Gwendoline Brugnoni, élève-ingénieur ESILV promo 2024, a remporté le prix de la meilleure vulgarisation, une compétition entre professeurs dont les participants proposent une courte présentation de vulgarisation sur un sujet de leur choix devant des étudiants du cycle licence.
Début janvier, l’Institut Galilée, dédié à l’enseignement et à la recherche des mathématiques, de la physique, de la chimie et de l’informatique, et l’association étudiante Bureau des Licences (BDL), qui accompagne les étudiants de l’Université Sorbonne Paris Nord (USPN) dans leur cursus par le tutorat, l’intégration et l’événementiel, ont organisé une semaine avec diverses et variées activités portées sur le sport, la culture et l’orientation.
Au programme : des concours, des tables rondes, des défis sportifs, de sensibilisation à la pratique Handisport, mais aussi des présentations d’enseignants-chercheurs en mathématiques et en physique.
Un exercice de vulgarisation, avec prise de parole en public !
Le prix de la vulgarisation : une compétition entre professeurs, mais pas uniquement…
Le prix de la vulgarisation est une initiative du BDL pour rendre plus attrayantes les conférences de vulgarisation ordinairement proposées par les enseignants chercheurs en proposant une approche plus ludique et facile à comprendre. Si la compétition rajoute un côté ludique, l’objectif principal est la transmission.
Des professeurs et chercheurs sont ainsi invités à proposer une courte présentation d’une quinzaine de minutes sur un sujet de leur choix. Le public composé d’étudiants vote pour la présentation qu’ils ont préféré pour chacun des différents critères proposés.
En tant que fondatrice du BDL – Gwendoline a rejoint l’ESILV après deux années de licence en mathématiques à l’université et surtout actuellement étudiante au sein du parcours recherche de l’ESILV en parallèle de la majeure Cloud computing & cybersécurité, Gwendoline a toujours gardé un bon contact avec cette association.
« J’ai pu participer à cet évènement en sachant que je n’aurai autour de moi que des enseignants-chercheurs. Mais pour autant j’ai trouvé que c’était une super opportunité à saisir ! »
Pour cette première édition du concours de vulgarisation scientifique, les catégories étaient les suivantes : le meilleur orateur, la meilleure présentation et le meilleur contenu.
La participation de Gwendoline au concours a consisté en la présentation d’un sujet lié à son projet de recherche, à savoir « la détection de malwares sur Android » sujet sur lequel elle a beaucoup appris cette année au sein du parcours recherche à l’ESILV et de sa majeure.
Le parcours recherche de l’ESILV : colorer son cursus ingénieur avec une dimension recherche
L’ESILV se caractérise par une formation scientifique et technologique généraliste de haut niveau intégrant une forte dimension numérique, une ouverture à l’international et une pédagogie projets aboutie.
Le parcours recherche permet aux élèves-ingénieurs de collaborer à partir de la 4ᵉ année du cursus ingénieur avec le Devinci Research Center (DVRC), le laboratoire de recherche du Pôle Léonard de Vinci et éventuellement de poursuivre en thèse après avoir obtenu le diplôme d’ingénieur.
Dans le cadre de ce parcours, chaque étudiant choisit un sujet encadré par des enseignants chercheurs de l’école et bénéficie de 20% du temps en cycle ingénieur pour s’y consacrer. L’objectif du parcours consiste par exemple à participer à la publication d’un article de recherche avec les chercheurs de l’école, ou encore e participer à une conférence ou un projet de recherche partenariale.
J’aime comparer le parcours recherche à une sorte « d’alternance en labo de recherche ». Dans mon cas je remercie Nga Nguyen et Christophe Rodrigues, enseignants-chercheurs à l’ESILV, pour m’encadrer.
La présentation de Gwendoline sur le thème des malwares android
Opportunité saisie, pari réussi !
Auprès de 200 personnes, l’évènement s’est déroulé dans un amphithéâtre où les participants sont passés les uns après les autres pour présenter leurs sujets, suivi d’un échange des questions et réponses. Les étudiants ont ensuite pu voter via leurs téléphones pour chaque vulgarisation, par catégorie proposée, et les résultats ont été présentés sous forme de sondage anonyme.
Je ne voulais pas réellement être compté dans le concours mais juste y participer car je trouve que vulgariser de façon amusante et clair un sujet technique est un très bon exercice.
Ce « titre » signifie pour Gwendoline une réussite, parce qu’elle a su transmettre un peu de ses connaissances en intéressant un auditoire et rendre accessible à toute personne, un sujet d’étude.
J’avais peur de ne pas être à ma place entre ces docteurs. Je suis quand même fière d’avoir pu y participer et d’avoir remporté ce prix. Peut-être qu’un jour, je serai amené à faire des conférences en entreprise ou devant un public, ça m’a ouvert les champs des possibles comme on dit.
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