Avec deux autres élèves de 4e année, Luc Bertin a intégré Politecnico di Milano l’an dernier pour son échange international. Avec l’école Polytechnique de Milan, l’ESILV noue un nouveau partenariat prestigieux.
L’établissement italien est classé 9e meilleure université du monde en ingénierie civile et dans le Top 20 des meilleures universités mondiales par le QS World University Ranking.
La Dolce Vita
Les élèves ingénieurs de l’ESILV doivent effectuer un semestre obligatoire au minimum à l’étranger. L’école leur donne la possibilité d’étudier en Europe (accords ERASMUS en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Pays-Bas), aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Australie, en Afrique du Sud, ou en Asie (Chine, Corée du Sud, Taïwan, Inde).
Pour Luc, l’Italie était une destination évidente. Un moyen de joindre l’utile à l’agréable.
« Je savais que Polytechnique Milan avait pour avantage son excellent positionnement dans le classement le plus réputé pour les employeurs : le QS World University Ranking. Et en même temps… je rêvais de pizzas traditionnelles, des meilleurs cappuccinos du monde, de la Fashion Week de Milan, de cette ville cosmopolite et joyeuse », s’enthousiasme l’ancien élève de la prépa du lycée Fabert de Metz.
Pour ne pas se sentir seul, Luc choisit la colocation avec une Australienne. Pendant 6 mois, il ne parle qu’anglais, en cours, comme à la maison. Il profite des Aperitivo Milano, ces institutions de la vie nocturnes milanaises. On y achète une boisson entre 8 et 10€ et la nourriture qui l’accompagne est à volonté.
Au travail !
L’élève ingénieur concède avoir beaucoup joui de sa liberté d’étudiant en échange international. En tout cas, au début.
« Ensuite, il a fallu rattraper le temps passé à flâner, parce que Politecnico di Milano, ce n’est pas du gâteau ! Les dates de rendu et d’examens étaient prévues autour de novembre-décembre. Je me suis retrouvé avec un tsunami de travail, un peu comme en sup et en spé… Il m’est arrivé de travailler jusqu’à 20 heures par jour », avoue le futur ingénieur.
Tous les cours grade Master étaient dispensés le matin en anglais. Luc avait choisi 6 matières comptant au final pour 30 crédits ECTS :
- Intelligence Artificielle
- Fuzzy Systems (Deep Learning / Neural Networks)
- Bio-Informatics : informatique appliquée à l’univers de la biologie génomique
- Computer Vision : vison par ordinateur : i-Tracking, etc.
- Mobile Applications : création d’applications pour téléphones portables
- ICT for Healthcare : Information Communication et Technologies pour la santé (partage de données sur des problématiques type Dossier Médical partagé en France)
Une stratégie payante
Aujourd’hui, alors qu’il ne fait que débuter sa 5e année, majeure IBO (Informatique Big Data et Objets Connectés), Luc Bertin a déjà de nombreuses propositions de stage ingénieur pour la fin de l’année. Son semestre d’échange international à Politecnico di Milano n’y est pas pour rien. Parole de recruteur.
« Pour moi, l’échange international complète parfaitement les enseignements dispensés à l’ESILV. Je conseillerais aux élèves de bien préparer leur projet Erasmus, de sélectionner un établissement en accord avec le projet professionnel qu’ils commencent à dessiner. Il faut parler des universités proposées autour de soi, bien regarder les classements, mais aussi les villes et les pays dans lesquelles elles sont situées… Ne jamais oublier qu’on va passer six mois là-bas et que ce n’est pas rien. Autant trouver une bonne destination ! »