Florent Martimort, étudiant en 5e année à l’ESILV, majeure Modélisation et mécanique numérique, suit un cursus bi-diplômant avec CentraleSupélec, au sein de la spécialité aéronautique et espace. Dans une vidéo diffusée par l’établissement partenaire de l’ESILV, Florent explique son choix et nous parle de son futur stage d’ingénieur aéronautique au sein de Safran Nacelles, à Manchester.
Florent, promo 2020, a choisi d’effectuer sa dernière année du cycle ingénieur à CentraleSupélec, dans le cadre d’un double-diplôme, mention Aéronautique, Espace et Transports (Paris-Saclay). Proposé dès 2017 aux étudiants de dernière année de l’école d’ingénieurs ESILV, ce parcours bi-diplômant permet aux meilleurs d’entre eux d’obtenir deux diplômes en fin de cursus.
Retour en vidéo et témoignage sur une année intense sur le campus de Gif-sur-Yvette.
Florent est élève ingénieur au sein de @ESILVparis.
Il a choisi pour sa 5ème année une spécialisation #aéronautique à CentraleSupélec.
Il explique ce choix. pic.twitter.com/jBqQRjluX3
— CentraleSupélec (@centralesupelec) February 5, 2020
L’ESILV après une classe prépa scientifique
Après mon bac S option Sciences de l’Ingénieur, j’ai effectué deux ans en classe préparatoire filière PTSI-PT. Après les concours, j’ai rejoint l’ESILV en 3ème année, soit la 1ère année du cycle ingénieur.
L’ESILV était dans mes premiers vœux pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’étais attiré par la possibilité d’étudier la mécanique numérique qui, à mon sens, se rapproche plus du travail d’un ingénieur actuel que la mécanique dite « classique » même si cette dernière est importante pour comprendre les phénomènes qui régissent les solutions numériques.
Aussi, ce qui m’attirait c’était la possibilité d’intégrer des associations avec des projets très formateurs, comme le 4L Trophy et le Shell-Eco Marathon auxquels j’ai pu participer grâce à Léo4L et VED. Ce sont d’ailleurs des atouts majeurs pour se différencier lors d’entretiens.
Comment effectuer le cursus bi-diplômant avec CentraleSupélec
Enfin, l’un des derniers points que je jugeais intéressant était l’ouverture à l’international et les propositions de doubles diplômes. Dès mon intégration, je voulais à tout prix posséder un double diplôme. Celui avec l’UQAC ou l’Université de Coventry m’attiraient beaucoup, mais quand j’ai appris qu’un partenariat avec CentraleSupélec venant d’être signé je me suis beaucoup renseigné et mon choix s’est porté vers celui-ci.
La sélection se faisant sur dossier, il faut d’abord logiquement avoir un bon dossier scolaire. Il n’y a qu’une à deux places réservées par option et par école partenaire. Comme on intègre en 3ème année du cycle ingénieur, la 2ème année est la plus importante, d’autant plus qu’à l’ESILV on commence à se spécialiser avec le choix de notre majeure.
Mais les autres années ne sont pas à négliger et vous seront de toute manière demandées pour votre dossier de candidature. Il faut aussi évidemment beaucoup de motivation. L’année est intense et assez longue comparativement à d’autres écoles (les cours se terminent début avril), votre motivation dans la lettre et lors de l’entretien feront la différence.
Enfin, je pense qu’il est important d’avoir une idée de carrière, ou a minima un parcours post-bac cohérent et justifié par votre appétence et votre passion pour les transports.
Cours, visites d’entreprises et stage de 6 mois
L’année se déroule exclusivement dans les locaux de CentraleSupélec, dans mon cas sur le campus de Gif-sur-Yvette. Contrairement aux élèves ingénieurs centraliens, nous ne sommes pas tenus de suivre tous les cours de chaque sous-parcours (aéronautique ou transports et ouvrages). En effet, en début d’année, nous avons la possibilité de choisir les matières qui nous plaisent le plus, à condition de respecter un nombre total de crédits et de faire attention à ce que les cours ne se chevauchent pas.
Ainsi, il est difficile de donner un exemple type d’emploi du temps comme il existe plusieurs combinaisons possibles, mais en général l’année commence doucement puis monte crescendo jusqu’à fin mars où tous les partiels et rendus de projets convergent. Les cours sont du lundi au vendredi, durent 3h chacun et il n’y en a que deux maximum par jour (de 8h30 à 11h45 puis de 13h45 à 17h).
Les avantages sont nombreux et variés. Les premiers avantages relatifs au partenariat permettent de bénéficier du réseau d’alumni des deux écoles, ce qui est un atout non négligeable pour la recherche de stage, d’emploi ou de création d’entreprise. Les professeurs sont également très compétents et qualifiés car la plupart sont des chercheurs au sein de l’école ou des intervenants d’entreprises partenaires.
Ensuite, concernant ma spécialisation aéronautique, tous les élèves ont la chance d’effectuer des visites d’entreprises au sein de grands groupes comme Dassault Aviation, Safran, Michelin ou encore Renault. L’occasion de découvrir de l’intérieur les métiers d’ingénieurs auxquels nous pouvons prétendre et d’en apprendre plus sur ces entreprises partenaires de CentraleSupélec.
Une autre approche, plus concrète encore, est possible grâce aux projets à l’année que l’on effectue pour les groupes partenaires qui ont une tâche précise sur laquelle les élèves planchent durant plus de 6 mois. Enfin, la cerise sur le gâteau, c’est la possibilité d’effectuer une semaine de visite à Kourou, et plus précisément au Centre Spatial Guyanais, et avoir peut-être la chance de voir de ses propres yeux un tir de fusée.
Tout à fait, comme toute école d’ingénieurs les études se terminent par un stage de fin d’études de 6 mois.
N’ayant pas eu l’opportunité de partir à l’étranger durant mes études, je recherchais donc un stage à l’étranger. Même si par mes propres recherches j’ai eu l’occasion de passer plusieurs entretiens, j’ai finalement trouvé mon stage à l’étranger grâce au forum CentraleSupélec qui a lieu tous les ans au Palais des Congrès à Paris et qui est gigantesque. Ainsi, je pars à côté de Manchester début mai pour rejoindre Safran Nacelles et travailler sur un outil de calcul pour les champs de pression et de température au sein des nacelles de moteurs d’avion.
La clé pour intégrer CentraleSupéléc en double diplôme : un mix de motivation et excellence
Travaillez dur, montrez votre motivation et votre capacité à valider cette année de spécialisation à CentraleSupélec car ce sont les deux points sur lesquels vous serez testés lors de l’entretien et sur lesquels se basent les professeurs pour faire leur choix étant donné que la sélection se fait sur dossier.
Cultivez votre expérience, que ce soit à travers des projets scolaires, associatifs, stages ou autres et montrez ce que chacune des ces expériences vous a apporté et ce que vous pourriez réutiliser durant l’année. Enfin, ne pas hésiter à se renseigner sur le site internet de l’école, les réseaux sociaux, les anciens élèves, voire même à venir visiter le campus lors des journées portes ouvertes.