Pouvoir partir à l’étranger dans le cadre de son stage ingénieur est une opportunité enrichissante sur tous les plans. Julie, promo 2023, a tenté l’expérience lors de sa 4e année du cycle ingénieur, dans le cadre d’une mission « santé biotech » au sein de L’Institut National du Sport du Québec. Témoignage.
Bonjour, je m’appelle Julie, j’ai 22 ans et je débute ma 5eme année à l’ESILV en majeure Santé et Biotechnologies. J’ai intégré cette école en 1ère année après avoir passé le concours Avenir Bac.
Une offre diversifiée pour se spécialiser en école d’ingénieurs
À cette époque je cherchais une école d’ingénieurs en prépa intégrée ayant un choix varié de majeures, n’ayant pas une idée précise des métiers que j’avais envie de faire. L’ESILV fut mon premier choix.
J’ai été enchantée par le campus, la vie associative et l’aspect de transversalité/formations softskills qui la démarquait des autres écoles du concours Avenir.
Au cours de mes années à l’ESILV, des stages et des associations auxquelles j’ai pris part, j’ai pu découvrir de nombreux secteurs et préciser mes souhaits d’évolution professionnelle.
Partir en stage ingénieur à l’étranger
Depuis mon enfance, j’ai eu la chance de voyager et de découvrir de nouvelles cultures. J’ai toujours gardé en moi cette passion, de sortir de sa maison et apprendre à vivre dans une autre partie du monde.
À la fin de la 4ème année, nous devions trouver un stage de 4 mois pour enrichir notre formation. Après avoir cherché des offres dans le domaine qui me plaisait, j’ai commencé à directement contacter des professionnels dans les entreprises qui m’intéressaient.
C’est ainsi que je suis entrée en contact avec mon tuteur de stage, qui m’a fait la proposition d’une mission à Montréal.
Curieuse de découvrir cette ville et la culture québécoise dont je n’avais eu que des bons retours, j’ai sauté sur l’opportunité.
J’étais d’autant plus contente de partir avec Léa Noireaux qui est dans ma classe et qui a obtenu son stage à l’Institut de la même manière.
Une mission d’analyste de performances sportives au Canada
J’ai effectué mon stage au sein de au sein de L’Institut National du Sport au Québec, prenant place au Parc Olympique de Montréal. En tant que stagiaire analyste de performances, le but de ma mission fut de soutenir M. Clément dans son projet de recherche de performances sur les athlètes de patinage de vitesse.
L’objectif étant de déterminer quels facteurs influent sur la vitesse des patineurs.
Cette mission peut se décomposer en 4 parties distinctes :
- L’acquisition des données sur les athlètes (avec des capteurs ou en regroupant les données partagées par les coachs)
- Le traitement de ces données (Traitement de signal, création de bases de données avec Python)
- L’analyse de celles-ci (Statistiques descriptives avec R)
- Le partage des résultats
Biotechnologies et sport, deux domaines qui se cherchent
Lors de notre première année en spécialisation Santé et Biotechnologies, nous avons eu des cours magistraux dont certains portaient sur le corps humain, les capteurs électroniques, la sécurité des données de santé…
Les enseignements pluridisciplinaires auxquels nous avons eu accès nous ont permis d’acquérir des bases de savoir dans le domaine de la médecine et de la santé en général.
Les sciences du sport sont liées à l’étude du corps humain, et ainsi de nombreuses recherches dans le domaine du sport impliquent les biotechnologies (tels que les capteurs corporels, analyses de données…).
Enfin les cours pratiques de traitement et analyse de données de santé, m’ont été très utiles lors de mon stage où j’ai pu directement appliquer ce que j’avais appris.
Le Québec, un tout autre monde
Le Québec, bien que proche de la France part son langage et sa population, est à bien des points opposé aux mœurs françaises. Au premier abord, communiquer y est plus aisé.
On tutoie directement (même dans le milieu professionnel), et les mails échangés sont moins formels sans pour autant perdre les règles de politesse habituelles.
Je me suis tout de suite sentie intégrée dans mon stage et j’en suis très reconnaissante envers mon tuteur.
J’ai été agréablement surprise de la liberté sur notre mode de travail qui nous fut offerte, nous pouvions télétravailler à notre guise malgré le fait que le travail au siège fut plus épanouissant.
J’ai pu aussi rencontrer de nombreux jeunes de mon age, là bas, les opportunités d’emploi et d’améliorations sont grandes.
Le salaire est élevé et la vie sur place coûte autant que dans notre capitale (le loyer est néanmoins moins cher).
Honnêtement la gastronomie n’a rien à envier, mais cela se compense par l’ambiance de la ville. Les habitants paraissent plus tranquilles, ouverts à la discussion et prennent le temps de vivre. Montréal est une ville qui est très vivante l’été, il y a des festivals culturels toutes les semaines et de nombreux évènements prennent place.
Des souvenirs de voyage plein la tête
J’ai bien sûr, profité des jours fériés pour bouger dans la région. En louant des voitures ou via des autobus, j’ai eu l’occasion d’aller voir les chutes du Niagara, découvrir les métropoles adjacentes, camper et randonner dans des beaux parcs nationaux; et enfin goûter aux fameux hot-dog New-Yorkais.
À la fin de mon stage mes parents m’ont rejoint et nous avons sillonné la région du Québec ainsi que ses plus belles randonnées.
La mission de stage offerte par l’INS, m’a permis d’enrichir profondément mes connaissances. J’ai réalisé que ce domaine m’intéressait réellement et je souhaite poursuivre mes expériences professionnelles dans le domaine de la recherche et de l’humain.
Mon expérience à Montréal m’a aussi enrichie personnellement. J’y ai rencontré de super personnes, découvert de nombreuses expressions québécoises et ai des souvenirs gravés à jamais.
Cette expérience ma fait grandir aussi bien au niveau professionnel que personnel, je ne peux que recommander de partir à l’étranger pour un stage. Bien sûr tout n’est pas simple, mais l’aventure n’en est que plus belle.
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