Passionné par le monde de l’automobile et la technologie des véhicules autonomes, Maxime, promo 2024, réalise son alternance au sein de Stellantis, entreprise partenaire de l’ESILV.
Entre l’ESILV et Stellantis, c’est une histoire qui dure depuis plusieurs années. En 2021, le groupe parrain de la promotion 2023 accueille de nouveaux arrivants ESILV en apprentissage, stage ou emploi en ingénierie automobile. Étudiant de la majeure Modélisation et mécanique numérique en alternance, Maxime, promo 2024, a été recruté en tant qu’apprenti ingénieur numérique véhicule chez Stellantis. Focus sur sa mission au cœur de l‘innovation automobile.
L’ESILV, un choix ambitieux pour un avenir dans l’industrie automobile
Je suis titulaire d’un bac S spé mathématiques que j’ai obtenu au lycée Blanche de Castille au Chesnay (78150). J’ai passé le concours d’admission AVENIR BAC dans les écoles d’ingénieur postbac et l’ESILV était mon premier choix pour deux raisons :
L’école était bien classée dans les écoles postbac mais surtout elle montrait une volonté de grimper dans les classements dans les années à venir.
Ensuite l’école est très accessible en transports que ce soit par le train, le RER, métro ou bus.
Pour trouver une alternance ce n’est pas facile et il faut s’accrocher. Il faut postuler sans cesse et ne pas craindre le refus. Personnellement, j’ai postulé à beaucoup d’offres (LinkedIn, JobTeaser…) Sans grand succès. J’ai ensuite vu sur le portail étudiant de l’école les entreprises partenaires de l’ESILV dont Stellantis faisait partie.
Étant passionné d’automobile, je n’ai pas hésité à aller voir leurs offres d’emploi et j’ai postulé à celles qui m’intéressaient. J’ai obtenu un entretien avec mon actuel tuteur qui s’est déroulé en visioconférence (COVID oblige).
Durant mon entretien j’ai essayé de retransmettre ma passion pour l’automobile. La motivation est d’autant plus grande quand l’on parle d’un sujet qui nous tiens à cœur.
En effet l’automobile est au cœur de ma vie, de mon plus jeune âge jusqu’à l’association étudiante que j’ai intégré en début de deuxième année, Vinci Racing Team. J’y ai d’ailleurs effectué un an de karting en FFSU (Sport Universitaire).
Après quelques semaines j’ai été recontacté par l’entreprise qui m’a donné une réponse positive et le processus de recrutement s’est lancé. J’ai donc intégré Stellantis en tant qu’« apprenti ingénieur numérique véhicule ».
Simulation de conduite, ADAS, véhicule autonome …
Je travaille dans une entité de support en charge de développer les méthodologies et les outils de simulation numérique utilisés par les concepteurs pour développer les véhicules du groupe. Mon travail porte sur la simulation du comportement dynamique d’un véhicule dans son environnement routier, en interaction avec les autres véhicules, afin de tester des ADAS (aides à la conduite comme ACC, régulateur de vitesse adaptatif ou AEB, système de freinage d’urgence) ou un véhicule autonome.
Il s’agit de développer autour de la plateforme de simulation CARMAKER (logiciel), des modèles de référence, une méthodologie d’usage et des scripts d’automatisation pour évaluer la performance de ces aides à la conduite.
Le travail ne porte pas sur la conception de ces ADAS mais sur le développement des simulations permettant de le tester sans avoir recours à un prototype physique. Il s’agit de contribuer au développement d’un véhicule prototype virtuel.
Le sujet du véhicule autonome est un sujet complexe. Il faut savoir que ce dernier est soumis à beaucoup de lois et de contraintes qu’il doit respecter notamment en termes de sécurité. En pratique, le véhicule autonome utilise un code spécifique dédié, il est inspiré de celui des fonctions ADAS.
Le code d’un véhicule autonome va se découper en code pour la perception (pour chaque capteur), pour la fusion (fusionner les informations de tous les capteurs) et pour l’interprétation (construire une vision conceptuelle de la situation, définition de trajectoire et décision, action).
Afin de pouvoir valider la sécurité d’un véhicule autonome il faut des millions d’heures de roulage pour s’assurer que le modèle est sûr, et c’est notamment ici qu’intervient la simulation. On peut alors simuler ces millions d’heure de roulage et créer une multitude de scénarios différents souvent complexes à réaliser avec des prototypes réels.
La simulation apporte plus de liberté dans les tests ce qui à mon avis n’est que bénéfique pour le développement de n’importe quel véhicule pour pouvoir les rendre de plus en plus sûrs. Ces technologies sont fascinantes de par leurs performances et leur réalisme.
L’alternance en entreprise, une expérience humaine et formatrice
La vie en entreprise est bien différente de celle en école. Il faut être beaucoup plus autonome et s’autoformer au quotidien.
Travailler en open-space a aussi été une nouvelle expérience qui permet d’être en contact avec des ingénieurs toute la journée. On répond tout le temps à mes questions.
Les journées en entreprise sont très enrichissantes. Le fait d’être considéré comme un salarié est également une grande différence avec l’école, un alternant à des objectifs à remplir, ce qui est très stimulant.
Les conseils que je pourrais donner sont qu’il faut s’accrocher, être motivé dans les recherches car les places en entreprises sont rares. Mais il ne faut jamais baisser les bras.
L’alternance, c’est une intégration dans le monde professionnel qui permet d’acquérir de l’expérience qui ne peut être que bénéfique pour nos futures carrières.
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