A l’ESILV, l’international n’est pas une option ! Tous les étudiants doivent effectuer au moins un semestre à l’étranger au cours du cursus. Eva Politis, promo 2021, est partie dès sa 3e année en Espagne, à l’Universidad Europea de Madrid. Récit !
Je suis actuellement en 3ème année (promo 2021) à l’ESILV. Si j’ai choisi d’étudier à l’ESILV c’est avant tout car je souhaite devenir ingénieur généraliste. Je pense m’orienter vers la majeure Informatique, Big Data et Objets connectés pour les deux dernières années de mon cycle ingénieur à l’ESILV.
La raison pour laquelle je désirais partir à l’étranger dès la 3ème année, était tout d’abord pour découvrir une nouvelle culture et m’adapter à un nouveau mode de vie. De plus, je souhaitais améliorer mon niveau d’anglais et mon niveau d’espagnol. Il s’agissait de mon premier séjour à l’étranger, je souhaitais donc voyager dans un pays d’Europe : l’université Europea de Madrid propose des cours en anglais, ce qui m’aurait permis de pratiquer à la fois l’anglais et l’espagnol.
J’ai donc pu intégrer l’Universidad Europea de Madrid (UEM). Cette université se situe à Villaviciosa de Odon, c’est en banlieue de Madrid, à environ une heure ou une heure et demie du quartier « El Centro » de Madrid. Cette université est très grande et magnifique : elle a servi de lieu de tournage à la nouvelle série Netflix : Elite.
Elle compte cinq bâtiments scolaires, une résidence étudiante et un complexe sportif, qui comprend une salle de musculation, plusieurs salles d’entraînement, une piscine intérieure et une piscine extérieure, et un stade avec terrain de foot. Le campus est entouré de petits lacs artificiels. L’université propose tous types de formations : sport, commerce, ingénierie, médical etc…
L’accueil, les cours, les méthodes de travail à l’UEM
A mon arrivée à l’université, les étudiants internationaux ont été très chaleureusement accueillis par le corps professoral et par les étudiants permanents de l’université qui nous ont fait visiter le campus. Durant les 2 premières semaines, j’ai pu essayer différents cours.
J’ai finalement choisi les cours suivant : Calcul (fonctions) : résolution de problèmes concrets nécessitant l’utilisation des fonctions, des dérivées et des intégrales. ; Résistance des matériaux : plus approfondi qu’en 2ème année ; Statistiques pour l’ingénieur : étude des probabilités et statistiques ; Théorie des circuits et des machines électriques : étude des circuits électroniques ; Fondamentaux des ordinateurs pour l’ingénierie : conversion des différentes bases, langage C, utilisation de Matlab. Tous mes cours étaient en anglais, mais les étudiants étaient pour la majorité hispanophone, par conséquent, certaines notions compliquées été expliquées dans les deux langues.
Les cours de Calcul et de Probabilité et statistique étaient très intéressants car le travail en équipe était valorisé et les techniques mathématiques enseignées étaient utilisées pour la résolution de problèmes concrets que l’on pourra retrouver en tant qu’ingénieur. J’ai également apprécié le cours d’électronique car je me suis découvert une appétence pour l’électronique analogique et j’aimerai développer mes connaissances dans ce domaine.
Les méthodes de travail utilisées par les professeurs étaient très intéressantes : la majorité des cours comprennent une vingtaine d’étudiants ce qui permet au professeur de porter une attention particulière à chaque étudiant. On avait des séances de travail en équipe évaluées ce qui évitait d’avoir le stress des contrôles et favorisait le partage des connaissances entre le groupe.
Dans d’autres matières, le professeur nous demandait de faire des tests sur la plateforme de l’école pour vérifier si nous avions bien compris toutes les notions avant le vrai contrôle. Parmi mes 5 matières à l’UEM, 2 ont des contrôles continus, et 3 ont un examen de mi-semestre. Dans chaque matière, nous devions réaliser des devoirs maison, ou travaux de groupes.
L’emploi du temps en échange universitaire : moins dense qu’en France !
Chaque cours était dispensé 4 heures par semaine, donc 20 heures de cours par semaine. Cet emploi du temps relativement léger par rapport à ce qu’on connait à l’ESILV, m’a permis d’aller 3 jours par semaine à la salle de sport où des cours étaient également proposés par des professionnels. Nous n’avions pas cours le mercredi. Une journée type scolaire commence à 8h30 ou 10h30 par 2h de cours. La pause déjeuner dure 1 heure de 14h30 à 15h30. Puis j’ai cours jusqu’à 17h30 ou 19h30.
Durant les heures sans cours, je pouvais profiter de la salle de sport, travailler ou vaquer à mes occupations personnelles. J’ai pu rencontrer beaucoup d’étudiant espagnols mais aussi des étudiants venant d’Amérique Latine.
Dès le premier jour j’ai fait la rencontre des étudiants Erasmus. Durant mon séjour j’ai donc pu découvrir de multiples cultures différentes. De plus, étant en colocation avec 2 filles espagnoles, 2 garçons français et la propriétaire espagnole, cela m’a vraiment permis de progresser en espagnol.
La vie étudiante en Espagne, à Madrid
Je n’ai pas eu le temps de voyager en Espagne durant mon séjour mais j’ai pu profiter de la vie madrilène. Madrid est une ville très vivante de jour comme de nuit, il y a toujours des petits spectacles de rue, de la musique, des soirées organisées pour les jeunes et pour des étudiants Erasmus pour faciliter les rencontres.
La société « City Life » permet aux nouveaux étudiants de s’intégrer dans la ville, elle nous partage les bons plans et organise des voyages et des soirées. Le coût du transport n’est pas très élevé : 20 euros par mois. Le coût de mon logement est de 430 euros par mois, sachant que je vivais en banlieue de Madrid. Sur Madrid, ce prix est le loyer minimum qu’on puisse trouver mais avec des plus petites chambres etc.
Pour finir j’envisage peut être de repartir à l’international pour un semestre d’étude, un double diplôme ou un stage. Les voyages durant les études sont très formateurs et nous ouvrent à des nouvelles cultures, de nouvelles méthodes de travail et permettent de faire des rencontres du monde entier.