Quelles seront les avancées des secteurs de l’ingénierie et de la technologie dans les 12 prochains mois ? Même si personne ne peut exactement prédire l’avenir, tant les choses évoluent rapidement, certains experts se prononcent déjà sur l’industrie 4.0, la réalité augmentée, l’impression 3D et la voiture autonome.
Les technologies intelligentes passeront définitivement de la science-fiction à la réalité. De la mise en oeuvre dans l’ensemble de la fabrication, du montage à la maintenance en passant par la réparation, la conception, le suivi et la logistique, elles seront de plus en plus utilisées dans l’industrie 4.0.
Le boom de l’industrie 4.0 et de l’impression 3D
La numérisation du secteur industriel est une tendance lourde. Pour Dave Grammer, vice-président UK Nordics de la société de logiciels PTC, de nouvelles fonctionnalités seront mises en place ou améliorée. La fabrication additive permettra d’ajouter de la matière tout en étant assisté par ordinateur. Le jumelage numérique, du côté du machine learning, permet déjà aux industriels de recueillir des data au moment même où les machines fonctionnent. Il tendra à se généraliser.
Les applications système d’entreprise et la visualisation seront améliorés, permettant la conception de produits. Les équipes pourront travailler plus vite et plus intelligemment.
« Ces dernières années, les technologies d’impression 3D ont dépassé les limites de la production de prototypes et ont atteint la qualité et l’évolutivité requises pour un usage industriel, appelées fabrication additive. Cette technologie présente des avantages tangibles qui permettent la personnalisation de masse rentable de produits grand public », confirme Dave Grammer.
Le terme de jumelage numérique existe depuis longtemps, mais en 2019, la plupart des ingénieurs vont voir le concept en action chaque jour.
La réalité augmentée, la prochaine évolution de la visualisation en entreprise
La réalité augmentée peut superposer du texte, des graphiques, des images et du son sur une vue du monde réel. Les utilisateurs peuvent voir et interagir avec des objets réels ou virtuels devant leurs yeux.
« Qu’elle soit utilisée pour des procédures de maintenance, des instructions de travail de fabrication ou pour la conception et le développement de produits, la réalité augmentée facilitera plus que jamais la concrétisation des produits», explique Dave Grammer.
On peut sortir un produit de l’écran et le déposer dans le monde réel à la bonne échelle, le promener et le parcourir, et obtenir une idée plus claire de la forme, de la proportion et de la relation de cet objet avec l’environnement.
La voie est-elle libre pour les voitures sans conducteur ?
En mais 2018, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, a annoncé que des voitures entièrement autonomes, sans conducteur à bord, pourraient rouler sur les routes de l’Hexagone dès 2019.
Il veut faire de la France « le pays le plus attractif en Europe pour développer ces transformations technologiques ».
Cependant, quelles sont les réelles capacités d’investissement pour construire les infrastructures nécessaires à la circulation des voitures autonomes ?
De nouveaux modèles commerciaux et des services telles que les sociétés énergétiques, les assureurs et les autorités locales vont commencer à mûrir.
Parallèlement à ces avancées techniques, la réglementation sur les données relatives aux voitures sans conducteur deviendra un sujet de plus en plus discuté . Considérant que certains véhicules autonomes peuvent générer 1 To de données par heure, il est clair que toute réglementation finale aura de profondes implications pratiques et commerciales.
En savoir plus sur la majeure Mécanique numérique et Modélisation à l’ESILV
This post was last modified on %s = human-readable time difference 10:32 am