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Comment travailler dans la finance avec un diplôme d’ingénieur ?

Le secteur financier est un des premiers employeurs privés en France. Avec plus de 700 000 salariés, il offre des postes aux profils variés : analyste financier, ingénieur financier, consultant marché financier, analyste quantitatif… La finance est une industrie à part entière, avec des produits et des process complexes.

En pleine mutation engendrée par la digitalisation et la pression réglementaire, le monde de la finance a besoin d’évoluer et d’innover rapidement sur le plan technologique pour transformer ses métiers, rester à la pointe de ses performances et faciliter les transactions financières en toute sécurité.

Grâce à leurs compétences mathématiques, informatiques et techniques pointues, les profils ingénieurs sont particulièrement prisés pour accompagner ces transformations et innover.

Quelles sont les autres compétences requises pour travailler dans la finance avec un diplôme d’ingénieur ? Quels sont les principaux débouchés ? Comment réussir à percer dans ce secteur ultra convoité ?

Acquérir une double compétence technologique et sectorielle

Maîtriser les calculs mathématiques ne suffit pas pour travailler dans un secteur aussi exigeant et concurrentiel que la finance. Il est indispensable en effet de bien comprendre la complexité des marchés financiers comme la gestion des risques bancaires et actuariels et de maîtriser les outils informatiques et les langages de programmation communément utilisés dans l’industrie bancaire (Bloomberg, Matlab, C++, C #, VBA, Python…).

Les nouveaux enjeux de ce secteur doivent être également assimilés, comme le nouvel environnement financier d’après la crise (Bâle 3), les nouvelles réglementations bancaires, la rédaction de smart-contracts, etc.

Avoir suivi durant sa formation d’ingénieur une spécialisation ou une majeure « ingénierie financière » comme le proposent certaines écoles comme l’ESILV permet d’être opérationnel immédiatement et réactif dans cet univers en pleine transformation. Il est également possible de suivre une formation complémentaire dans une école de commerce pour acquérir un double-diplôme.

Des opportunités variées pour les jeunes ingénieurs

Pensez à commencer très tôt vos stages orientés finance, une bonne clé pour postuler ensuite dans les organisations prisées et atteindre le graal de ‘lemploi en salle de marchés. Au sein des banques d’investissement et des institutions financières, les jeunes ingénieurs entrent souvent comme « structureurs » ou « quants ».

Leur mission ? Utiliser les mathématiques financières et l’informatique pour modéliser à l’infini, analyser et anticiper les comportements du marché, optimiser les portefeuilles. Dans les cabinets d’audit et de conseil, l’arbitrage de fusions-acquisitions est souvent confié aux consultants juniors.

Chez les assureurs, particulièrement demandeurs d’ingénieurs pour leur bonne pratique de l’évaluation des risques, les jeunes diplômés entrent comme actuaires, analystes financiers, ingénieurs préventionnistes.

S’exporter à l’étranger peut être une bonne idée pour débuter, afin de revenir en France avec un peu d’expérience et obtenir des postes plus intéressants. Condition indispensable pour cela : parler anglais couramment !

Cibler les grands domaines porteurs

Pour que votre rêve devienne réalité, la bonne voie à choisir est d’aborder le marché par les postes qui recrutent, même si ce ne sont pas ceux que vous visiez au départ. Il est parfois préférable d’éviter de foncer tête baissée vers le front office comme les métiers de « salesman », de trading et de structuration car la concurrence y est rude, pour se positionner sur de nouvelles fonctions, en plein essor.

Dans le management du risque par exemple en tant que risk manager. Les ingénieurs à la française sont très prisés dans la nouvelle gestion des risques rendue de plus en plus complexe par les nouvelles directives financières. Ils peuvent commencer dans la finance de marché comme analyste junior. Leurs compétences dans les stratégies industrielles ou les analyses du risque leur permettent de travailler dans les fusions-acquisitions.

Les employeurs sont les banques et leur division corporate finance, les petites boutiques et les cabinets de conseils en fusion acquisition ou les grands cabinets de conseils. D’autres métiers émergent comme ceux liés à l’asset management. L’importance des fonds d’investissement peut permettre de belles carrières en leur sein, grâce à une activité de gestion de fonds en forte augmentation.

Très dynamique, le secteur de l’assurance embauche actuellement 15 000 personnes par an et recrute des ingénieurs maîtrisant les problèmes de tarification et de provisionnement d’un contrat d’assurance. La profession d’actuaire, spécialiste des calculs actuariels et de gestion des risques, est en plein développement.

La tendance est également à « plus d’informatique  » pour maîtriser notamment la gestion de grandes bases de données : le big data.

Une filière en devenir dont l’objectif est de former les data scientists de demain pour répondre aux enjeux informatiques et statistiques des big data des grandes entreprises des secteurs bancaire et assurance.

Enfin, la technologie financière, aussi dénommée « fintech » est en pleine croissance pour améliorer les activités financières et réinventer les métiers de la finance : nouvelles méthodes de paiement, d’investissement, de prêt, nouvelle monnaies, cryptage… Les start-up technologiques de la finance recherchent ainsi des ingénieurs pour développer des outils financiers innovants pour leurs clients.

De manière générale, il n’y a pas de formule magique pour réussir en finance, que cela soit en tant que salarié, ou à votre compte si vous souhaitez exercer en tant que trader indépendant. C’est l’individu qui fait la différence, et pour gagner beaucoup d’argent, il faudra bien évidemment beaucoup travailler !

Intéressé par le monde de la finance ? Plus d’informations sur la majeure Ingénierie Financière de l’ESILV, école d’ingénieurs généraliste à Paris

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