Futur ingénieur de la donnée, Jean-David Alexandre, promo 2022, se spécialise dans les domaines de la Data et de l’intelligence artificielle grâce au Master de l’ESILV. Comment se former aux métiers de la data ? Il répond en vidéo.
La majeure Data et intelligence artificielle du cycle ingénieur à l’ESILV a pour ambition de former les spécialistes de la donnée, massive ou non, depuis sa collecte, sa modélisation et son stockage jusqu’à son analyse et son interprétation. Inspiré par la pédagogie d’école d’ingénieurs généraliste au coeur des technologies numériques, Jean-David a choisi l’ESILV pour approfondir sa formation en ingénierie des données et acquérir des compétences multidisciplinaires. Témoignage vidéo.
Vidéo : Jean-David Alexandre, promo 2022, majeure Data & Intelligence Artificielle
Je m’appelle Jean-David Alexandre Koye, j’ai 24 ans, je suis venu de Côte d’Ivoire et je suis en Master 1 Data et intelligence artificielle à l’ESILV. J’ai eu mon bac à 16 ans et j’hésitais d’abord quel pays choisir ; au départ, j’avais opté pour la France, mais les choses ne se sont pas très bien passées et j’ai décidé d’aller en Chine.
J’ai fait d’abord deux ans d’apprentissage de la langue chinoise. La Chine est un monde complètement différent, si tu ne parles pas chinois, tu ne peux pas vraiment y vivre. En attendant de commencer mon bachelor, j’ai fait deux ans, donc ça m’amène de 16 à 18 ans.
À partir de 18 ans, je commence mon bachelor en télécommunications, donc 4 ans, 18 – 22 ans et je suis élu major de ma promotion, j’ai eu la chance d’avoir une bourse d’études me permettant de continuer 2 ans de plus pour faire un master de recherche 1 en information et communication.
Se spécialiser en école d’ingénieurs, tout en bénéficiant d’une pédagogie généraliste
Ensuite, dans un souci de me spécialiser, pour avoir des compétences beaucoup plus techniques, je postule l’ESILV et je suis là depuis octobre 2020. J’ai fait des recherches sur les écoles de Data en France et précisément sur Paris et ces recherches m’ont emmené sur le site letudiant.fr.
Il y avait un classement des écoles d’ingénieurs ; le but, c’était de faire une école d’ingénieurs. Le premier point, c’était, hormis le fait de faire de la data, être dans une école d’ingénieurs. J’ai regardé un peu le classement, j’ai postulé d’abord pour les top 10 et je suis tombé sur l’ESILV.
Ce qui m’a plu en fait avec le programme de l’ESILV, contrairement aux autres – pas pour dénigrer les autres programmes – c’était le fait que le programme de l’ESILV était beaucoup plus général.
Les autres universités proposaient souvent des programmes un peu plus spécifiques. Je commençais vraiment à m’intéresser à la donnée, et ne savais pas forcément qu’elle voit j’allais emprunter. Le programme de l’ESILV avec des compétences très globales, des programmes qui englobaient tout, ça m’a permis de vraiment déterminer la suite de ce Master-là, ce que je voudrais faire comme emploi plus tard.
Maîtriser les outils d’analyse et de visualisation des données
Ça, c’est un point très important, le fait que les cours sont en anglais, pour choisir ce programme à l’ESILV. On a des modules à l’ESILV comme la « data viz' », autour de la quelle on a des cours aussi.
Associer des cours à des modules, cela nous permet de nous tester en termes de moyenne finale. Par exemple, dans le module, tu peux avoir 3 ou 3 cours et au final tu auras la moyenne du module; donc ça peut aider dans un sens à se diriger.
Moi, personnellement, je savais déjà ce que je voulais faire, mais je voulais quand même avoir les compétences globales, au final, donc des connaissances générales dans tous les domaines, au cas où au niveau de ce que je ferai plus tard je serai amené à toucher à certaines parties que je n’aime pas forcément.
Au moins, j’ai déjà une idée précise de ce que c’est. C’est vraiment ce volet-là qui pour moi est très bien.
En termes d’apport, je pense que je ne peux pas être très objectif, vu la situation un peu compliquée avec la COVID. Malgré cela, les choses se sont très bien passées, avec les cours en ligne.
Les professeurs sont assez disponibles, ils nous permettent de nous exprimer, de poser plein de questions, même de leur envoyer des mails après les cours.
Ce volet-là, je suis très satisfait, mais j’espère que la situation va s’arranger ; peut-être, l’année prochaine une autre interview pour vous donner un avis très objectif avec le retour des cours en présentiel.
L’avenir est dans la data et l’intelligence artificielle
Le programme Data & Intelligence Artificielle donne l’opportunité de faire deux stages pendant le master.
La première année commence dès septembre jusqu’à fin mars ; après, à partir du 1er avril, tu commences les stages jusqu’à septembre. C’est la même chose pour la deuxième année, de septembre à février, plus tôt, et après, dès février jusqu’à septembre, on fait un autre stage.
C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi ce programme. Malgré la situation sanitaire, j’ai pu obtenir mon stage, que je commencerai le 6 avril et j’espère que tout va bien se passer.
Je serai chargé du management et de data, dans un poste de data manager chez Europ Assistance. Ce que je vais faire, en fait, c’est d’accompagner le chief data officer, donc celui qui est chargé de du département data, dans ses missions.
Je veux être un business intelligence analyst. Après les deux ans de master, je prévois trouver du travail directement et la data est heureusement un domaine en plein essor.
J’espère que cela ne sera pas trop compliqué pour moi et je me donne cinq ans pour acquérir une expérience en Data et dans le BI, et après monter un cabinet de conseil avec quelqu’un ou commencer mon aventure solo.
Souvent, on entend : « Data is the new oil », la donnée, c’est le nouveau pétrole. C’est le nouvel or noir. Mais cela demande aussi beaucoup de temps et de travail personnel.
Pour être honnête, je ne peux pas passer un jour sans travailler. Si vous êtes intéressés, je vous encourage à postuler, surtout à l’ESILV, pour vraiment avoir des compétences globales et après, vous orienter vers le métier que vous voulez.