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Hélène, promo 2012, une carrière dans la Tech, fondée sur la culture d’ingénieurs

Une fois son diplôme d’ingénieure ESILV en poche, Hélène, promo 2012, a commencé à explorer le monde de la Tech. Aujourd’hui, elle dirige une équipe de ventes dans le secteur de l’intelligence opérationnelle pour la sécurité. Témoignage.

Bonjour à toutes et tous, je suis Hélène Liakis, et j’ai été diplômée de l’ESILV en 2012.

Une école d’ingénieurs intégrée dans un campus transversal

Ma sœur avait fait l’EMLV quelques années avant moi. Qu’est-ce qui a motivé mon choix ? C’était une personne qui m’avait fait venir à l’école, j’hésitais, mais elle m’a dit « venez, venez à l’école ».

Effectivement, j’ai visité les locaux de l’école, et je les ai trouvés très grands, en tout cas, ils m’ont donné envie de rejoindre l’école.

Il y avait aussi la localisation de l’école, située à la Défense, c’est quand même le cœur des entreprises françaises aujourd’hui.

Ce qui m’a donné envie de rejoindre l’ESILV, c’était peut-être que, contrairement à d’autres écoles d’ingénieurs, le fait qu’elle est intégrée dans un campus avec d’autres écoles.

J’étais déjà à ce moment-là très intéressée par la transversalité, et c’est vrai que de pouvoir être intégrée à une école d’ingénieurs, mais aussi de pouvoir échanger ou avoir des associations en commun avec une école de management et une école de multimédia, je trouvais que ça faisait sens pour mon choix d’école.

L’amour des mathématiques, un moteur pour intégrer une école d’ingénieurs

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré les mathématiques, je passais énormément de temps avec ma mère ou mon père à résoudre des problèmes, et c’est quelque chose que j’ai gardé aujourd’hui.

Un trait qui me caractérise, c’est cette passion pour trouver des solutions à des problèmes impossibles, et puis, il y a aussi l’amour des chiffres : j’ai toujours adoré les calculs, j’avais ma mère qui me faisais réciter mes tables de multiplication quand j’étais jeune.

J’ai toujours adoré les chiffres, et notamment donc les statistiques, et c’est ça qui a orienté en tout cas mon choix vers une école d’ingénieurs.

Acquérir une culture d’ingénieurs grâce à la pédagogie projets

Je me souviens bien sûr du format pédagogique de l’ESILV parce que j’adorais déjà l’idée d’être orientée projets.

On faisait de la théorie, mais surtout beaucoup de projets. Cela fait sens aujourd’hui, puisque, quand on est intégré à une entreprise, ce qu’on fait tous c’est essentiellement travailler sur des projets.

J’aimais cette pédagogie par la pratique, plus que par la théorie et aujourd’hui ça m’aide, alors, d’une part, parce qu’effectivement, on faisait ça dans l’école d’ingénieurs, mais aussi on le faisait en transverse, avec l’EMLV et l’IIM.

 Aujourd’hui ça m’aide parce que depuis que je travaille, je n’ai de cesse que de travailler sur des projets avec des personnes avec des profils différents, et ça c’est vraiment quelque chose de fondateur à l’ESILV.

Ce qui m’a aidée aussi à l’ESILV, c’est d’apprendre cette culture ingénieurs. Il s’agit aussi de cette idée, d’avoir un problème et d’être à plusieurs autour de la table à chercher une solution.

Ça, c’est quelque chose qui ne se perçoit  pas forcément, dans le sens où il n’y a pas une matière « qu’est ce que la culture ingénieurs ».

Pourtant, avec le recul, je dirais que c’est ce que m’a apporté l’école – voilà neuf ans que je suis sortie de l’école – j’ai énormément appris sur ce qu’était la culture ingénieurs.

Les stages, pour se confronter aux problématiques de l’entreprise

À l’époque il n’y avait pas d’alternance encore à l’ESILV, en revanche j’ai fait un stage de 2ème ou 3ème année, où c’était vraiment la découverte de l’entreprise, et ensuite on avait un stage en 4e année, et un stage en 5e année.

Ce qui était très bien, c’était qu’à l’époque, on avait accès à tous les contacts des personnes qui avaient été tuteurs et tutrices entreprises des anciens stagiaires.

Pour trouver un stage, j’avais pris la liste des anciens tuteurs et tutrices et j’étais tombée comme ça sur quelqu’un qui recherchait un nouveau stagiaire.

Ça m’a énormément apporté, parce qu’il faut se confronter aussi à l’entreprise et aux problématiques réelles des métiers de l’ingénierie.

J’ai beaucoup appris grâce à ces trois stages à faire dans les cinq années du cycle d’ingénieur.

Devenir bilingue grâce à l’international en école d’ingénieurs

Pour mon année à l’international, je suis partie à Sydney en Australie, à l’UTS, l’University of Technology à Sydney.

J’avais très envie d’être intégrée dans un pays anglophone, je suis partie avec 3 étudiants de ma promo, puis il y avait également trois autres élèves d’une promotion inférieure, et c’était super.

Ce que j’ai adoré, c’est de pouvoir être intégrée à une autre culture, de découvrir ce qu’était que la culture australienne.

Pour être sûre de vraiment être confrontée à l’anglais, j’ai même travaillé sur mes heures en plus, toute la semaine, en tant que serveuse dans un grand hôtel là-bas, pour m’assurer vraiment de revenir bilingue.

C’est le cas : j’ai eu mon TOEIC et tout s’est bien passé. J’ai même une personne qui était partie avec moi, qui est même restée pour son stage de fin d’études et qui est ensuite restée travailler là-bas.

Donc l’école offre de belles opportunités de se développer à l’international, que ce soit dans le cadre d’un échange, mais aussi ensuite de rester là-bas pour un stage ou un travail.

Mener sa carrière d’ingénieur comme un chef d’orchestre

J’ai commencé dans une entreprise française à vendre des prestations informatiques. Ce qui m’a beaucoup aidée, ce qui m’aide encore aujourd’hui, c’est vraiment cette connaissance de la culture ingénieurs.

Ensuite, j’ai évolué vers des entreprises américaines, plutôt sur la partie vente de logiciels.

Mon métier, c’est essentiellement d’être une cheffe d’orchestre : le client vient avec un besoin, et mon travail c’est de m’assurer qu’on met en face de lui les bonnes personnes pour y répondre.

Cela peut être dans le cadre d’une demande ou d’un appel d’offres, quand c’est fait de manière plus formelle.

Je dois orchestrer les équipes pour s’assurer que les réponses sont fournies en temps et en heure, et qu’elles répondent bien aux exigences des clients.

Le cursus ingénieur ESILV, cinq années inoubliables

J’ai toujours énormément de joie en revenant ici. Mon cursus ingénieur a représenté cinq années de ma vie que j’ai adorées : j’ai été déléguée de ma classe, vraiment proche des étudiants, qui sont encore aujourd’hui, pour beaucoup, devenus des amis.

Ce que je retiens de mes années au Pôle Léonard de Vinci ? L’Australie, les stages, les amis, les associations …

Je retiens ces rencontres avec les étudiants, avec les professeurs et puis je pense, cette culture ingénieurs, l’envie de vouloir trouver des solutions à des problèmes impossibles.

Je retiens cette idée de la transversalité aussi, en ayant le point de vue de personnalités qui ne sont pas issues forcément des mêmes parcours que nous. Ça me sert encore beaucoup aujourd’hui.

Rassembler les femmes en école d’ingénieurs et dans la tech

A l’époque où j’étais à l’ESILV, on était 11% de femmes sur les deux premières années, et ensuite dans mon option ingénierie financière, 17%. C’est pour moi trop peu.

Mon souhait c’est de dire que s’il y a des femmes qui regardent ces messages,  de vous dire que vous nous manquez en école d’ingénieurs, et vous nous manquez également dans les entreprises de la Tech.

N’hésitez pas à rejoindre ces formations, vous y apprendrez beaucoup, et le marché est grand dans la Tech, vous y trouverez votre place, assurément.

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