C’est une aventure mémorable qu’a vécue Liam, promo 2024, au Tour aérien des jeunes pilotes (TAJP) 2022. De Chambery à Tarbes, en passant par par Etain, Briare, Rennes, Niort, Libourne, Cazaux et Peyresoure, c’est un véritable tour de France qu’a entamé cet élève-ingénieur passionné d’aéronautique et animé par sa mission d’ambassadeur de l’aviation légère.
Du 16 au 29 juillet, ils étaient 45 jeunes pilotes à sillonner les airs de la France lors du prestigieux tour aérien organisé par la Fédération Française de l’aéronautique. Et Liam Wennberg, promo 2024, élève de la majeure Industrie et robotique en alternance, était de la partie, au bord d’un Robin DR400 (avion quadriplace de tourisme).
Un challenge autant humain qu’aéronautique, puisque, en plus des épreuves de précision et de maniabilité qu’ils ont dû relever pendant deux semaines, les jeunes pilotes ont effectué plusieurs escales en France pour rencontrer le public à chaque étape et échanger autour de l’univers de l’aviation légère.
Pour l’occasion, le Pôle Léonard de Vinci a réalisé une interview de Liam.
Comment participer au Tour Aérien des Jeunes Pilotes en école d’ingénieurs ?
Des bancs du cockpit à ceux de l’école d’ingénieurs
Passionné par l’aéronautique et titulaire d’une licence de pilote privé depuis 2017, Liam comptabilise plus de 140 heures de vol. Il a eu le privilège de se retrouver seul aux commandes d’un avion dès ses 15 ans, à l’occasion de son premier vol solo. Aujourd’hui, ce qui le tient à cœur, c’est de partager ses vols avec des passagers pour leur conférer un moment de liberté.
Un parallèle de cet engouement pour l’aviation, il étudie en 4e année du cycle ingénieur à l’ESILV.
« La majeure que j’ai choisie cette année, c’est Industrie & Robotique, une spécialisation qui me permet d’avoir des connaissances assez larges et d’ouvrir plusieurs portes, et je pense que c’est assez complémentaire de l’aéronautique. »
A l’issue de sa formation, il aspire à devenir pilote de ligne ET ingénieur aéronautique.
« La carrière de pilote est soumise à différentes contraintes, médicales, entre autres, et elle peut s’arrêter d’un jour au lendemain. C’est la raison pour laquelle je trouve qu’avoir un diplôme d’ingénieur ESILV en back-up, c’est une bonne idée. Beaucoup de pilotes qui ne l’ont pas fait, le regrettent. En plus, il y a des nombreux points de ressemblance entre les cours ingénieur et l’aéronautique et les cours de soft skills sont un bagage extrêmement utile dans la vie ».
Le Tour aérien des jeunes pilotes, une aventure unique
En parallèle, le partage de notre passion avec des milliers de visiteurs a été inoubliable : malgré les défis et controverses auxquels elle fait face, l’aéronautique suscite un émerveillement qui conduit le public à espérer sa prospérité.
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