Au Devinci Innovation Center se former pour un avenir durable passe par l’exploitation des technologies durables et résilientes. Passionnés par les matériaux alternatifs et les méthodologies Low Tech, les membres du groupe Resilient Futures cherchent les bonnes solutions en misant sur de nouveaux processus de fabrication.
« Nous sommes convaincus que la technologie doit évoluer pour relever les défis de demain et qu’elle peut améliorer la vie environnementale, sociale et sociétale au XXIe siècle ».
Tel est le crédo du Resilient Futures groupe du Centre d’Innovation du Pôle Léonard de Vinci, surnommé le « MIT français ».
Nous construisons et développons des innovations tangibles, souvent basées sur un processus de fabrication « Do-It-Yourself », et nous invitons les individus et les communautés à s’approprier les technologies », expliquent les membres du groupe sur leur site d’internet.
Des nouveaux processus de fabrication pour donner une nouvelle vie aux matières organiques
Tout est expliqué dans le livre blanc « Tech, le monde d’après, un défi pour l’enseignement supérieur« .
Au sein des formations Creative Technology, les étudiants développent une nouvelle vision de la recherche, basée sur l’innovation et l’expérimentation.
Cela leur permet d’avoir un nouveau regard sur les enjeux de notre société, en passant par des méthodes d’apprentissage radical, anti-disciplinarité et intelligence collective.
Pour cela, les élèves sont guidés par trois Principal Investigators, chacun à la tête d’un groupe de recherche : Artificial Lives, Resilient Futures et Human Learning.
Marc Teyssier, Principal Investigator du groupe Resilient Futures, explique sa démarche :
« Prenons l’exemple des vers à soie. On cherche à réactualiser des connaissances acquises, à éviter les erreurs passées dans le traitement des cocons et à améliorer la productivité.
Ou, grâce à une imprimante 3D, on crée de nouvelles formes de pot en argile qui favorise la pousse de certains végétaux.
Matériaux intelligents : aller au-delà de la nature pour innover dans la santé
On est à l’intersection entre de nouveaux outils à notre disposition et l’artisanat », expose Marc Teyssier.
Des matériaux intelligents qui ouvrent plein de possibilités low tech, mais aussi de nouvelles pistes de développement pour la santé ou encore la robotique.
« Les mains de robot en silicone pourraient être remplacées par des matériaux biosourcés », explique Marc Teyssier pour l’Usine Nouvelle.
Nos recherches actuelles explorent l’utilisation de plastiques biosourcés à partir de gélatine et d’agar-agar ».
« Il ne s’agit pas seulement d’en faire des objets statiques mais également de les rendre conducteurs. Cela sous-entend de développer les propriétés de conduction du plastique bio-sourcé ».
La pédagogie Creative Technology à l’ESILV