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Étudier en Australie : Tristan, promo 2018, en double-diplôme à l’UTS

Tristan Pereira, promo 2018 de l’ESILV, a choisi de suivre sa cinquième et dernière année en double-diplôme en ingénierie financière à l’University of Technology à Sydney. Avec dix heures de décalage horaire, interview la tête en bas.

Intégrer une école d’ingénieurs pour mettre à profit son goût pour les mathématiques et la finance;  Tristan Pereira a mûri son projet d’études dès le lycée. En revanche, au moment de sélectionner l’ESILV après son bac S, il était encore loin de se douter que ses études l’amèneraient à suivre un MSc en finance quantitative à Sydney.

De la terminale S aux côtes australiennes, parcours d’un élève-ingénieur

Dès la terminale scientifique, je savais déjà que je voulais intégrer une école d’ingénieurs. J’avais une préférence pour la prépa intégrée, ce qui enlève le stress de passer des concours supplémentaires pour intégrer une école et ce qui donne l’assurance d’être déjà admis dans l’une de ces écoles. C’est dans ce but que j’ai passé le concours Avenir. J’ai choisi de mettre l’ESILV en premier choix sur la plateforme APB car ma soeur avait été étudiante à l’EMLV quelques années plutôt. Elle connaissait donc bien le Pôle Léonard de Vinci et m’a vanté les qualités de l’ESILV et sa vie étudiante. L’école réunissait tous mes critères : une prépa intégrée, une filière finance et une localisation en région parisienne. La journée portes ouvertes a conforté mon choix, j’étais donc ravi d’être accepté !

J’ai souhaité partir à l’étranger car je savais que le faire dans le cadre étudiant ne se représenterait plus. Avec les partenariats académiques de l’ESILV, je n’avais que l’embarras du choix, sur les plans géographique et académique. Quitte à partir, j’avais envie de partir loin ! J’avais donc en ligne de mire l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, le Japon et l’Amérique du Sud. Mes critères concernaient la situation géographique et les programmes proposés par les universités partenaires.

Je me suis donc renseigné plus précisément sur les écoles dans lesquelles je pourrais partir en échange, dans les zones géographiques que j’avais ciblées, et une destination s’est distinguée pour plusieurs raisons : l’UTS à Sydney.

La première d’entre elles était la possibilité d’effectuer un double diplôme en finance quantitative, ce qui en plus de la formation reçue à l’ESILV, renforce mon CV. Sachant qu’il s’agissait d’un double diplôme, cela impliquait une mobilité d’un an et non un semestre, donc double plaisir ! Enfin, je ne peux pas le cacher, les conditions climatiques en Australie sont bien meilleures que celles que l’on connaît en France, alors mon choix a été assez rapide, surtout lorsque l’on a la plage a seulement trente minutes de transport de notre lieu d’études et que l’on peut en profiter même en hiver …

La vie d’étudiant à l’UTS

Cap sur l’Australie ! Je suis un MSc en finance quantitative à l’University of Technology Sydney, en parallèle de la formation reçue à l’ESILV. Le premier semestre a surtout été consacré à la gestion des risques et au pricing de certains produits financiers, le tout grâce à de modèles mathématiques rigoureux, sans oublier l’usage des mathématiques comme le calcul stochastique.

Les neuf heures de cours par semaine sont réparties en trois créneaux de trois heures les lundis, mercredis et jeudis soirs de 18h à 21h. Ceci peut paraître peu, mais c’est vite rattrapé par le travail personnel en parallèle. Certes je suis parti à l’étranger, mais pour obtenir un second master, donc je suis très loin d’être en vacances ! C’est pour cela que j’ai adopté un rythme de travail assez soutenu pour pouvoir mettre toutes les chances de mon côté et réussir dans mes études. La quantité de travail est conséquente, mais je m’aménage du temps libre pour aller à la plage, faire une partie de foot, du footing ou encore pour boire un verre sur le rooftop de la résidence étudiante. En général je fais du sport le matin (je suis passionné de rugby), j’étudie l’après-midi, je vais en cours en fin de journée et je retrouve des amis le soir.

40 000 étudiants, 70 nationalités

L’UTS regroupe près de 40 000 étudiants, il est donc facile de rencontrer du monde ! L’intégration des étudiants internationaux a été incroyablement facilitée par l’organisme qui s’occupe de notre logement, via des évènements qui nous permettait de nous rencontrer et d’échanger. Les résidences étudiantes sont toutes récentes et bien équipées, avec des billards par exemple. Comment ne pas rencontrer de nouvelles personnes ? Autre moyen de se faire des amis, les activités proposées par toutes les associations de l’université.

Malgré mon emploi du temps chargé, j’ai quand même pu partir un peu à la découverte du pays-continent. J’ai donc eu la chance de faire des randonnées autour de Sydney, où les paysages sont époustouflants. Bien sûr il y a aussi les incontournables de la ville comme l’Opera House et le Harbour Bridge. Je suis également parti à la découverte de Canberra, capitale un peu méconnue mais qui a son charme, même si elle reste une très petite ville pour un pays d’une telle envergure.

Bien évidemment, j’ai rencontré les animaux représentatifs de ce pays dans leur habitat naturel, notamment les kangourous, qui sont très peu craintifs, surtout lorsqu’on a bananes et carottes en poche !

Maintenant que je suis en vacances pour 4 mois, la Tasmanie, Great Ocean Road, Melbourne, Adélaïde, Kangaroo Island, Nouvelle-Zélande, Indonésie, grande barrière de corail, Ayers Rock, et plein d’autres destinations sont au programme … en espérant effectuer un maximum de ces voyages ! Il y a tellement de choses à faire ici que je suis obligé de faire des choix !

Mes conseils : sortez de votre zone de confort et profitez !

Je finis mon année en juillet 2018, ensuite je dois faire un stage de fin d’études. L’idée de le faire à l’étranger me tente bien ! Tout d’abord parce que j’ai vécu une expérience extraordinaire en Australie et puis car il s’agit d’une belle opportunité pour pratiquer une langue étrangère, tout en découvrant une autre culture. Le seul inconvénient avec le fait de repartir à l’étranger, serait de me tenir éloigné encore un peu plus longtemps de mes proches…et de la gastronomie française !

Si j’avais un conseil à donner, ce serait de partir seul, pour pouvoir s’ouvrir et découvrir de nombreuses choses. Si vous partez en groupe, vous aurez tendance à rester dans votre zone de confort et à côtoyer uniquement les gens que vous connaissez, ce que je trouve dommage.

Si vous partez seul, vous ne serez confronté qu’à vous-même, et c’est dans l’adversité que l’on avance. Cela facilitera votre intégration et vous vous ouvrirez facilement aux autres étudiants étrangers, qui seront sensiblement dans le même cas que vous et qui seront par conséquent très sociables. Car ne l’oubliez pas, vous serez là-bas pour un semestre ou deux au maximum et ça passe très vite ! Ne perdez pas de temps à vous demander si vous devriez faire ceci ou cela. Laissez-vous inonder par cette envie de découvrir de nouvelles personnes et nouvelles cultures et ainsi profiter de votre semestre à fond. Vous ne le regretterez pas et vous aurez d’incroyables souvenirs.

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