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Impression 3D : Alexandre, promo 2022, élève-ingénieur et entrepreneur

Avec le bon accompagnement, créer son entreprise pendant ses études d’ingénieur peut permettre de concrétiser un projet entrepreneurial innovant, de créer son propre emploi mais aussi à terme d’embaucher. C’est le cas d’Alexandre, élève-ingénieur à l’ESILV et fondateur de Skriver 3D, une jolie success story qui continue après le lancement de Caligo, une pince anti-buée.

Un jeune entrepreneur qui a « du nez ».  C’est l’expression employée par le Courrier Cauchois pour présenter à ses lecteurs un entrepreneur pas comme les autres : il s’agit d’Alexandre de Belloy, promo 2022, élève-ingénieur de la majeure Modélisation et mécanique numérique, créateur d’une entreprise spécialisée en impression 3D. Skriver 3D, la jeune startup co-fondée par Alexandre, a fait parler d’elle plus tôt cette année, avec le lancement de Caligo, un pince-nez anti-buée à base de plastique d’origine végétale (amidon de maïs), produit phare de l’entreprise implantée à Rouen.

Accompagné par Devinci Startup, l’espace de pré-incubation du Pôle Léonard de Vinci, l’élève-ingénieur a pu faire son stage de 4e année dans le cadre son de projet entrepreneurial.

Au programme de ce stage, des compétences aussi recherchées que celles techniques : opérationnelles (communication, maintenance), administratives (comptabilité, réglementation du travail), manageriales (encadrement de plusieurs stagiaires et d’un alternant), commerciales, recherche et développement (développement de nouveaux concepts…). Vidéo témoignage.

Comment j’ai créé mon entreprise d’impression 3D en étant étudiant à l’ESILV

Un élément incroyable quand on crée sa société, c’est d’avoir un projet commun avec les gens qu’on aime, ses amis et notamment Étienne, qui est un ami de longue date, avec qui on partage tout et aujourd’hui partager ça, c’est juste dingue. Je m’appelle Alexandre de Belloy, je viens de passer ma 4e année à l’ESILV. Mon entreprise s’appelle aujourd’hui Skriver 3D, elle a été créée en janvier 2021. Elle a commencé en faisant des pinceaux anti-buée ; c’était le modèle du début. On a réussi à avoir une croissance assez rapide : on a commencé avec 6 machines; aujourd’hui on est monté à 64 imprimantes 3D. Dans l’équipe, on est 6, trois stagiaires, un alternant et les deux fondateurs de la société, Etienne et moi.

On a différentes perspectives de développement futur, autres que le pince-nez : des maquettes, promouvoir de l’immobilier ou des maquettes d’avions. Cela va être aussi des petits « goodies » qu’on peut personnaliser pour les sociétés.

L’ESILV m’a permis de faire mon stage au sein de la société, d’être à plein temps ici, à pouvoir encadrer les stagiaires et développer commercialement la société. Ma journée-type : arriver, réfléchir à comment on va organiser la journée, un briefing avec l’équipe, un bon petit café avec tout le monde et ensuite c’est vraiment classique : regarder les mails, avancer, développer la relation avec les clients.

Ce que je pourrais conseiller, c’est déjà d’être sûr d’avoir identifié la bonne problématique, parce que aujourd’hui on se rend compte que le pince-nez, c’était une vraie problématique, et aujourd’hui il faut il faut trouver les nouveaux marchés et c’est compliqué de vendre. Ce n’est pas juste créer une société ; on ne pensait pas que ce serait autant de boulot et autant de sacrifices aussi. Il faut être prêt à faire des sacrifices : moins voir les copains et arriver à être en plein dedans, une fois qu’on a on a trouvé le bon domaine.

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