Léo Cical fait partie de la promo 2022. Au fil de son parcours en école d’ingénieurs, il s’est spécialisé dans la donnée, dont il souhaite faire son coeur de métier. Les projets ingénieur, la mobilité internationale, les associations lui ont ouvert les champs des possibles dans l’ingénierie informatique. Témoignage.
Je me suis vraiment dit en arrivant sur le campus : je me sens bien ici. Je sais que je vais vouloir travailler pendant cinq ans, parce que cinq ans c’est long, et je sais que si j’allais rester cinq ans ici, il y a toujours une super ambiance, toujours des associations qui organisent des journées spéciales pour les étudiants.
La prépa intégrée pour une mise au niveau progressive
On se sent vraiment bien au sein du Pôle Léonard de Vinci, et c’est vraiment ce qui a motivé mon choix.
Ce que j’ai bien aimé, c’est qu’ils nous ont pris à la sortie du lycée, et qu’ils ne nous ont pas directement mis un coup derrière les jambes comme une prépa classique, où tu arrives et tu te tapes un 2, mais c’est la meilleure note de ta classe.
Non ; là, c’était vraiment beaucoup plus progressif, ils essayaient de nous faire comprendre qu’on allait devoir plus bosser.
On avait des cours d’accompagnement en maths au début, pour qu’on puisse tous avoir les mêmes bases, et qu’on puisse s’épanouir, vraiment dans une démarche de collaboration, plus que de compétition.
C’est ce qui m’intéressait aussi beaucoup, et c’est pour ça que j’ai fait une prépa intégrée plutôt qu’une prépa classique.
On avait des projets en électronique, on était par groupe, en informatique on était tout le temps par groupes de deux ou trois, parce qu’ils sont vraiment dans l’aspect collaboratif.
Les enseignants veulent vraiment qu’on se pousse à réussir plutôt qu’on soit en compétition, qu’on ait un classement.
Il n’est pas du tout question de ça, nous on veut passer on veut que nos potes passent, que ça se passe bien. Le cursus repose beaucoup sur les projets en école d’ingénieurs, mais c’est ce qui me plaît beaucoup aussi et c’était vraiment très épanouissant à ce niveau-là.
Les assos pour se former à la robotique
Da Vinci Bot du coup c’est l’association de robotique de l’école, on est 80, plus ou moins passionnés de robotique, ou des gens soit qui s’y connaissent beaucoup, soit qui veulent apprendre la robotique.
On se repose donc sur trois gros projets : la coupe de France de robotique, à laquelle on participe depuis maintenant sept ans, qui est un gros recrutement d’équipes.
Il y a plus de 200 équipes, soit des écoles, soit des gens, des particuliers qui décident de faire des équipes et ce sont des combats entre robots.
On a aussi un robot humanoïde qu’on a totalement imprimé en 3D et qu’on peut faire interagir avec les gens au niveau du regard, reconnaissance faciale, reconnaissance vocale, et on a aussi maintenant à un Rover Amphibie qui va sous l’eau et qu’on peut contrôler.
On fait des formations, des hackatons, des workshops, tout ça dans la bonne humeur : on essaye vraiment d’avoir une ambiance très soudée, que ça se passe bien.
L’international pour enrichir sa vision des études ingénieur
Pour mon échange à l’étranger, je suis parti en 3e année (premier semestre de troisième année, première année du cycle d’ingénieur) à Riverside, à une heure de Los Angeles aux États-Unis.
C’était très cool, il a fait beau c’est très sympa ; les cours là-bas étaient totalement différents, pas du tout la même vision des choses et la même pédagogie. C’était vraiment agréable de voir quelque chose d’autre, de totalement différent.
J’ai pu rencontrer de nouvelles personnes avec qui je suis encore en contact, c’est super agréable de visiter, découvrir une nouvelle culture. C’était une super expérience.
On est obligé de partir un semestre, que ça soit en stage ou en université, mais je recommande à tous s’ils sont intéressés de le faire au moins dans une université à l’étranger, pour juste voir comment c’est ailleurs, et il y a toujours que des bons souvenirs.
A l’ESILV, on a une centaine d’universités partenaires dans une cinquantaine de pays. Le choix des destinations fonctionne sur la base d’un classement pour l’international : le premier choix appartient au premier de ta promo.
À mon époque, c’était une liste de cinq vœux : le premier avait son premier vœu ; le deuxième avait son premier vœu s’il restait de la place et ainsi de suite, tout le monde avait quelque chose parce qu’il y avait des universités partenaires où on envoie beaucoup d’élèves, comme Dublin ou Riga notamment.
Tout le monde a quelque chose : j’étais assez bien classé, du coup j’ai pu avoir mon premier choix qui était Riverside.
On est vraiment accompagnés : dès qu’on est acceptés, on rentre dans une chaîne, et tous ceux qui sont acceptés reçoivent les mails pour faire telle ou telle démarche, quel visa, on a des réunions.
Le service international est très disponible dès qu’on leur envoie un mail : ils répondent soit dans la journée soit le lendemain, parce qu’ils savent que les visas, ça prend du temps. Si on a besoin d’un truc rapidement, d’une info rapidement, ils n’hésitent pas à relancer. Est-ce que vous avez bien cherché votre logement ? Avez-vous pris votre billet d’avion ?
Pour le choix des cours, ça dépend des universités : en ce qui me concerne, j’ai choisi mes cours sur place.
L’ESILV supervise le choix des cours pour s’assurer qu’il y aura une cohérence avec le cursus ingénieur.
En ce qui concerne le suivi d’après, l’ESILV demande de faire un document d’une page minimum pour raconter notre départ à l’international. On a toujours aussi des groupes Facebook avec les anciens de telles universités ; ils peuvent être contactés pour n’importe quel type de question, pour les choix des cours, les logements …
Des stages tout au long du cursus ingénieur
Alors du coup, mon premier stage, le stage ouvrier, c’était en deuxième année : je l’ai fait au service admission de l’ESILV, parce que j’étais impliqué dans la vie de l’admission.
J’ai fait mon stage de 4e année, stage d’ingénieur, chez DocTooMe, une start up santé, où j’ai beaucoup appris, parce que c’était une start up et j’ai pu un peu touché à tout ; j’étais très autonome, c’était très agréable.
J’ai beaucoup appris par moi-même ce qui était bien, mais aussi j’aurais peut-être pu bénéficier d’une supervision un peu plus importante, ce qui m’a un peu manqué à ce niveau-là.
C’est pour ça que pour mon prochain stage, mon stage de fin d’études, je suis en train de rechercher dans un gros groupe, pour avoir un meilleur encadrement, et une meilleure compréhension des 2 mondes.
J’ai la chance, grâce à l’ESILV d’avoir participé au Career Fair. J’ai rencontré beaucoup de groupes partenaires, et j’ai pu faire trois entretiens.
Ça s’est super bien passé, et j’ai deux entretiens qui vont suivre, on croise les doigts, je vous tiendrai au courant.
Au-delà de cet accompagnement mis à disposition par l’ESILV, j’ai entamé des démarches de recherche sur les différents sites : Welcome to the Jungle, LinkedIn…
Pour ce qui est recherche de stage, on ne se sent pas lâchés par l’école, vraiment on a l’impression d’avoir un suivi et une plateforme pour nous aider à trouver des opportunités.
Les anciens étudiants, les alumni, sont supers importants, et on a du coup des contacts grâce à ça, donc je ne désespère pas, je pense que je vais trouver ce qui me plaît le plus.
Se former à la data et à l’intelligence artificielle en cycle ingénieur
Je suis en majeure Big Data et Intelligence Artificielle : on a vraiment la partie data et la partie intelligence artificielle, machine learning, qui sont exploitées à travers les enseignements dispensés en cycle ingénieur.
Les cours relatifs à la data nous apprennent à stocker, gérer, convertir les données, et aussi à trouver le meilleur format en fonction de son utilisation.
Les cours d’IA nous permettent d’approfondir les différents types de machine learning, d’apprendre à les utiliser en entreprise.
L’année dernière, on a fait pas mal de théorie, pas mal de principes de programmation et là, on est vraiment en train de savoir comment les utiliser en entreprise dans le monde du travail.
Ça, c’est bien parce que la théorie c’est cool, mais si on ne sait pas comment s’en servir, ça ne sert à rien ; en ce moment, on est beaucoup plus dans une démarche de cas pratiques, on a des cours autour des projets, où on arrive et on nous dit : Voilà, le projet de l’année.
Les TDs sont juste pour avoir un suivi du projet ; c’est très agréable, parce qu’on utilise enfin nos compétences et on comprend enfin que ce qu’on a appris depuis quatre ans et comment s’en servir.
Ce qui m’intéresse vraiment, c’est la partie gestion de données, de data engineering, mais j’ai pas mal de camarades qui sont plus data scientists ou data analysts.
La majeure nous permet d’élargir nos choix autour de plusieurs corps de métier ; on a toujours la possibilité de switcher entre les différents métiers.
L’année dernière, je voulais vraiment devenir data analyst, et j’ai fait un stage de data analyst ; maintenant je veux varier, parce que je sens que c’est pas vraiment ce qui m’intéresse.
Le choix de ma majeure m’a permis d’avoir un plus large spectre, et de ne pas être braqué sur un seul type de data.