La France, premier marché européen de l’assurance, compte plus de 300 000 emplois liés à l’assurance. Avec plus de 12 000 embauches annoncées pour 2021, le secteur ne cesse de croître et de recruter. Interviewé par le Monde des Grandes Ecoles et Universités pour le numéro « La Gueule de l’emploi » 2021, Laurent Imbert fait le point sur le métier d’actuaire.
Enseignant et actuaire qualifié, Laurent Imbert est le responsable de la majeure Actuariat, accessible dans le cadre du cycle ingénieur à l’ESILV. Les élèves-ingénieurs ont la possibilité de poursuivre leur master Actuariat par 4 doubles-diplômes, avec l’ISUP, l’Université Paris Dauphine, EURIA et le DUAS.
L’objectif de la majeure Actuariat est de former des ingénieurs actuaires maitrisant les techniques actuarielles, l’analyse des données, la data science et la modélisation des risques. Les diplômés sont très recherchés par les entreprises de l’assurance, de la finance, du consulting et de l’audit.
Ces secteurs sont en plein transformation avec des changements réglementaires, prudentiels et comptables importants. Point sur la croissance du marché de l’assurance et l’importance du métier d’actuaire dans le numéro « La gueule de l’emploi« , édité par le Monde des grandes écoles et universités.
L’actuariat, un métier rémunérateur dans le secteur croissant de l’assurance
« Les polémiques qui ont pu naître lors de la crise Covid ne doivent pas occulter le rôle sociétal de l’assurance en France », assure Laurent Imbert interviewé dans le cadre d’un dossier dédié au recrutement dans le secteur de l’assurance et des mutuelles en France.
Au-delà de sa fonction réparatrice et indemnisatrice des sinistres, l’assurance revêt aussi une fonction d’amortisseur des crises grâce à des placements sur des branches longues. Elle joue également un rôle de prévention important, notamment en termes de risques industriels, climatiques ou de santé. »
L’actuaire est dans le BtoB, jamais le BtoC. Il travaille sur les mêmes modèles qu’un financier mais avec un vrai supplément d’âme. En lien étroit avec l’économie réelle, il voit et comprend ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Sans compter que c’est un métier qui ne connait pas le chômage et qui compte parmi les plus rémunérateurs ! » insiste Laurent Imbert.
Découvrir la majeure Actuariat à l’ESILV
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