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Julie, promo 2024, un semestre en Corée du Sud, à Hanyang University

Julie, élève-ingénieure en 3e année à l’ESILV, est partie à la découverte de la Corée du Sud durant son échange académique 2021 à Hanyang University, à Seoul. Témoignage.

Bonjour, je m’appelle Julie Clergue et je viens de finir ma 3eme année à l’ESILV. J’ai intégré cette école juste après avoir obtenu mon bac scientifique, au lycée Notre Dame de Boulogne, via le concours Avenir. Ne souhaitant pas faire de prépa pour continuer des projets personnels, et voulant continuer des études scientifiques, l’ESILv m’a tout de suite attirée de par son dynamisme et ses formations proposées.

Partir étudier en Corée du Sud en 2021

Suite à la crise sanitaire, j’ai dû changer de destination et la Corée du Sud fut l’un des pays les plus « safe » pour voyager et partir y étudier. Je voulais avant tout partir loin, loin de chez moi et de tous les repères que j’ai en France. Le continent asiatique m’a toujours attirée de par sa richesse culturelle et le dépaysement que l’on peut y ressentir.

Quartier de Myeong-Dong à Séoul

La Corée du Sud n’a jamais été un pays où je me voyais voyager plus tard, je ne connaissais au contraire que peu de choses à son propos. Ce fut un facteur de choix. Pourquoi pas partir dans un pays insoupçonné et y découvrir la vie locale ?

Hanyang University est une université réputée (150eme au classement mondial) et située dans la capitale. Sa diversité de cours proposés et sa popularité m’ont incitée à effectuer mes études là-bas. Deplus, son emplacement, au coeur de Séoul, était plutôt convénient.

Je suis partie mi-février 2021, le 13 pour être plus précise, juste après notre semaine de partiels. Je suis rentrée il y a peu, début juillet. Pour partir à l’université d’Hanyang il a fallu s’y prendre à l’avance (au moins 3 mois avant le départ).

Nous devions payer l’université, obtenir un visa d’études à l’ambassade, puis régler la quatorzaine que nous étions dans l’obligation d’effectuer à l’arrivée dans le pays.

La préparation du voyage fut un peu compliquée au vu de la situation sanitaire et des précautions mises en œuvre (test avant l’ambassade, test pcr et antigénique avant le vol, test pcr sur place et confinement de 14 jours en chambre d’hôtel). Les institutions demandaient pas mal de documents dans une période assez courte. Au moins cela nous confortait dans le fait que nous serions plutôt bien protégés face au virus dans le pays.

Un semestre à Hanyang University, à Seoul

L’université est enfait un grand campus. L’école organisait, lors de notre quarantaine, des appels vidéo entre les étudiants étrangers et locaux afin de nous accueillir et nous présenter la vie associative pré-covid. Nous avons ensuite pu faire une visite du campus, accompagnés d’étudiants coréens qui nous faisaient visiter les multitudes de bâtiments et facilités sur place.

Visite de l’université Hanyang

Il faut dire que le campus est super. Il y a de tout sur place, un hôpital, des restaurants, un musée, des terrains de sport, un amphithéâtre grec…. Il nous fallait une carte pour ne pas nous perdre.

Hanyang University

A cause de la situation, la majorité de nos cours se déroulaient en distanciel. Nous pouvions néanmoins venir sur le campus étudier dans la grande bibliothèque et aussi y effectuer nos examens (sans oublier de passer par la boutique pour s’acheter nos plus beaux goodies).

Le choix des cours s’est fait à distance, depuis la France, très tôt le matin (dû au décalage horaire). Il fallait être réactif pour obtenir les cours que nous souhaitions et qui étaient recommandés par l’ESILV.

J’ai choisi de suivre des cours en rapport avec mon choix de majeure (Santé Biotech) que je souhaite poursuivre pour l’année qui va suivre. J’ai donc pris Polymer Chemistry, Electronic Device Materials, Data Analysis with Pythonet Electro Chemistry.

Les cours furent intéressants, je les suivais en vidéo préenregistrée ; contrairement à la France, où à l’ESILV, ils sont en vidéo direct.

Néanmoins la méthode d’institution dépend suivant les cours, certains de mes camarades avaient aussi des directs et d’autres quelques cours en présentiel. Contrairement à la France nous n’avions pas de contrôles, que des devoirs maisons, un mi-partiel et un partiel de fin de semestre.

L’expérience coréenne en échange international

J’ai adoré visiter le pays, nous avons rencontré des personnes incroyables. Dans notre résidence étudiante il y avait des jeunes qui venaient de tous les horizons, mais aussi en dehors nous avons eu la chance de rencontrer un moine professeur d’arts martiaux et son ami professeur d’anglais qui nous ont partagé leur mode de vie hors du commun.

Séance de Taekwondo

Nous étions comme des enfants, nous redécouvrions tout : les règles de politesse particulières, comment manger, de nouvelles saveurs, comment s’exprimer en coréen et même prendre le métro…

Tout était différent, même si la vie à Séoul a des similarités avec la culture occidentale donc nous n’étions pas totalement perdus. Nous avons eu la chance de pouvoir parcourir les régions tout en continuant nos cours en ligne.

Chaque partie de la Corée a ses paysages atypiques et traditions ; ce fut fascinant de découvrir tout cela.

Busan, ville portuaire en Corée du Sud

Poser ses valises à Seoul pour son semestre à l’international

Séoul est une très grande ville (6 fois la superficie de Paris). Le coût de la vie n’y est pas très cher tant que l’on s’adapte à la vie sur place (tel que manger local). Nous ne cuisinions que très peu car les restaurants étaient vraiment abordables et les plats très bons. Le prix moyen était de 4.5€ le repas.

Petit déjeuner traditionnel

BBQ coréen

J’ai décidé de loger à Dwell, une résidence avec beaucoup d’étudiants qui offre une chambre aménagée et des espaces communs. Je pense que ce fut le coût le plus important, à peu près 600-700€ par mois, sachant que l’on pouvait aussi faire des collocations ce qui divisait le prix par deux.

D’autres alternatives existent comme les Airbnb ou Guest House qui peuvent être plus abordables. J’ai choisi ma résidence surtout pour rencontrer des jeunes de mon age, car avec le covid la vie sociale était plus limitée que d’habitude.

Voyager dans le pays est étonnamment abordable, si l’on s’y prend à la dernière minute et que l’on choisit les bons jours on peut trouver des vols à partir de 8€ (en moyenne ils sont entre 15 et 30€). Nous avons aussi privilégié le bus qui desservit très bien les villes du pays et logé en AirBnB ou campé dans la nature.

Coucher de soleil à Jeju

Il y a une multitude de choses à découvrir, Séoul est une ville très dynamique et moderne. J’ai aimé me balader parfois de façon hasardeuse dans la ville, je la considère comme étant un « bazar organisé ».

À tout moment, on peut tomber sur un marché très vivant ou au contraire un temple bouddhiste où l’on peut s’échapper et se poser un moment pour méditer.

Observer le soleil qui se couche derrière les buildings et les montagnes bordant la ville fut l’un de mes routines préférées.

Au top d’Ulsanbawi Rock à Seoraksan

Une fois la nuit tombée, la ville ne se couche pas, elle se réveille au contraire. Les néons s’allument, les gens sortent au restaurant et les musiques amusent les rues.

Le festif quartier d’Hongdae à Séoul

Les Coréens ne parlent pas très bien voire pas du tout anglais, il fallait alors se débrouiller avec nos bases ou à coup de google traduction. Je conseillerai d’apprendre les bases (mots de politesse, commander à manger et les chiffres) avant de venir pour etre plus à l’aise.

Cependant les Coréens adorent la France. Ils utilisent nos mots dans des configurations aléatoires sur des enseignes et produits de vente car c’est la tendance ?

Peu habitués aux touristes et pas à l’aise avec l’anglais, certains locaux avaient « peur » de communiquer avec les étrangers. La majorité étaient curieux et certains même demandaient des photos. La plupart des jeunes ou Coréens que j’ai rencontrés étaient cependant ouverts et heureux de partager leur culture avec nous.

En habit traditionnel au palais royal

Un échange académique en Corée du Sud ? Définitivement OUI !

Je recommanderais mille fois de partir dans ce pays lors d’un échange. Ce pays regorge de trésors, en rentrant je n’ai pas su résumer à mes proches tout ce que j’y ai vécu tellement j’avais de souvenirs et d’expériences accomplies.

Je recommanderais simplement de rester ouvert et curieux. De ne pas hésiter à échanger avec les locaux et d’explorer les alentours, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber !

Mon endroit préféré, je le garde secret 😉

L’international en école d’ingénieurs

This post was last modified on 21 juillet 2021 10:51 am

Categories: International
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