Malgré une 2020 morose sur le fond de la crise sanitaire et du ralentissement économique engendré par les mesures de confinement, les entreprises du numérique continuent leur croissance en 2021.
Les recrutements dans le secteur IT repartent à la hausse avec de nouvelles tensions en matière d’emploi. Plus que jamais d’actualité, certaines compétences comme la transversalité ou les soft skills, font recette dans l’écosystème ESN. Pour évoquer les nouvelles tendances et besoins du secteur, une table ronde réunissait 7 experts du numérique. Parmi les invités de cet événement en ligne, on comptait Walter PERETTI, responsable de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité à l’ESILV.
« Le channel IT, en quête de compétences et de nouveaux talents »
Sur le thème « Le channel IT, en quête de compétences et de nouveaux talents », le webinaire organisé par IDC et IT Partners’Up associait plusieurs intervenants :
- Emmanuel Stanislas, directeur général du cabinet de recrutement Clémentine, spécialisé dans les métiers du digital, de l’IT et du web
- Loïc Mignotte, CEO du groupe Activium-ID et président de la Fédération EBEN, entreprises du Bureau et du Numérique
- Yazid Chir, président bénévole, co-fondateur du dispositif « Nos quartiers ont du talent«
- Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique
- Christine Hennion, présidente de « Femme numérique«
- Walter Peretti, enseignant à l’ESILV, responsable de la majeure IoS, coordinateur des projets d’innovation industrielle
- Jean-Patrice Glafkides, responsable projets innovations pédagogiques, IA et transformation digitale, Paris-Dauphine
Au programme de la table ronde :
- Vision IDC : » Les grands chantiers de l’innovation, quels déficits de compétences techniques ? «
- Interview : » De quels talents se doter pour piloter la transformation numérique et réinventer son modèle
- Débat : Recrutement externe, formation, coopération écoles/universités… quels leviers actionner ?
- Prospective : » Impact de l’IA sur les compétences et les métiers «
Le « pari » gagné du Pôle Léonard de Vinci : transversalité & soft skills
Les mutations des métiers du numérique engendrées par la transformation digitale demandent des profils transversaux, qui sauront associer expertise technique et compétences relationnelles. Transversalité et soft skills sont aussi les points d’orgue de la pédagogie de l’ESILV, école d’ingénieurs généraliste tournée vers le numérique, les nouvelles technologies, l’hybridation et l’innovation.
Invité à intervenir lors du débat autour de la coopération entreprises/écoles, Walter Peretti a évoqué ces méthodes qu’il appelle « le pari du Pôle ».
« La transversalité, c’est un pari associé au tissage des soft skills qui animent les trois écoles sur des challenges communs, comme les hackathons organisés lors des semaines transverses. »
Un « pari » apprécié par les autres intervenants, qui ont souligné, entre autres, la nécéssité des écoles à former non seulement des ingénieurs qui sauront répondre aux besoins techniques des entreprises, mais aussi et avant tout des employés avec des qualités qui fassent echo aux valeurs prônées par les entreprises dans l’air du temps : innovation, respect de la nature et de l’homme, égalité et inclusion …
Éthique, impact positif pour la planète, RSE… Pour les futurs ingénieurs ESILV, ce sont désormais des prérequis pour s’embarquer dans de nouvelles aventures professionnelles.
« J’ai évoqué le cas d’une équipe de PI2 qui a refusé de poursuivre son projet après avoir rencontré pour la première fois l’entreprise partenaire, parce que le sujet proposé s’est avéré aller contre leurs valeurs. Ils ont donc changé de sujet. C’est bien la première fois que cela nous arrive, mais nous sentons bien monter l’exigence éthique chez les étudiants », a expliqué Walter Peretti.
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