Louis-Vincent Farré Vignaud, élève-ingénieur promo 2017, a réalisé son échange à l’international en 5ème année d’étude à l’ESILV. C’est au Canada, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) qu’il est parti pendant un semestre.
Je suis issu de la promotion 2017 de l’ESILV, au sein de la majeure Nouvelles Energies. Après un bac S, j’ai été amené à faire une prépa scientifique PT au lycée Mermoz à Montpellier. Suite aux concours de la banque PT, ce sont les oraux qui m’ont décidé à choisir l’ESILV.
Passionné de physique et d’énergies, l’ESILV m’a attiré par sa majeure Nouvelles Energies. C’est une école généraliste numérique et je savais que je pourrais également y développer mes compétences en informatique. La position géographique et les moyens mis en place par l’ESILV pour nous sont impressionnants. Située à la Défense, l’école nous permet d’évoluer à notre rythme.
L’école nous accompagne beaucoup, que ce soit pour réserver des salles pour travailler, pour des réunions, l’accès à un atelier ou à un Fablab de qualité, une assistance pour créer des associations et même pour privatiser des salles sur plusieurs années afin de développer des projets en lien avec des associations.
J’ai participé à la création de deux associations étudiantes et été coprésident de LeoFly (association d’aéromodélisme) au sein de l’ESILV, où j’ai peu apprécier tous les moyens mis à notre disposition pour réaliser nos projets associatifs.
Une des qualités qui m’a aussi poussé à choisir l’ESILV est l’obligation de partir étudier à l’international. Le continent Américain m’intéressait beaucoup et j’ai choisi de partir en 5ème année vers le Canada pour les cours de management et d’informatique. Les côtés « nature » et « ouverture d’esprit » de ce pays m’attiraient et je cherchais un dépaysement avec la culture Européenne.
Un semestre en immersion au Canada
Située à 2 heures au Nord de Québec dans la région de Saguenay, c’est à l’UQAC (Université du Québec A Chicoutimi) que j’ai effectué mon séjour à l’étranger L’université met en place de fabuleux moyens pour nous aider à trouver des logements, s’occuper de tout ce qui est assurance, inscription, banque, forfait téléphone et autres. Des réunions d’information sont mises en place tout au long du séjour pour vivre au mieux cette expérience.
J’ai rencontré beaucoup de Montpelliérains et d’étudiants provenant de partout en France mais aussi des personnes du Togo et bien sûr, des Québécois.
L’université a aussi un rituel, c’est le PARTY (à prononcer « parté ») ou PU (Party Universitaire). C’est une soirée ambiance boîte de nuit qui prend place au sein de l’université. Des groupes et DJ’s viennent et mettent l’ambiance jusqu’à 3 heures du matin. Il y a des bars et ce qui est impressionnant c’est que le lendemain matin, aucun indice ne permet de dire qu’il y a eu une soirée !
Un point important, j’avais le choix à tous les cours que je souhaitais tant que l’ESILV les approuvait. J’ai donc choisi 2 cours de management et 2 cours d’informatique, ce qui me donnait une semaine du mardi 16h au jeudi 12h et me laissait un grand week end pour partir à la découverte de cette belle région !
Sur les conseils d’un ami faisant cette expérience avec moi au Québec, j’ai contacté par Facebook quelqu’un qui m’a proposé plusieurs appartements qu’il louait. Après avoir choisi, les formalités n’ont pas pris plus de 10 minutes ! Il est venu me récupérer à l’aéroport avec mes bagages et m’a aidé à m’installer avec une gentillesse extrême !
En ce qui concerne l’intégration, plusieurs associations sont ouvertes et actives au sein de l’UQAC. Faisant partie de celle des « génies », nous avons eu notre journée d’intégration dans une érablière … les informations sur cet événement resteront top secrètes.
Il y a eu également « la journée du recteur » où la nourriture est gratuite (hot dog, maïs à garnir de beurre, sel et poivre, boissons, pizzas). C’est aussi l’occasion de pouvoir gagner quelques prix : une dizaine de gains, variant de 500$ à 1000$. Le recteur pioche le nom d’un étudiant dans son université et ce dernier est récompensé d’une somme d’argent.
Enfin, pour s’habituer à ce nouveau milieux, rien ne vaut de sortir et partir à l’aventure ! Il y a de nombreux parcs, randonnées à faire dans le coin, des ours, des orignaux, des baleines à découvrir… Sans oublier leurs écureuils !
Une semaine type à l’UQAC
Le mardi à 16h, je commençais avec un cours de site web qui se terminait à 19h. Le lendemain, à 8h30, j’avais cours de management en gestion d’équipe de projet, puis à 13h, j’allais au cours de gestion de conflits jusqu’à 16h, et pour finir je faisais un peu de musculation et j’allais juste après à la patinoire pour achever ma journée de 20h à 21h30. Le jeudi matin, j’avais un cours de sécurité informatique de 9h à 12h. Le reste du temps se divisait en travail à faire chez soi, sorties dans des bars, road trip dans le Canada, visites de parcs nationaux et des villes comme Montréal, Ottawa, Toronto ou encore Niagara.
Ma semaine type m’a amplement permis de découvrir le Québec. Partir seul en road trip est un bon moyen de s’intégrer à la vie Québécoise. J’ai pu discuter avec beaucoup d’habitants : entre autres expériences, dans un fast food, j’ai rencontré deux femmes âgées de plus de 80 ans qui avaient pour habitude de venir tous les jours à cet endroit. En entendant mon accent français, elles entament la conversation et au bout de 10 minutes j’avais le beau-fils, qui était français, d’une de ces dames au téléphone car il avait besoin de conseil dans les papiers à faire pour résider au Québec. C’est une situation hors du commun que de pouvoir s’intégrer aussi rapidement en toute simplicité.
Une anecdote assez drôle digne d’une conversation avec des chtimis : Lors de mon inscription à l’université, j’ai été amené à converser avec des responsables de matières. Satisfait de notre conversation, je remercie pour le temps accordé et lui dis « Au revoir » et il me répond « Bonjour ». Ne comprenant pas où était le problème, je lui répète « Au revoir » car je pensais qu’il souhaitait poursuivre la discussion. C’est avec un grand sourire qu’il m’explique qu’il me souhaite la bonne journée par le terme « Bonjour ». L’important à retenir c’est que les Québécois sont souriants, ouverts d’esprit et ne se prennent pas la tête pour de simples problèmes.
Je recommande vivement une expérience à l’étranger ! C’est un moyen d’appréhender les sujets sous un autre angle, de développer ses moyens de communication, de découvrir un tout autre milieu très enrichissant.
Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas, c’est une expérience à l’ambiance unique. Et si vous voulez pousser la réflexion, n’hésitez pas à vous perdre vous aurez ainsi la chance de voir des paysages uniques et des personnes exceptionnelles.
PS : couvrez-vous car il fait très froid en hiver !