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Lucile, promo 2018, consultante en nouvelles énergies

Lucile Boyer-Nardon, promotion 2018, est diplômée de la majeure Nouvelles Énergies de l’ESILV. Aujourd’hui, consultante en nouvelles énergies au sein du cabinet Partenor Digital, à Paris, Lucile a une vraie expertise dans la transition énergétique et les énergies renouvelables, comme l’éolien offshore. Témoignage.

Une filière tournée vers la transition énergétique et le développement durable, la majeure Nouvelles énergies de l’ESILV se propose de former des ingénieurs à la conception, au développement et à la gouvernance des bâtiments intelligents et des villes durables. Pari réussi si l’on en juge selon les parcours comme celui de Lucile, alumni ESILV de la promotion 2018, interviewée récemment par le site Actu-environnement.fr pour un article autour de l’éolien offshore. Dans ce témoignage, elle partage quelques conseils qui peuvent s’appliquer à tous ceux qui souhaitent évoluer dans le secteur des énergies durables.

L’ESILV, le choix d’une école généraliste moderne

J’ai passé un bac S à Passy Buzenval à Rueil Malmaison, dans le but de rentrer en fac de médecine. Après quelques mois de fac et de prépa médecine, j’ai décidé de me réorienter en école d’ingénieur en faisant un semestre accéléré à l’ESEO, ce qui permettait de ne pas perdre une année. À l’issue de ma 2e année de prépa intégrée, j’ai décidé de changer d’école et de rejoindre l’ESILV.

J’ai choisi de rejoindre l’ESILV via des admissions parallèles car c’est une école qui me semblait plus généraliste qui propose une majeure « Nouvelles Énergies » et qui correspondait plus à ma personnalité : c’est une jeune école dynamique, avec la volonté de former des ingénieur(e)s « modernes » qui se démarqueront de l’image de quelqu’un qui ne parle pas anglais et qui travaille exclusivement derrière un ordinateur.

J’ai aussi trouvé que le mode de fonctionnement du pôle universitaire (cours inversés, semaines transverses, cursus en anglais, activités sportives, associations,…), les infrastructures (fablab, salle de sport et de musique, restos,…) favorisent un épanouissement personnel tout en poursuivant des études, et c’est un critère majeur dans le choix d’une école, et cela pourra aussi s’appliquer à un travail.

Après avoir été diplômée, j’ai décidé de faire un MSc International Business Negotiation à l’IESEG, car j’ai toujours eu une appétence pour le management et le business au sens large. Ce MSc était en environnement international, avec un large panel de cours allant de la gestion de projet, au change management, en passant par des cours de sales et key account management, entre autres, et un fonctionnement très « entreprise » et peu scolaire.
Cela m’a permis de compléter mes compétences d’ingénieure avec une vision plus « commerciale » : mon objectif étant de faire de la gestion de projet, et a fortiori du management d’équipe, j’ai trouvé intéressant et opportun d’étudier les différents aspects et visions possibles autour d’un projet, et d’évoluer avec des personnes ayant des formations différentes, et surtout une autre manière de faire du fait de leur nationalité.

La consultance dans les Énergies : appréhender son environnement et apprendre à travailler en équipe

Je suis aujourd’hui consultante pour un cabinet de conseil spécialisé dans les Énergies. Une partie de mon activité consiste à faire de la veille sur les sujets de l’Énergie, d’une part pour faire de la formation continue dans un monde qui est toujours en mouvement et qui évolue, d’autre part pour apporter des solutions aux potentiels futurs problématiques de nos clients.
L’éolien offshore est une technologie assez récente et prometteuse dont on ne parle pas beaucoup malgré son potentiel, tout comme d’autres technologies ou problématiques que nous pouvons rencontrer aujourd’hui avec les publications de la PPE et la transition énergétique.
Si je devais donner des conseils aux étudiants qui veulent évoluer dans le secteur des nouvelles énergies, je leur dirais de toujours se tenir au courant de l’actualité en parallèle de leurs études en lisant quelques articles par semaine, et d’essayer de se projeter un peu plus loin que ce qu’on peut voir en cours : certaines matières ne nous semblent pas toujours utiles sur le moment car elles sont très théoriques (par exemple), mais il faut percevoir la méthodologie et l’impact qu’elles pourront avoir en entreprise, que l’on devienne consultant ou non.
Je pense qu’un ingénieur doit être capable d’appréhender les situations, c’est-à-dire de comprendre l’environnement dans lequel il travaille, que ce soit au niveau technique, économique, ou avec des collègues de formation différente.
Je leur conseillerais d’ailleurs de profiter des semaines transverses pour s’intéresser davantage aux modes de fonctionnement des étudiants de l’IIM et de l’EMLV et pour apprendre à bien communiquer : car quand ils seront sur un projet au travail, ils devront très certainement interagir avec des commerciaux, des techniciens, des financiers, et ces personnes n’auront pas les mêmes contraintes/objectifs, ni les mêmes méthodes de travail. Si on le sait et qu’on se positionne en conséquence, la communication est plus aisée et le travail d’équipe beaucoup plus fluide, et quel que soit son poste !

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