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L’urgence climatique : trois initiatives d’ingénieurs ESILV

L’urgence climatique interpelle les ingénieurs, qui allient compétences téchniques et personnelles et lutte pour l’environnement. Au Pôle Léonard de Vinci, comme en dehors de l’école, les activités associatives se multiplient et les exemples dont il est possible de s’inspirer aussi. Zoom sur trois initiatives des élèves-ingénieurs de l’ESILV, anciens et actuels.

Lucie, Lucas et Anthony, tous issus de l’ESILV, proviennent de promotions et spécialisations différentes, mais ce qu’ils ont en commun, c’est l’engagement pour l’environnement et l’écologie.

Lucie Chhieng, promo 2021, bénevole à Alternatiba ANV Cop21

Lucie Chhieng, en 4ème année à l’ESILV, majeure Informatique, objets connectés et sécurité, est co-fondatrice de l’association Devinci Durable, mais elle est connue également pour son engagement extra-école.

En tant que bénévole à Alternatiba – ANV COP21, un mouvement citoyen qui vise à faire émerger un mouvement citoyen de masse pour relever le défi climatique, Lucie rêve d’un monde juste et écologique. Le mouvement propose plusieurs modes d’actions dont les villages Alternatiba et les célèbres « Marche pour le Climat ».

Lucie manifeste pour le climat

« Il était important pour moi de rejoindre le mouvement car agir permet de se soulager quant aux problèmes écologiques et environnementaux que nous rencontrons et allons rencontrer dans un futur proche. Être bénévole dans le mouvement signifie d’utiliser notre motivation, nos compétences et notre ouverture d’esprit aux différentes taches à effectuer avant, pendant et après les actions. Chaque jour est une nouvelle occasion d’apprendre des nouvelles alternatives. » (Lucie Chhieng, promo 2021, bénévole à Alternitaba-ANV Cop21)

Grâce à son implication dans le cadre du réseau, Lucie a appris de nouvelles compétences, comme la sérigraphie des t-shirts de seconde main. En contrepartie, elle offre son aide pour optimiser les outils numériques au service de la lutte pour l’environnement.

Lucie en train de sérigraphier des t-shirts écologiques

Lucas Witvoet, promo 2022, co-fondateur de 0 Mégot

En octobre dernier, avec son frère et une amie, Lucas, en 3ème année à l’ESILV, traversait le détroit de Gibraltar à la nage pour sensibiliser à la pollution des micro plastiques dans les océans.

Lucas Witvoet et son frère, Matthieu

« Suite à cette expérience, nous nous sommes posés la question de trouver un défi qui ait encore plus d’impact, et qui nous permette d’aller encore plus loin dans nos retranchements physiques et personnels. Un mois plus tard Matthieu nous propose un nouveau défi : descendre la Seine à la nage. Avec la volonté de faire de ce projet une campagne de sensibilisation sur les déchets, nous avons sélectionné le 1er déchet présent dans les océans : le mégot. C’est ainsi qu’on a crée l’association 0 Mégot. » (Lucas Witvoet, promo 2022, co-fondateur de 0 Mégot)

Maintenant, le défi est plus important encore: nager de Paris jusqu’à la mer pour sensibiliser à la pollution des cigarettes.

Le défi de la traversée à la nage de la Seine jusqu’à la mer

« L’objectif est de retracer à la nage le trajet symbolique d’un mégot jeté dans les rues de Paris qui va descendre la Seine jusqu’au Havre avant de finir dans l’océan. C’est donc en juin 2021 que nous nous élancerons, à quelques kilomètres du campus pour nager tous les 3 en relais, les 360km qui séparent Paris du Havre. Avec les associations partenaires et bénévoles, nous en profiterons, sur terre, pour collecter 1 million de mégot durant les 8 jours de la traversée. » (Lucas Witvoet, promo 2022, co-fondateur de 0 Mégot)

Adepte de la « diplomatie du bonnet de bain », Lucas e propose d’utiliser la force de leur aventure pour « promouvoir des comportements plus vertueux ».

« En France chaque minute c’est 40000 mégots qui sont jetés par terre. Je pense qu’il faut remettre en question cette pollution et montrer aux Français l’importance de ne pas jeter son mégot dans la nature. Aussi j’ai toujours aimé nager, dans l’eau mon regard et mon esprit se perd dans le bleu des profondeurs, je glisse à la recherche de moi même.A travers un ce défi, j’espère aller chercher mes limites et me découvrir dans les moments les plus critiques, aller chercher une force insoupçonnée pour continuer à avancer. »

Anthony Bancarel, promo 2019, membre de Green Donut

Diplôme d’ingénieur en poche, Anthony, promo 2019, issu de la majeure Energie et villes durables, a souhaité mettre son engouement pour le climat au service de l’économie intégrée, circulaire et régénérative. C’est au sein de l’association Green Donut, que cet ancien ESILV participe à l’organisation de nombreuses fresques du climat et d’autre activités co-créées avec l’association Devinci Durable.

Participation au World Clean Up Day

« Je suis tout d’abord animateur de la fresque du climat. Avec Green Donut nous avons créé la fresque des déchets, j’ai participé à sa création et j’en suis également animateur. Nous travaillons aussi sur la création d’un jeu, avec l’association Devinci Durable, visant à sensibiliser sur la pollution numérique et les bonnes pratiques à adopter. Au sein de Green Donut nous avons également deux autres axes de travail majeurs qui sont l’alimentation durable et le textile durable. » (Anthony Bancarel, promo 2019, membre de Green Donut)
Son dernier exploit ? La première fresque des déchets en ligne organisée par Green Donut, une activité ludique permettant aux participants de schématiser le devenir de leurs déchets et d’approfondir les impacts de leurs habitudes de consommation. Inspirée par les fresques « physiques », cet atelier ludique permet de participer à des discussions enrichissantes sur les manières de réduire nos déchets et diminuer notre impact sur l’environnement.

Animation d’une des toutes premières fresque des déchets

Convaincu par la force de l’action collective, Anthony a à cœur de partager des connaissances avec les autres membres autour des sujets environnementaux.
« Ce sont des connaissances aussi bien « théoriques » que « pratiques » comme des actions concrètes, faciles à mettre en place, qui permettent de réduire ses émissions de CO2 (Comment baisser fortement sa conso de viande tout en gardant un bon équilibre alimentaire, comment faire un savon soi-même, comment bien consommer local, …). »  (Anthony Bancarel, promo 2019, membre de Green Donut)
En intégrant l’ESILV, les futurs ingénieurs ont la possibilité d’acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux défis qui nous attendent et d’appréhender les enjeux sociaux et économiques que les solutions techniques à apporter.

This post was last modified on 28 juillet 2021 12:25 pm

Categories: Vie étudiante
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