Clément Aghazarian, ESILV promo 2018, est originaire de Marseille. Pour son échange international, il a mis le cap encore plus au Sud, en passant un semestre à l’Université de KwazuluNatal à Durban. Témoignage depuis le bout du monde.
Après un IUT Génie Mécanique et Productif, l’ESILV m’a permis de me réorienter vers une carrière en finance de marché, sans perdre d’année d’études. Je suis actuellement en cinquième année à l’ESILV promotion 2018, Majeure Ingénierie Financière. Ma formation au Pôle Universitaire Léonard de Vinci a été très épanouissante, j’y ai énormément appris, dans les salles de classe et en dehors. J’ai intégré les Eagles, équipe de football américain et créé l’association de partenariat entreprise « DeVinci Partners » avec l’aide d’une équipe en or. Et bien sûr j’ai eu la chance de partir étudier à l’étranger !
Étudier la finance de marché en Afrique du Sud
Mon objectif avec cet échange : découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, m’ouvrir à des expériences inédites et me confronter à des points de vue et des façons de faire différentes de celle de l’Europe. L’ESILV proposant un échange universitaire de qualité en finance de marché à Durban, en Afrique du Sud, j’ai sauté sur l’occasion de partir vivre à l’étranger tout en poursuivant mes études.
Le 13 juillet 2017, je me suis envolé pour l’Université de KwazuluNatal (UKZN), sur le campus de Westville, où j’ai suivi des cours en lien direct avec mon projet professionnel : occuper un poste en sales and trading/asset management.
J’ai choisi les cours suivants : International Business Finance, Risk and Portfolio Management, Financial Mathematics, Business Statistics. Ce semestre d’étude s’est déroulé sur un format universitaire, avec peu d’heures de cours mais en contrepartie énormément de travail personnel. Un grand changement par rapport au format grandes écoles auquel j’étais habitué à l’ESILV. J’ai été globalement très satisfait de la formation que j’ai reçue à UKZN et des infrastructures à disposition sur place. Je suis parvenu à valider toutes mes matières du premier coup.
Un pays en pleine évolution
La seule chose que je peux reprocher à UKZN, c’est le fait que la vie étudiante soit très peu développée au sein du campus de Westville. Il n’y a pas de BDE, ni de soirées étudiantes, ni d’évènements extra-scolaires organisés. Les étudiants étrangers ne sont donc pas vraiment intégrés comme cela aurait pu être le cas pour une autre destination ou même pour une autre ville d’Afrique du Sud comme Cape Town ou Johannesburg où la vie étudiante est très riche. Mais il faut bien comprendre que l’Afrique du Sud est un pays en pleine évolution, l’apartheid est encore présent dans les mémoires et ancré dans les esprits de chacun. Les choses changent positivement, mais cela prend du temps. Un grande majorité des étudiants du campus de Westville vient des townships, des quartiers très populaires où la vision des activités extra-scolaires est différente de celle que nous avons à l’ESILV.
Des richesses culturelles et naturelles
J’ai profité de mon échange pour voyager dans la région. Ma première destination a été Johannesburg. J’y ai rencontré des personnes sympathiques qui m’ont fait découvrir leur ville sous ses meilleurs aspects et avec qui je suis resté en contact. D’après moi c’est la ville où l’on comprend le mieux l’histoire du pays et plus particulièrement celle de l’apartheid.
Cape Town fut mon second voyage, le Cap est une région où océan et montagne se rejoignent, dans des paysages à couper le souffle.
La région est réputée pour ses vignobles et ses dégustations de vins. A Cape Town le style de vie est plus européen qu’à Durban ou Johannesburg.
J’ai aussi eu l’opportunité de faire deux safaris de plusieurs jours dans la région de Mkuze. Une expérience incroyable, sublime et dépaysante. Incontournable lorsque l’on visite l’Afrique du Sud ! J’ai eu la chance d’observer les « Big five » (lion, éléphant, rhinocéros, hippopotame, buffle), ainsi que des girafes, des guépards, des antilopes et bien d’autres.
Mes conseils pour les étudiants voyageurs
Si j’en ai l’opportunité, je repartirai à l’étranger sans hésitation, ce sont des expériences très enrichissantes et formatrices que je conseille à tous. Il faut partir au maximum tant que l’on est jeune, plus tard, avec les responsabilités, ce sera chose moins aisée que de partir vivre à l’étranger. Mon meilleur conseil aux étudiants qui hésitent à partir seuls serait : « Lancez-vous, la vie est courte, entourez-vous de compagnons de voyages que vous appréciez et partez à l’aventure ! »
Côté pratique, voici quelques conseils avant le départ :
- Se renseigner sur le mode de vie du pays et sur le potentiel niveau d’insécurité
- Prévoir un forfait mobile qui fonctionne dans le pays, les forfaits locaux sont souvent hors de prix et très limitants
- Se renseigner sur les modalités bancaires du pays, entrer en contact avec sa banque pour ne pas payer de taxes si possible, ou ouvrir un compte étudiant sur place
- Faire sa demande de visa suffisamment à l’avance
- Se renseigner sur les maladies que l’on pourrait potentiellement contracter sur place et prévoir les vaccins et médicaments en conséquence
- Bien anticiper sa demande de permis international
- Prévoir un pied à terre à destination ne serait-ce que pour les premiers jours