Entrepreneur dans la fintech, expert en cybersécurité, développeur blockchain… Le monde du Web 3 est en pleine expansion et les débouchés sont prometteurs.
Annoncé comme « la grande révolution de l’internet », le web3 ne cesse de voir de nouvelles applications se développer dans beaucoup de secteurs. Selon Le Point, les écoles d’ingénieurs font partie des filières d’études qui permettent de se familiariser avec les nouveaux outils et concepts de l’internet décentralisé.
Des débouchés qui grimpent dans la fintech, mais pas que
Parmi les établissements qui ont su s’affirmer sur ce marché très porteur, la rédaction du journal le Point évoque l’ESILV et sa majeure Fintech, un environnement idéal pour se former aux métiers du metavers, de la blockchain et des cryptomonnaies.
De nombreux diplômés de l’école travaillent dans des métiers émergents et liés aux technologies du web3 : développeurs blockchain, traders de cryptomonnaies, développeurs d’applications bancaires, ingénieurs sécurité et cryptographie… Certains se tournent vers l’entrepreneuriat pour explorer les possibilités des applications décentralisées, comme les projets DeFi, ou encore les stratégies NFT.
A l’heure de la blockchain, nombreuses sont les startups qui fleurissent dans l’univers virtuel. Baptiste Florentin, promo 2023, étudiant de la majeure Fintech, fait partie de ces créateurs de startups qui ont fait le pari des actifs numériques.
Un an après avoir lancé sa première startup dans le domaine de la cybersécurité, Baptiste a eu l’idée de co-fonder Nefture, sur l’idée de « faire du web3 un endroit plus sûr ». Les deux startups sont actuellement accompagnées par Station F.
Entrepreneur dans la blockchain, un projet pour améliorer l’environnement web3
« Lorsque Baptiste Florentin s’est intéressé à la blockchain, il n’avait pas 20 ans », explique la rédaction Le Point.
« J’ai commencé par bidouiller des trucs depuis chez moi. Je voulais comprendre. Par chance, mon école d’ingénieurs, l’ESILV, proposait un master Fintech.
De fil en aiguille, je me suis rendu compte que cette technologie attirait un grand nombre d’escroqueries et j’ai eu l’idée de créer Nefture, un réseau sécurisé protégeant les transactions sur la blockchain », raconte l’étudiant de 5 e année, aujourd’hui à la tête d’une start-up de 11 salariés.
Alors, que son entreprise perdure ou pas, il est confiant, pour lui comme pour le reste de sa promo.
« Certains créent leur boîte, d’autres font du développement freelance, d’autres du conseil en entreprise. Ils gagnent tous déjà très bien leur vie. »
Des métiers en quête de nouvelles compétences informatiques
Et cette nouvelle révolution du web est notamment soutenue par de nouveaux métiers qui se voient ouvrir des portes dans de nombreux secteurs grâce aux compétences techniques de haut niveau. Interviewé par Le Point, Cyril Grunspan, responsable de la majeure Fintech, cite le métier de développeur blockchain.
« C’est une spécialité très technique, qui nécessite une parfaite maîtrise des langages de programmation traditionnels (C ++, JavaScript, Java, Python) et de ceux de la blockchain : Solidity pour Ethereum ou Michelson pour Tezos.
Il faut aussi être extrêmement rigoureux dans l’écriture de son code, car, une fois installé sur la blockchain, il devient impossible de le modifier. S’il y a une erreur, cela peut mettre en péril des milliers d’euros », prévient Cyril Grunspan, enseignant-chercheur à l’ESILV, qui s’est positionnée dès 2020 avec un master spécifique. »
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