Pour sa dernière année du cycle ingénieur, Madalina Nicolae, promo 2021, a choisi d’intégrer le programme Innovation, Research and Manufacturing (IRM) au sein du centre transdisciplinaire De Vinci Innovation Center.
En tant que future ingénieure, Madalina, étudiante de la majeure Informatique, objets connectés et sécurité, aspire à devenir une « changemaker ». Son désir de participer aux changements du monde l’inspire dans ses projets ingénieur. Mêler data science, interfaces homme-machine, matières souples et actives pour proposer de nouvelles façons d’agir et de s’exprimer, c’est possible, grâce au programme Innovation, Research and Manufacturing au sein du De Vinci Innovation Center. Témoignage.
L’ESILV : le juste équilibre entre projets, vie associative, soft skills
Je suis arrivée en France il y a maintenant 8 ans. Alors qu’en Roumanie j’avais choisi une filière plutôt littéraire pour le lycée, en arrivant ici, ça a été le changement à 180° : filière S – SVT spécialité mathématiques.
En terminale, au mois d’avril j’étais encore perdue et indécise : école de commerce ou école d’ingénieur, classe préparatoire classique ou intégrée ? Et je me suis posé deux questions :
Qu’est-ce qui suscite mon intérêt au quotidien (la technologie et l’innovation technologique) ? Dans quel milieu est-ce que j’ai envie de vivre mes études (un environnement qui équilibre apprentissage et développement personnel) ?
Le jour de clôture des listes d’APB, j’ai découvert l’ESILV, une école orientée numérique qui offrait le plus grand nombre de spécialités. Dans ce cadre, ingénieurs, managers et designers construisent ensemble des projets académiques ou associatifs, et le développement personnel est aussi important que celui des compétences.
À la fin de ma première année en cycle ingénieur, après des projets nombreux et variés, et deux ans dans les bureaux d’associations étudiantes, je me suis rendu compte que j’étais encore un peu frustrée : je ne participais pas au point que je souhaitais aux changements dont notre monde a besoin. Et apprendre plus que ce que l’on nous enseigne était la meilleure solution.
Essayer de changer quelque chose en comprenant son passé et ses possibilités à venir est, pour moi, la chose la plus responsable que l’on puisse faire. C’est à ce moment que j’ai connu Clément Duhart, directeur du De Vinci Innovation Center (DVIC) : le centre d’expertise transdisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci.
Le programme IRM n’existait pas encore. Après une discussion avec celui-ci, sa vision sur le monde de la recherche et de l’éducation, ainsi que sa volonté de proposer un tel programme m’ont convaincu de rejoindre le DVIC. C’était exactement le milieu que je cherchais pour la suite de mes études.
Innovation, Research and Manufacturing, un mixe de design, technologies et business
Le programme “Innovation, Research and Manufacturing” est un cursus à plein temps sur deux ans formant à la gestion et aux transferts technologiques entre la recherche académique, l’innovation et l’industrialisation.
Cette formation se compose d’un ensemble d’enseignements de base en sciences, technologies, design et management mis en application dans différents types de projets transdisciplinaires.
Le programme est accessible aux étudiants de l’ESILV ainsi que de l’IIM. Nous sommes libres de choisir les technologies sur lesquelles nous souhaitons travailler : IA, soft robotics, swarm robotics, virtual & augmented reality, e-textile, soft materials etc.
Le nombre de projets et leur diversité ne tient qu’à notre envie d’apprendre – les compétences des étudiants ne sont pas un obstacle ; elles s’étendent en fonction des besoins du projet, et sont toujours complétées par celle des autres.
En intégrant le programme je m’intéressais au e-textile et aux projets déjà en cours. Jusqu’au mois de décembre 2019 où s’est tenu le workshop de Artem Dementyev, membre récemment diplômé du MIT MediaLab, sur la micro-électronique.
Les projets ingénieur en parcours IRM, un « cadre idéal pour les makers »
J’ai alors commencé à m’intéresser davantage aux circuits flexibles, aux interfaces homme-machine et à la dissimulation technologique. Nous vivons dans une société ou la technologie est omniprésente et pourtant, la seule façon d’interagir avec est à travers des écrans ou généralement des boutons, en utilisant moins de 5% de notre surface corporelle.
À l’aide de mes camarades, j’ai réussi à développer un nouveau processus de prototypage rapide de cartes électroniques flexibles, afin de tester plus rapidement et à moindre coût les projets ayant besoin de cette technologie. Dans nos vêtements ou directement sur la peau, ce type de carte peut devenir une seconde peau rendant l’interaction avec la technologie quasiment invisible et plus naturelle.
Cette année j’ai envie de développer mes compétences en IA et d’intégrer ma plus grande passion – l’art – à mon projet annuel : ce projet consiste donc en une nouvelle plateforme d’art visuel combinant l’électronique, la peinture sur toile et l’intelligence artificielle.
Personnellement je pense que le programme IRM constitue le cadre idéal pour tous les makers, grâce à la grande liberté de développement qu’il offre dans un cadre d’ordinaire très académique.
J’aimerais effectuer mon stage de fin d’études dans un laboratoire d’innovation ou un centre de R&D à l’étranger, idéalement en Asie. Après diplomation je pense que je ferai une thèse liée aux interfaces homme-machine, ou bien je postulerai pour un master dans une université étrangère.
Écrivez-nous à dvic@devinci.fr, ou venez directement nous voir au Learning Center et posez-nous toutes vos questions. On accueillera toujours les visiteurs à bras ouverts, dans la limite des contraintes sanitaires du Covid-19.
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