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Les écoles d’ingénieurs post-bac séduisent de plus en plus

Dans le numéro 3 du magazine Eureka, publié en janvier 2016 par le groupe ALTEN, Nelly Rouyrès, Vice-Présidente du Pôle Léonard de Vinci, explique le succès des écoles d’ingénieurs et le regain d’attractivité des écoles post-bac, plus adaptées aux besoins actuels des entreprises.

Les écoles d’ingénieurs séduisent-elles toujours autant ?, Sans aucun doute, répond Nelly Rouyrès, avec un certain nombre d’évolutions dans la manière pour les étudiants d’appréhender les cursus et de se projeter dans un début de carrière. Globalement, l’intérêt des jeunes pour les études d’ingénieurs ne se dément pas. Des mutations sont cependant à observer notamment en ce qui concerne l’attractivité des écoles.

La montée en puissance des écoles d’ingénieurs post-bac

Selon Nelly Rouyrès, qui remarque que le poids des écoles privées dans le paysage global des études d’ingénieurs augmente – jusqu’à représenter 30% des formations-, il faut surtout noter l’intérêt accru des jeunes pour les écoles d’ingénieurs post bac aux côtés des écoles préparatoires, ce qui traduit une volonté d’appréhender différemment leurs études. Les classes prépa ne sont désormais plus le modèle unique, bien qu’irriguant toujours les grandes écoles, notamment les plus prestigieuses, comment-t-elle.

De nombreux étudiants, en effet, choisissent à présent les écoles post-bac dont l’offre, dynamique et adaptée à la demande des entreprises, a beaucoup évolué, notamment en répondant au besoin de compétences du marché, phénomène particulièrement vrai dans le digital. Nos jeunes sont plus pragmatiques, constate Nelly Rouyrès, et en général plus motivés par les sciences appliquées que par l’approfondissement des concepts

L’ESILV, école d’ingénieurs post-bac, propose ainsi d’intégrer une formation en 5 ans dès l’obtention du baccalauréat. Pendant deux années, les étudiants acquièrent l’ensemble des bases théoriques et techniques en mathématiques, mécanique, physique, informatique…adaptées à la poursuite d’études en cycle ingénieur. Ce cycle dit préparatoire se termine par un stage de 3 mois, destiné à familiariser l’étudiant avec le monde de l’entreprise.

L’enseignement de disciplines d’ouverture – les soft skills ( langues, management, conduite de projets, compétences relationnelles…)- représentant jusqu’à 20-25% des cursus, participe à l’attractivité des écoles d’ingénieurs, dont les diplômes solides et adaptés à des organisations collaboratives sont amenés à jouer des rôles clés dans les économies mondiales.

Dans un modèle d’enseignement innovant, l’ESILV, aux côtés de l’EMLV et de l’IIM, a développé une transversalité pédagogique qui encourage le décloisonnement des enseignements et permets aux étudiants de travailler sur des projets commun en équipe pluridisciplinaires.

L’importance de secteurs et de sujets porteurs

Par ailleurs, le choix des filières se fait au regard de secteurs d’activité porteurs. Les étudiants sont attirés par des secteurs identifiants tels que l’aéronautique, le digital, la finance ou les nouvelles énergies. Les nouveaux enjeux autour de la ville numérique, de la mobilité ou de la transition énergétique des entreprises sont au cœur de leurs préoccupations, précise la Vice-Président du Pôle Léonard de Vinci.

L’attrait des doubles formations

Enfin dans une même logique d’adaptation et d’ouverture, les futurs ingénieurs optent de plus en plus fréquemment pour les doubles diplômes.

Les formations de 3e cycle type IAE et Mastères Spécialisés, ou les formations d’ingénieurs managers, permettent de s’ouvrir aux compétences managériales souvent considérées comme des accélérateurs de carrières des Ingénieurs, qui remportant donc un vrai succès.

Nous le constatons au sein de l’ESILV, qui propose un double diplôme ingénieur-manager réparti sur 5 ans. Gros succès cette année : 40% de la promo a postulé!

L’ESILV propose en effet aux étudiants de 1ère année le double cursus ingénieur-manager. Les futurs ingénieurs auront ainsi l’opportunité d’obtenir au bout de 5 ans, le diplôme d’ingénieur de l’ESILV et le diplôme de manager visé Bac+5 de l’EMLV.

Retrouvez le dernier numéro Eurêka n°3 de janvier 2016, Alten Communication

Nelly Rouyrès, Vice-Présidente du Pôle Léonard de Vinci

This post was last modified on 12 janvier 2016 12:38 pm

Categories: Cursus
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