La semaine transversale soft skills, qui se déroulait du 25 au 29 novembre, sous le parrainage de l’Agence Française pour la Biodiversité, avait pour thème « Le numérique au service de la biodiversité ». 1200 étudiants de première année des trois écoles, EMLV, ESILV et IIM, étaient repartis en 216 équipes, qui avaient pour mission de défendre 216 espèces incluses sur la Liste rouge mondiale des espèces menacées.
Les étudiants avaient 5 jours pour concevoir un plan de sensibilisation pour la sauvegarde d’une espèce menacée, animale ou végétale, inscrite sur la liste de l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature. 216 équipes constituées, et autant d’espèces à préserver pour les étudiants.
Pendant cette semaine transversale, les étudiants ont travaillé en équipes pluridisciplinaires pour déployer par exemple des campagnes sur les réseaux sociaux, lancer des jeux vidéo, des applis web ou de réalité augmentée au service de l’espèce menacée qui leur avait été attribuée, en mettant notamment en œuvre les principes de la gamification et en intégrant les outils numériques.
Une semaine transversale avec des objectifs Soft Skills
Chaque année, les étudiants des trois écoles du Pôle Léonard de Vinci se retrouvent une fois par semestre, pendant une semaine, et travaillent ensemble en équipes projet pluridisciplinaires : managers, ingénieurs et designers.
Véritables points d’orgues de la formation aux Soft skills en équipes inter-écoles, les semaines transversales visent à faire se rencontrer les différents talents et compétences de chacun, et à apprendre aux étudiants à accepter et à valoriser les différences. Les objectifs de cette semaine pédagogique du point de vue du développement personnel :
- Travailler efficacement en équipe pluridisciplinaire, autour d’un projet commun
- Mettre en œuvre les bonnes pratiques collaboratives
- Apprendre à apprendre et développer l’esprit critique
- Devenir des acteurs du changement
Le numérique au service de la biodiversité
1200 étudiants de première année impliqués, de trois écoles
Victoire Borreden, étudiante ESILV en première année, a conçu avec ses camarades de l’EMLV et l’IIM une campagne de communication pour préserver une orchidée sauvage, en alertant les habitants des communes concernées sur les déséquilibres que la disparition de cette espèce peut engendrer pour les différents écosystèmes.
« Cela m’a aidée à appréhender les futurs projets de groupe, notamment le projet de groupe PIX (projet d’imagination et d’exploration). Le fait d’avoir travaillé sur un projet aussi concret sur une plante dans un temps court, de moins d’une semaine, cela m’a permis de me donner les moyens pour mieux réaliser ce projet PIX: travailler avec d’autres personnes, s’organiser, se repartir le travail, etc. » (Victoire Borreden, ESILV)
Compétence clé des ingénieurs managers, la vision systémique explique également la majorité des interrelations entre les différentes espèces et questions environnementales.
« La vision globale, la vision systémique est très importante pour un jeune ingénieur: comprendre comment les choses ont en lien les unes avec les autres, et comment, quand on doit prendre une décision, il faut vraiment, avant prendre cette décision, avoir cette perception de tout ce qui va jouer, cela c’est une qualité requise pour un ingénieur. La transversalité, c’est de se dire que, soit tout seul, on a une partie du diagnostic, une partie des solutions, mais c’est vraiment intéressant de bénéficier du regard des autres, de leur point de vue et de leur expertise. Et ce qu’on voit dans les entreprises: il peut y avoir des génies en solo, mais les gens travaillent généralement en équipe, en mutualisant, en partageant un certain nombre de ressources. Donc, les entraîner dès l’âge de 18 ans à ça, c’est intéressant. » (Laure Bertrand, directrice Soft Skills & Pédagogies Transversales)
Des mots comme créativité, agilité, esprit activiste et engagé ont circulé parmi les coachs et les membres du jury qui ont suivi de près chaque équipe sur les 5 jours.
« Le premier critère de notation de leur projet soft skills, c’est de voir leurs pupilles briller de fierté, de compréhension, de le voir portés par le projet pour le défendre. Les groupes sont engagés dans leurs causes : à la fois, ils jouent le rôle de l’exercice : cela va plus loin que de viser une note, puisqu’ils se sont approprié le sujet. » (Clément Duhart, membre du jury de la Semaine Transversale, Devinci Innovation Center)
2020 sera une année charnière pour la biodiversité, au cœur de plusieurs évènements importants : le Congrès mondial de l’UICN, la 15e conférence des parties (COP) de la Convention sur la diversité biologique à Kunming en Chine.
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