Alexandre Shenouda, en troisième année à l’ESILV, vient de passer un semestre à Budapest University of Technology and Economics. Méthodes d’enseignement spécifiques, communauté Erasmus et nombreux voyages : retour sur un semestre hongrois.
Je suis étudiant en troisième année à l’ESILV. Après mon bac STI2D, je ne souhaitais pas faire de classe prépa classique. J’ai donc profité des journées portes ouvertes de différentes écoles d’ingénieurs et d’informatique pour faire un choix d’orientation.
J’ai décidé de mettre l’ESILV en premier choix après avoir eu de bons retours concernant la qualité de l’enseignement et la valeur du diplôme de l’école. De plus, le campus et son emplacement étaient un point fort.
Budapest, le dépaysement à deux heures de vol de Paris
J’ai appris que je pouvais passer un semestre de troisième année à l’étranger. J’ai tout de suite pensé que cela pourrait être une bonne expérience : voyager, découvrir une autre culture, d’autres personnes. Je souhaitais tout de même rester en Europe et après avoir regardé les différents choix qui m’étaient proposés j’ai postulé pour la Hongrie et la Suède en deuxième choix, pour son mode de vie particulier.
J’ai été accepté pour Budapest. C’est une ville qui m’attirait pour sa beauté et la proximité de nombreux pays qui facilite les voyages.
Je suis les cours à l’université BME (Budapest University of Technology and Economics), située sur les rives du Danube.
Étant inscrit à la faculté d’électronique et informatique, j’ai des cours de programmation, réseau, mais également des cours sur la fabrication des composants électroniques (théorie et pratique) et du management.
Les journées de cours sont un peu chargées (8h-15h environ), il y a moins d’heures de cours qu’à l’ESILV. Le contenu des cours m’a surpris, ils sont constitués en majorité de théorie, avec très peu d’exercices ou d’application. Il m’a fallu un temps d’adaptation.
La quantité de travail personnel à apporter est plutôt faible, la plupart du temps relire le cours est suffisant, sauf dans certains sujets où il faut rendre des DM et projets (systèmes embarqués, programmation).
Après les cours nous nous retrouvons généralement avec d’autres étudiants Erasmus pour boire un verre ou faire un billard, les prix sont vraiment accessibles.
Une communauté internationale active
J’ai été très bien accueilli par mes colocataires Erasmus que je ne connaissais pas avant le séjour, venant de différents pays (Portugal, Irlande, Belgique). Ici de nombreux évènements Erasmus sont proposés par différents organismes (soirées, échanges de plats typiques des différents pays, voyages…) et permettent de rencontrer énormément de monde.
J’ai été étonné du grand nombre de Français en Erasmus dans mon école, il faut d’ailleurs faire attention à ne pas parler français trop souvent !
J’ai voyagé dans différents pays frontaliers comme l’Autriche, la Croatie, la Slovénie, et également en Italie. Je compte aussi visiter la Pologne, la Slovaquie, la Serbie et la République Tchèque. Il est vraiment très simple de voyager depuis Budapest, en train ou en voiture et à un prix intéressant. La proximité des autres pays permet d’organiser les voyages pour un week-end ou trois jours. J’ai fait ces voyages avec d’autres étudiants Erasmus français et d’autres nationalités.
Partir à l’étranger pour penser autrement
J’aimerais bien pouvoir réaliser mon stage de dernière année à l’étranger, cette expérience m’a poussé à élargir mes horizons, à penser autrement.
Pour ceux qui partiraient tous seuls à l’étranger, une astuce, tentez de trouver des colocataires assez tôt sur Facebook par exemple, deux mois au moins avant votre départ. Cela fonctionne vraiment bien et pour ma part mes colocs étaient agréables. Après cela tout se déroulera tout seul, les autres étudiants Erasmus sont pour la plupart très sympathiques et ouverts d’esprit.
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