Mécanique Numérique et Modélisation : même pas peur ! A l’ESILV (membre de l’association Elles Bougent), elles sont mêmes 25 % de filles à suivre cette formation qui les prépare au métier d’ingénieur aéronautique, ingénieur développement, recherche et chef de projet dans tous les secteurs du transport.
A l’occasion d’un dossier « spécial femmes« , le Monde des Grandes Ecoles s’intéresse à ces femmes qui choisissent des métiers traditionnellement masculins.
Des domaines qui ont besoin de « leur capacité à résoudre des problèmes, à les conceptualiser, à les analyser et à faire preuve d’esprit critique », indique Radoin Belaouar, Responsable du département. Bien loin des stéréotypes encore affublés à la mécanique et au numérique, ces futures ingénieures ont donc toute leur place dans cette formation dont les projets d’étude « sont menés à 100 % par des groupes de travail mixtes », insiste-t-il.
Le parcours d’Angeline, élève-ingénieure en mécanique numérique et modélisation
Angeline Besland , promo 2017, fait partie des ces élèves-ingénieures qui ont choisi la majeure « méca ». Portrait.
J’ai intégré l’ESILV après un Bac Scientifique, obtenu au Lycée Français d’Alicante (Espagne). L’ESILV était mon premier choix APB car j’ai tout de suite « accroché » lors d’une Journée Portes Ouvertes. J’ai apprécié l’idée d’effectuer plusieurs stages tout au long du cursus, d’avoir une expérience à l’international et de travailler dans un environnement moderne.
Je n’avais pas d’idée précise de la spécialisation que j’allais choisir au départ. Ce n’est qu’après mon stage de fin de classes préparatoires, effectué au sein de l’entreprise TECHNIP, que j’ai pu découvrir ce que représentait véritablement le métier d’ingénieur mécanique. J’ai vraiment adoré toutes les facettes du métier et j’ai donc décidé de choisir la majeure Mécanique Numérique et Modélisation.
Au cours de ces cinq années effectuées à l’ESILV, ce que j’ai préféré étaient les projets annuels. Cela m’a permis de mettre en pratique les différentes notions vues en cours et également de mieux appréhender le métier d’ingénieur. Les projets sont différents chaque année, ce qui permet de varier les apprentissages, de découvrir de nouvelles technologies, la gestion de projets, les simulations numériques, en passant par la programmation.
Au cours de mon cursus, j’ai également eu l’occasion de créer une nouvelle association : le DeVinci FabLab, au sein de laquelle j’étais chargée, en tant que Présidente de l’association, de sa gestion et de son développement.
Lors de ma troisième année, l’école a investi dans l’achat d’imprimantes 3D. Ainsi, avec l’aide d’autres étudiants, nous avons organisé des formations afin de permettre à tous les étudiants du pôle d’apprendre à se servir de ces imprimantes et réaliser leurs projets d’études. Des journées d’échange avec des lycées nous ont également permis de présenter le FabLab et ses applications à leurs élèves. Ce fut une expérience très enrichissante puisque j’ai découvert de nombreuses technologies et j’ai pu partager mes connaissances avec de nombreux étudiants, mais également avec des professionnels.
Après l’ESILV, j’aimerais beaucoup travailler au sein d’un bureau d’études, dans le domaine du calcul et simulation, puis par la suite, devenir Chef de Projet ou Manager d’un Service Technique.
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