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Maxime, promo 2023, un semestre Erasmus en Bulgarie

Échanges académiques, doubles-diplômes en école d’ingénieurs… L’ESILV développe des partenariats avec plus de 100 établissements dans 43 pays. Dès la 3e année, les élèves-ingénieurs ont la possibilité d’effectuer un semestre d’échange ou un stage à l’étranger.

La mobilité internationale des étudiants ESILV se poursuit. Retour sur l’expérience de Maxime, promo 2023, parti étudier à Varna, en Bulgarie, en 2020.

Une école généraliste au coeur du numérique

Très intéressé par les sciences, j’ai choisi l’ESILV car c’est une école généraliste mais tout de même assez orientée vers le numérique, le domaine de notre siècle. Je ne me suis pas encore fixé sur la spécialisation que je voudraischoisir mais pour le moment, je souhaiterais me spécialiser en intelligence artificielle.

Pendant mon temps libre, j’aime faire du sport : en particulier l’aviron que je pratique en compétition depuis 6 ans, et lacourse à pied. Je pratique le piano depuis mon enfance et j’apprends à jouer du ukulélé depuis mon semestre d’étude à Varna!

J’adore voyager, découvrir de nouvelles personnes et cultures différentes. Avant mon départ, j’étais motivé pour partir étudier à l’étranger car j’avais pour objectifs de perfectionner mon anglais jusqu’à être au moins fluent, m’ouvrirl’esprit et vivre quelques mois loin de mes habitudes.

Le « plan B » de la mobilité internationale en école d’ingénieurs

Initialement, parmi les destinations proposées par l’ESILV, je devais partir étudier en Australie, à Newcastle. Mais avec la pandémie de la Covid-19, les frontières de l’Australie ont fermé (elles le sont encore aujourd’hui) et l’échange était devenu impossible. Comme les autres élèves de l’ESILV qui ont vu leur destination annulée, l’ESILV m’a proposé un plan B : pour moi ce fût la Bulgarie, un pays certes d’apparences plus modeste et moins impressionnant que l’Australie mais j’étais finalement tout aussi motivé pour partir étudier là-bas car ce séjour en Bulgarie s’annonçait remplir tous mes objectifs cités au paragraphe précédent.

Quelle chance j’ai eu d’avoir pu partir étudier à l’étranger en cette année 2020 ! La Bulgarie est un pays qui jusqu’à l’automne 2020 était peu touché par la pandémie. J’ai étudié dans l’université partenaire : Varna University of Management (VUM). C’est une école qui a été créée en 1996 et qui propose des programmes dans plusieurs domaines, principalement le commerce, marketing, technologies de l’information, tourisme et arts culinaires. Elle possède 2campus : Varna (le principal) et Dobrich. En tant qu’Erasmus, nous étudions uniquement au campus de Varna.

Le campus est un bâtiment récent et en bon état, il est situé à 10-15 minutes à pied du centre de Varna. Pour comparer,le bâtiment est un peu plus grand que le bâtiment L du PULV à La Défense. Il possède du 5ème au 7ème étage desdortoirs.

Il n’y a pas vraiment d’associations étudiantes mais en revanche il y a un Student Experience Department où un StudentExperience Expert y travaille à temps pleins et organise des évènements (pas beaucoup pour nous cette année à causedu Covid). Grâce à lui, nous avons pu notamment participer aux 10 ou 21 km du marathon de Varna sous les couleurs deVUM, un super évènement qui a eu lieu dans le grand beach parc de Varna et dans le centre. Les plus grands évènements auxquels j’ai participé étaient plutôt organisés par des communautés Erasmus et réseaux ESN de Bulgarie.

Des cours adaptés, en anglais

Tous les cours sont en anglais. J’ai suivi 5 cours :

  • Principles of Programming (C#)
  • Computer Architectures and Operating Systems
  • Economics
  • Data Structures and Algorithms (C#)
  • Mathematics for Software engineering

Ce sont tous des cours de 1ère année de Bachelor. Tous sont du programme Software Engineering (SE) sauf Economicsqui est du programme International Business Management (IBM), un cours que j’ai pu suivre en corrélation avec mondouble diplôme EMLV. Étant en A3 à l’ESILV, le niveau de ces cours est plutôt facile car il y a beaucoup de déjà-vu. La difficulté était plutôt de s’adapter à des cours en anglais et à des approches différentes.

Les cours sont par blocs de 3h et ont lieu tous les soirs de 18h à 21h (sauf Economics : 4h30 de cours qui ont lieu le mercredimatin). Je n’ai fait aucun travail de groupe pendant mon semestre.

Environ une trentaine d’élèves par cours, les cours ont plutôt la forme d’un cours magistral pendant les 2/3 du cours,puis le dernier tiers est sous forme de TD. Les professeurs sont très à l’écoute, disponibles et répondent aux questions. À raison de 16h30 de cours par semaine, le travail personnel n’est pas plus surmené et un travail approfondi peut bienêtre réalisé dans chaque matière avec au total 10h de travail personnel par semaine. Le rythme de travail scolaire estbien moins intense qu’à l’ESILV en 2ème année.

Les modalités d’examens sont très semblables à l’ESILV : 2 contrôles continus qui se déroulent en classe, et unexamen qui vaut 50% à la fin du semestre, en janvier.

Vivre son éxperience Erasmus malgré la crise

Nous avons reçu un très bon accueil sur place : le jour de la rentrée, il y a eu une cérémonie d’ouverture avec les directeurs qui nous ont introduit VUM ainsi que des témoignages de diplômés. Pour finir, il y a eu un show de dance bulgare, c’était sympa !

Cérémonie d’ouverture du semestre à VUM – dances typiques bulgares

Les coordinateurs se sont montrés très disponibles avec nous pendant le semestre et nous ont très bien accompagnés,notamment pour les démarches d’enregistrement au « migration office » de Varna.

Les étudiants internationaux que j’ai rencontrés venaient plus d’autres universités de Varna (Université of Economics) que de VUM. Comme précisé dans la question plus haut sur les associations étudiantes, un Student Experience Expert organise quelques événements. Quelques liens avec des étudiants locaux mais en majorité avec d’autres étudiants internationaux.

Pour ma part, dans l’optique de rencontrer des étudiants d’autres nationalités, j’avais publié des annonces sur desgroupes Facebook pour faire une collocation internationale. Je suis rentré en contact avec 2 Espagnols qui allaientétudier à Technical University et un italien qui allait aussi étudier à VUM. Nous nous sommes ainsi mis en collocationpour les 4 mois et nous nous entendons très bien ! Vivant la même aventure, nous participons aux mêmes sorties et voyages Erasmus.

Plage de Varna

Je dirais même que j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir voyager avec le contexte Covid ! J’ai visité quelques lieux de la Bulgarie qui sont à faire : Sofia, Monastère de Rila, Seven Rila Lakes (à faire entre mai etoctobre, pas l’hiver sauf si vous êtes bien équipés), Bansko, Roussé et Istanbul ! Je prévois d’ici la fin de mon séjour devisiter également Plovdiv, Veliko Tarnovo et éventuellement Bucarest (dépendra des frontières).

Bulgarie, une suprenante découverte

J’ai réalisé certains de ces voyages avec le réseau ESN de Bulgarie : https://www.facebook.com/EsnVarna/ qui crée un groupe FB privé pour chaque année Erasmus.

La Bulgarie est généralement un pays que l’on connaît mal en tant qu’Occidentaux, en s’y faisant plutôt une mauvaise image. Avant mon séjour, j’avais vu que c’était le pays le plus pauvre et corrompu de l’Union Européenne mais je ne m’attendais pas non plus à ce que ce soit un pays sous-développé. Je me doutais bien que ce pays possédait forcément des trésors culturels et des richesses sous d’autres formes qu’économique. Je pensais aussi qu’il faisait froid là-bas et que l’hiver allait être rude !

Cathédrale de Varna

Varna, la ville où j’étais, est un endroit privilégié de la Bulgarie car elle a pu bénéficier de la côte de la mer Noire. En voyageant au cœur du pays, j’ai pu me rendre compte d’autres endroits effectivement plus pauvres où l’on se sent projeté parfois 30 ans en arrière et où l’on vit un peu « à l’ancienne ». Mais j’ai surtout découvert un pays qui a un riche héritage historique puisque c’est l’une des premières civilisations qui a connu de nombreux peuples jusqu’à nos jours. Quant à son climat, le froid n’est arrivé qu’en novembre et l’hiver à Varna n’était pas spécialement plus frais qu’en France.

Bien que ce soit un pays moins développé que la France, cela en reste un, et mon image après mon séjour n’en est que meilleure car j’ai adoré le découvrir et il y a des lieux vraiment magnifiques!

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Categories: International
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