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Comment devenir ingénieur en robotique ?

Les robots vous fascinent depuis l’enfance ? Fan des Transformers, Robocop ou Star Wars, vous rêvez de devenir ingénieur-e en robotique ? Avec un marché mondial qui bondit de 30% par an, découvrez ce métier d’avenir et toutes les opportunités proposées par le secteur de la robotique.

A la fois spécialiste de l’électronique, de la mécanique et de l’informatique, l’ingénieur en robotique crée des robots qui seront utilisés pour automatiser tout type de tâches. Il conçoit, programme, met au point et entretient des robots et des systèmes robotiques qui seront utilisés principalement par l’industrie (automobile, électronique, chimie…) et le secteur médical pour assister par exemple les chirurgiens pendant les opérations, mais aussi par l’agriculture, la construction ou encore la logistique. Il peut également travailler à la conception de robots personnels (jouets, aspirateurs…).

Les ingénieurs en robotique exercent aujourd’hui majoritairement dans des centres de recherche universitaire ou dans de petites entreprises spécialisées en robotique. Mais des débouchés croissants existent aussi dans l’industrie, dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de la défense, des transports, etc.

Polyvalence, créativité et ouverture d’esprit

L’ingénieur en robotique peut travailler sur deux facettes de la conception d’un robot : la mécanique et l’automatisation. Le métier nécessite de la polyvalence pour maîtriser des connaissances scientifiques et techniques multiples : mathématiques, informatique, mécanique électrotechnique, pneumatique, hydraulique

Il doit être ingénieux pour trouver la solution technique adéquate lorsqu’un problème se présente. Il doit aussi se tenir au courant des évolutions technologiques. Il est important également qu’il dispose d’un bon relationnel, car il collabore avec de nombreux autres spécialistes et doit encadrer des équipes de techniciens. Un bon niveau d’anglais est aussi nécessaire pour évoluer dans ce marché innovant mondialisé et compétitif.

La robotique en plein boom

Jouets éducatifs pour enfants, exosquelettes pour personnes âgées ou invalides, robots ménagers et industriels… la robotique offre de grandes perspectives d’avenir. D’ici à 2020, le marché mondial de la robotique devrait franchir le cap des 100 milliards d’euros, selon la Fédération internationale de la robotique. Cela concerne aussi bien la robotique industrielle que les robots de service ou les drones, dont le développement tend à bouleverser l’organisation et le modèle économique de nombreux secteurs d’activité. Dans un marché mondial des robots qui augmente de 30% chaque année, les diplômés d’une école d’ingénieurs formés à la robotique sont assurés d’obtenir un emploi, en particulier dans la robotique industrielle, chez les fabricants ou intégrateurs de solutions robotisées.

La mission des roboticiens, rémunérés jusqu’à 40 000 € à l’embauche, est d’optimiser l’automatisation des usines, en améliorant l’autonomie des robots et en facilitant leur intégration dans l’espace de production. Dans le secteur de la robotique de service, la plupart des acteurs français sont des start-up. Elles sont positionnées sur des marchés émergents à fort potentiel comme les robots personnels d’aide à la dépendance, les drones aériens, les robots médicaux ou encore les robots pour l’agriculture…

Parmi les évolutions majeures du marché de la robotique, les robots vont gagner en intelligence, intégrant des fonctions prédictives, d’auto-diagnostic mais aussi d’apprentissage partagé et de reconnaissance autonome. Les analyses pointent également l’explosion prochaine du marché des robots de sécurité. Le chiffre d’affaires de ce qui n’est aujourd’hui qu’une minuscule niche de marché devrait croître de 300% d’ici 2020.

On pourrait ainsi voir arriver des robots lanceurs de drones très prochainement. Autre marché appelé à connaître un essor rapide, celui des robots dédiés au monde la distribution. La logistique d’acteurs tels qu’Amazon ou Alibaba s’appuie désormais sur des dizaines de milliers de robots et cette tendance devrait se généraliser.

Une vraie révolution dans laquelle les ingénieurs formés à la robotique auront un rôle central à jouer !

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