Diplômé de la promo 2014, de la majeure Informatique, Big Data et Objets Connectés, Marc-Emmanuel Perrin entre aujourd’hui dans sa 2e année de thèse au sein de l’Université Paris Sud, Telecom Paristech et l’INRIA Saclay.
J’ai intégré l’ESILV à la rentrée 2008. Durant mes études j’ai eu l’occasion de faire un stage ouvrier dans ce qui est aujourd’hui le département Informatique, Big Data & Objets Connectés, qui s’appelait encore GI à l’époque. En 4ème année, j’ai effectué un stage de 6 mois dans une petite entreprise de prestation, Mobile Tech People, qui m’a permis aussi bien de développer mes compétences de R&D que d’acquérir des compétences techniques en développement mobile.
Entre la 4ème et la 5ème année, j’ai eu l’opportunité de travailler comme ingénieur de recherche pour l’Université François Rabelais de Tours, sur le projet de recherche Imagitour, un projet de promotion du tourisme en région centre, attaché au département Informatique sous la responsabilité de Jérôme Da Rugna et Gaël Chareyron : cette expérience autour du Big Data et du Tourisme a définitivement eu un impact sur la suite de mon parcours professionnel.
En 5ème année, j’ai effectué mon stage de fin d’études chez Thales Communication & Sécurité dans le laboratoire interne MultiMediaProcessing en traitement du signal. J’y ai effectué des travaux concernant le chiffrement de flux vidéo en temps réel qui ont débouché sur une publication à la prestigieuse « international conference on image processing » du comité IEEE.
Ces expériences m’ont mené, à l’issue de mon diplôme, à postuler pour une thèse co-dirigée par le Laboratoire de Traitement et de Communication de l’Information (UMR 5141 du CNRS – Telecom-Paristech), le Pôle Commun de Recherches en Informatique, l’Université Paris Sud et l’INRIA Saclay. Je suis actuellement dans ma 2ème année de thèse tout en enseignant en cycle ingénieur et master spécialisé au sein de Télécom-Paristech.
J’ai un BAC S spécialité Physique Chimie. J’ai, très honnêtement, choisi l’ESILV un peu par hasard. L’habilitation à délivrer le diplôme d’ingénieur de la CTI était encore récente. Le frère d’un ami y avait fait ses études, et sa réputation était en train de s’établir.
Le premier avantage de l’ESILV était pour moi la localisation géographique. L’école bénéficie énormément de sa localisation au centre de l’un des quartiers d’affaires majeurs en Europe. Ensuite, je dirais que ce qui a fait mon attachement à l’école est aussi dû aux gens que j’y ai rencontrés, notamment dans le corps professoral. Jérôme, Gaël, Thomas et Bérengère ont été pour beaucoup dans ma spécialisation en Informatique et Sciences du Numérique (ex-IBO) ainsi que sur mon entrée dans le monde de la recherche académique.
L’ESILV est une école à taille humaine avec des enseignants disponibles et soucieux de la réussite de leurs étudiants. Je pense que ma vision de l’école n’a que peu évolué, ce qui est bien. Je garde un attachement à cette école, où je passe voir d’anciens professeurs ou d’anciens collègues assez fréquemment pour des discussions aussi bien informelles que sur des sujets de recherche. De mon point de vue, je pense que l’intégration d’écoles différentes au même endroit est une excellente chose. Pour moi, le Pôle Léonard de Vinci reste une valeur sûre pour les entreprises tout en augmentant graduellement sa visibilité sur le plan national.
Quand j’ai postulé pour faire un doctorat, je pensais que je ne serais jamais pris, ne venant pas d’une école perçue comme prestigieuse (l’X, centrale etc). Je rougissais un peu quand on me demandait quelle école j’avais faite, et je pensais que tout ces candidats venant des écoles les plus connues en France me passeraient devant. Pourtant j’ai été recruté parce que nos formations vont plus loin que des connaissances académiques et qu’à l’ESILV tous les professeurs que j’ai pu avoir nous ont poussés pour développer nos compétences et notre curiosité. L’ESILV fait maintenant partie des registres des écoles doctorales (quand je me suis inscrit en thèse, elle n’y figurait pas !). Lors de la remise des diplômes je me suis senti fier que Jérôme Da Rugna mentionne qu’un étudiant faisait une thèse, parce que cela montre qu’il faut s’accrocher et que l’ESILV peut aussi être la porte d’entrée du monde de la recherche académique.
Je n’ai pas eu la chance de partir à l’étranger durant mon cursus ESILV, mais je pense néanmoins que l’international est primordial : je travaille exclusivement en anglais, publie en anglais et participe à des projets internationaux et me rend souvent a l’étranger pour échanger sur des projets de recherche avec des collègues travaillant dans d’autres laboratoires. Il est nécessaire d’être préparé pour cela, et je pense que le meilleur moment pour le faire est pendant les études de master.
De mon expérience, j’ai trop longtemps pensé que l’ESILV était une petite école, qui arrivait timidement à la hauteur des autres écoles d’ingénieurs. Le fait est que même si, de fait, elle ne forme pas à tout, les formations dispensées sont à la hauteur des plus grandes. Je pensais ne pas pouvoir faire un doctorat en sortant de l’ESILV, pourtant j’en fais un aujourd’hui ce qui montre que l’école offre un nombre de débouchés très large et qu’elle joue dans la même cour que les autres!
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