nouveaux métiers« . Parmi les intervenants invités à s’exprimer sur la grande scène du Mondial de l’Auto, Clément BARBIER, élève-ingénieur en Modélisation et mécanique numérique et Sunil GOULAMHOUSSEN, majeure Fintech, les deux étudiants de la promo 2024 et membres de l’association Vinci Eco Drive. Une démarche qui s’inscrit dans la continuité des efforts déjà engagés par l’équipe Partenariats de VED pour promouvoir et faire vivre le soutien des entreprises comme Capgemini.
La mobilité du futur, un sujet tendance au Mondial de l’Auto
Accessible financièrement, ouverte à tous, respectueuse de l’environnement… La mobilité de demain impose, dès à présent, de mieux comprendre et anticiper les enjeux de la révolution énergétique, qui passe par des changements dans les usages, entre autres, autonomie et partage du véhicule. C’est dans cet esprit que s’inscrit le cursus ingénieur à l’ESILV, grâce notamment à des enseignements en perpétuelle mutation autour des technologies de transport et des tendances sociales qui font émerger un nouvel écosystème économique.
Modélisation et mécanique numérique, énergie et villes durables, fintech, industrie et robotique… ce sont autant de spécialisations qui permettent d’approfondir les pratiques du numérique responsable et d’innover dans la mobilité, que ce soit à travers la consommation énergétique, l’intelligence artificielle, la robotique, la blockchain…
Les technologies de demain sont déjà là et se dévoilent lors des salons automobile comme le Mondial de l’Auto de Paris, une bonne occasion de se pencher sur les nouvelles manières de consommer et concevoir la mobilité. Rencontre avec Sunil, promo 2024, lors des talks de la Grande Scène du Mondial de l’Auto 2022.
Sunil Goulamhoussen, intervenant dans la table ronde de Capgemini
Les défis et les enjeux de la mobilité abordés sur la Grande Scène
» Cet évènement avait pour but d’éclaircir les pensées de tous sur ce que devient le principe de mobilité et sur ce qu’il sera probablement dans un futur proche. Cette nouvelle édition du salon de l’automobile de Paris reflète en tout point nos réflexions par la présence de nouveaux acteurs de la mobilité. Ces nouveaux acteurs n’offrent plus des biens qui permettent de se déplacer mais plutôt des services à la demande.
C’est donc un changement radical de la mobilité qui s’annonce et qui a déjà commencé, ne serait-ce qu’en regardant le nombre de vélos et trottinettes électriques en libre partage dans les grandes villes.
Au travers de cette intervention sur les nouveaux défis et enjeux de la mobilité, j’ai souhaité montrer que le monde a besoin d’être réinventé dans plusieurs domaines en plus de l’automobile.
C’est d’ailleurs pour cela qu’en tant qu’étudiant ingénieur à l’ESILV, j’ai décidé de m’orienter dans une majeure quelque peu révolutionnaire, la majeure Fintech. Cette majeure me permettra de travailler dans l’univers de la Blockchain pour un monde numérique plus juste et respectueux de chacun.
J’ai aussi voulu évoquer un besoin de se tourner vers de l’écoresponsabilité dans la mobilité notamment via l’amélioration de la performance énergétique de nos véhicules, qu’ils soient thermiques ou électriques. En effet un constat qui peut être fait aujourd’hui est que nos voitures sont de plus en plus lourdes et que malgré des normes sécuritaires de plus en plus exigeantes, elles pourraient être plus légères dans certains cas.
Je pense par exemple aux véhicules utilisant la technologie hybride rechargeable ou bien aux véhicules électriques avec de très lourdes batteries.
Le cursus ingénieur, une chance pour faire du numérique un outil au service de tous
La mobilité de demain s’inscrit dans une ère du numérique qui est indéniable. Déjà aujourd’hui, nos moyens de transports sont de plus en plus connectés, que ce soit au niveau des trains, des voitures ou même des vélos et trottinettes électriques. C’est en ce sens que le cursus ingénieur tourné vers le numérique proposé par l’ESILV apporte un complément dans cette perception de la mobilité du futur. Comme je l’ai évoqué plus haut, demain nous aurons besoin de nouvelles infrastructures technologiques permettant de transformer la mobilité que l’on connaît aujourd’hui.
Ces infrastructures auront besoin de compétences en ingénierie mécanique, en cybersécurité, en gestion de données, en télécommunication, en intelligence artificielle, etc. Ce sont toutes des compétences développées à l’école au sein des différentes majeures.
Au-delà des compétences techniques assimilées, nous apprenons aussi à développer et alimenter notre créativité au travers des Soft Skills auxquels l’école accorde beaucoup d’importance.
Vinci Eco Drive, l’association pour pratiquer la mobilité écoresponsable
VED (Vinci Eco Drive), c’est une grande association de passionnés dans laquelle je suis très heureux de faire partie depuis plus de deux ans maintenant. C’est une association qui, à travers ses projets innovants et 100% électriques, nous force à avoir un regard sur la mobilité écoresponsable de demain.
Le premier projet, le Prototype d’Efficience a pour objectif de parcourir la plus longue distance possible avec un minimum d’énergie. Dans ce projet, les équipes se surpassent pour réduire au maximum la masse de la voiture et la rendre la plus aérodynamique possible. Notre record de distance parcourue avec l’équivalent d’un litre d’essence établi en 2019 est de 3 731 km/L !
Ce même besoin d’allègement évoqué pour le Prototype d’Efficience afin de réduire sa consommation est aussi utilisé par notre deuxième projet, la Formula Student. Ce projet nécessite aussi des études sur les matériaux à utiliser afin d’être les plus légers mais c’est cette fois-ci au bénéfice de la performance.
Grâce à VED, j’en ai ainsi conclu que la légèreté est un point très important à prendre en compte dans la conception d’infrastructure de mobilité pour accroître leur efficience et leur performance par la même occasion. Au sein de VED, j’ai donc appris que ce qui est un challenge pour nous dans l’association à travers les différentes compétitions sera un challenge pour tout l’écosystème de la mobilité dans le monde de demain. »
Le replay des talks des élèves-ingénieurs ESILV lors de Mondial de l’Auto