Mi-octobre, lors de la Semaine des Usages Numériques (SUN) organisées en nord-ouest Essonne par l’association CATON et la MEIF Paris Saclay, Walter Peretti, Responsable du Campus Cyber et Enseignant en Défense et Sécurité Nationale au Pôle Léonard de Vinci, a participé en tant qu’expert à une table ronde sous le format du webinaire afin de contribuer à réduire la fracture numérique qui affecte certaines populations, notamment les personnes âgées.
Marion Paladacci, Directrice des Programmes et des Études à l’IIM Digital School a contribué de manière significative à cette rencontre, car en tant que bénévole pour la ville de Massy sur les sujets de développement et d’innovation ainsi que sur les sujets d’égalité filles-garçons, a co-animé ce débat sur la cybersécurité.
Le comportement des utilisateurs avec les technologies numériques et les défis liés à la cybersécurité
L’objectif des Semaines des Usages du Numérique est de sensibiliser et d’éduquer un public varié sur les bonnes pratiques numériques, l’hygiène digitale et la sécurité en ligne.
À travers cette table ronde, l’objectif était d’aider les institutions publiques a mieux appréhender les dangers d’Internet, non seulement pour les personnes âgées. Outre que combler la fracture numérique, cette initiative vise à promouvoir une utilisation plus consciente des technologies numériques, quels que soient l’âge et le niveau de familiarité de l’individu avec le monde digital.
“Face aux risques ressentis ou non par les usagers maitrisant difficilement le numérique, quelles solutions apporter pour la protection des données personnelles et la gestion de son identité numérique ?”, telle a été la problématique auxquelles les institutions publiques et associations font face quotidiennement et de manière accrue depuis la pandémie de 2020.
Pour aborder cette question, l’Agglomération de Paris-Saclay a rassemblé des experts dans le domaine de la cybersécurité : Walter Peretti Responsable du Campus Cyber et Enseignant en Défense et Sécurité Nationale au Pôle Léonard de Vinci, Nesrine Kaaniche Associate Professor à l’Institut Mines-Télécom (IMT) et Membre de la Chair « Values and Policies of Personal Information » à l’Institut Polytechnique de Paris et Sedjelmaci Hichem Chercheur-Ingénieur R&D Cybersécurité et Intelligence Artificielle à Ericsson, pour répondre de manière globale aux différentes problématiques des usages du numérique.
Plusieurs mots d’ordre ont été évoqués lors de ces échanges :
- Sensibilisation et formations à tous âges et à tous niveaux
- Vigilance, en particulier dans la fourniture de données, qui peut aussi venir de parents ou proches
- Mise en place de dispositifs de protection, et de sécurisation des données : le cloud ne l’est pas
- Contrôles par des voies externes de toute sollicitation, surtout sous prétexte d’aide
À ces discussions ont principalement participé des représentants d’associations déjà engagées dans la réduction de la fracture numérique au niveau local, dont des personnes âgées.
La sensibilisation à la cybersécurité concerne tout le monde
Durant cette semaine de prévention, les experts se sont mobilisés pour aider le public en général à mieux comprendre et utiliser les outils numériques. Durant le débat, les trois experts se sont penchés sur des sujets essentiels tels que l’hygiène numérique, la sécurité et la cybersécurité.
« Il est important de noter que le public visé n’est pas constitué d’experts en la matière, mais plutôt de personnes lambda, de tous âges », a dit Walter Peretti.
Les séances ne se sont pas limitées aux personnes âgées. Les jeunes, en particulier ceux qui ne sont pas à l’aise avec les nouvelles technologies en dehors de l’utilisation de leur smartphone, ont été également invités à participer et à les sensibiliser aux enjeux liés au numérique et à la cybersécurité.
« Tout le monde est une cible potentielle pour les hackers, car nous sommes tous connectés. Nous devons adopter une attitude de prudence face aux communications numériques, y compris les courriels, les SMS et les appels téléphoniques, et ne pas prendre pour acquis l’identité de l’expéditeur », Walter Peretti.
L’une des principales recommandations pour une meilleure protection, selon Walter Peretti est « d’adopter une attitude de « 0 trust », c’est-à-dire de remettre en question toutes les informations reçues par voie numérique et de ne faire confiance qu’aux informations validées ».
Il a souligné que cela constitue un changement de paradigme, en particulier pour les jeunes générations qui ont tendance à accorder facilement leur confiance aux informations non vérifiées, souvent issues des réseaux sociaux.
L’informatique spécialisée en sécurité des systèmes et des objets connectés à l’ESILV
La majeure Informatique, Objets connectés et Sécurité forme des ingénieurs maitrisant l’informatique avec une solide culture de sécurité des systèmes et des objets connectés, de leur phase de conception à leur intégration dans les écosystèmes d’entreprise.
Les élèves conçoivent et innovent autour des objets connectés, de l’IA et de la sécurité au sein du FabLab, du DeVinci Innovation Center, des associations DaVinci Bot, Digiteam et de nombreuses autres associations techniques.
De plus, l’association DaVinciCode regroupe tous les hackers autours de challenges, warzones et autres CTFs, dont le CTF du pôle : le DaVinciCTF.
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